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Critique de evergreen13
Le grand méchant loup
Je remercie chaleureusement Gleeph (Juliette alias Lilou) et les éditions Gallmeister de m'avoir choisie pour chroniquer ce livre en avant première (il sortira le 22 août).
Il y a dix ans que Juli a disparu. Bravant les interdits parentaux, Juli et Smilla avaient décidé de dormir à la belle étoile, dans les montagnes, pour attendre le lever du soleil dont les rayons, transperçant le rocher de Faun, dessineraient la figure d'un diable. Au petit matin, Juli n'était plus là. Smilla l'avait appelée, cherchée… La police avait ratissé les lieux, des chiens avaient tenté de flairer sa trace… Mais rien. Juli s'était évaporée. Depuis, Smilla tente de combattre sa profonde dépression et un sentiment de culpabilité qui ne la quitte pas en cherchant des points communs entre les disparitions de femmes, survenues dans la même région. Et elles sont nombreuses… Aujourd'hui, Smilla est stagiaire dans une chaîne de télévision locale. Son job consiste essentiellement à préparer le café pour les journalistes et à éplucher les communiqués de presse pour la conférence de rédaction : ignorée voire méprisée par ses collègues, elle se concentre sur ses recherches, celles du tueur en série qui, elle en certaine, est responsable de la disparition de Juli et de toutes les autres… D'ailleurs, non loin, dans une vallée isolée, deux femmes s'évaporent presque simultanément : Rebekka et Laura, la nouvelle institutrice. Rebekka vivait dans le hameau de Jacobsleiter, dans une communauté religieuse autarcique et rêvait d'ailleurs ; quant à Laura, elle avait remarqué le potentiel d'un de ses élèves, Jesse, habitant aussi Jacobsleiter et meilleur ami de Rebekka. La veille de sa disparition, Laura était montée jusqu'au hameau pour tenter de plaider sa cause auprès de ses parents…
Dans ce roman policier choral, nous suivons plusieurs personnages : Smilla donc, mais aussi Jesse, Rebekka et la petite Edith. C'est à travers eux que le puzzle se met en place. L'auteure nous tient en haleine jusqu'à la dernière page (même si, j'avais plus ou moins deviné où elle voulait en venir et s'il y a quelques faiblesses au niveau du scénario).
C'est un roman sombre, aussi noir que la forêt qui entoure cette vallée, peuplée par des animaux sauvages, notamment des loups. Mais, vous l'aurez compris, les loups ne sont pas ceux qu'il faut redouter ici…
Je remercie chaleureusement Gleeph (Juliette alias Lilou) et les éditions Gallmeister de m'avoir choisie pour chroniquer ce livre en avant première (il sortira le 22 août).
Il y a dix ans que Juli a disparu. Bravant les interdits parentaux, Juli et Smilla avaient décidé de dormir à la belle étoile, dans les montagnes, pour attendre le lever du soleil dont les rayons, transperçant le rocher de Faun, dessineraient la figure d'un diable. Au petit matin, Juli n'était plus là. Smilla l'avait appelée, cherchée… La police avait ratissé les lieux, des chiens avaient tenté de flairer sa trace… Mais rien. Juli s'était évaporée. Depuis, Smilla tente de combattre sa profonde dépression et un sentiment de culpabilité qui ne la quitte pas en cherchant des points communs entre les disparitions de femmes, survenues dans la même région. Et elles sont nombreuses… Aujourd'hui, Smilla est stagiaire dans une chaîne de télévision locale. Son job consiste essentiellement à préparer le café pour les journalistes et à éplucher les communiqués de presse pour la conférence de rédaction : ignorée voire méprisée par ses collègues, elle se concentre sur ses recherches, celles du tueur en série qui, elle en certaine, est responsable de la disparition de Juli et de toutes les autres… D'ailleurs, non loin, dans une vallée isolée, deux femmes s'évaporent presque simultanément : Rebekka et Laura, la nouvelle institutrice. Rebekka vivait dans le hameau de Jacobsleiter, dans une communauté religieuse autarcique et rêvait d'ailleurs ; quant à Laura, elle avait remarqué le potentiel d'un de ses élèves, Jesse, habitant aussi Jacobsleiter et meilleur ami de Rebekka. La veille de sa disparition, Laura était montée jusqu'au hameau pour tenter de plaider sa cause auprès de ses parents…
Dans ce roman policier choral, nous suivons plusieurs personnages : Smilla donc, mais aussi Jesse, Rebekka et la petite Edith. C'est à travers eux que le puzzle se met en place. L'auteure nous tient en haleine jusqu'à la dernière page (même si, j'avais plus ou moins deviné où elle voulait en venir et s'il y a quelques faiblesses au niveau du scénario).
C'est un roman sombre, aussi noir que la forêt qui entoure cette vallée, peuplée par des animaux sauvages, notamment des loups. Mais, vous l'aurez compris, les loups ne sont pas ceux qu'il faut redouter ici…
