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Critique de NiLyF
- - - ATTENTION : SPOILERS ! - - -
J'ai été déçue par ce roman.
Comme d'habitude, l'auteur met en scène des personnages presque parfaits : il précise que son héros n'est pas des plus sportifs mais malgré tout il est capable de courir sur de longues distances sans ressentir la fatigue, de s'échapper tel un super-héros tout en étant blessé, et bien sûr il est très intelligent, même plus intelligent qu'une femme dont le QI dépasse celui des plus grands savants.
Ma lecture a été laborieuse, étant donné que l'intrigue était ponctuée par des scènes servant à mettre en lumière l'immense intelligence du héros, qui possède une mémoire incroyable, qui malgré les épreuves sait toujours faire preuve de courage et qui semble être une encyclopédie personnifiée.
Je me suis lancée, sincèrement, dans l'oeuvre à cause de son lien avec la Divine Comédie de Dante. Et les informations données par l'auteur démontre d'un travail de recherche précis, intense. Cependant ces éléments liés au poète apparaissent trop souvent comme des outils pour se « vanter » d'un certain savoir. Comme si, à travers son personnage, c'était l'auteur lui-même qui venait montrer à son lecteur le puits de connaissance acquise sur le Florentin. L'enquête liée au poème m'a parue grandement tirée par les cheveux. Chaque élément sert l'enquête, je ne peux pas dire le contraire, mais les énigmes ne sont à nouveau qu'un outil pour montrer le savoir du personnage et sa débrouillardise.
Même le méchant n'est pas crédible. Comme le précise la fin du roman, il réussit à accomplir une chose surhumaine. Mais comme c'est un génie, on l'accepte. Inferno devient ainsi l'oeuvre où chaque personnage est parfait et réussit à accomplir des choses incroyables.
De même, l'autre personnage principal du roman obtient le pardon sans problème, étant donné que ce personnage correspond à une forme « d'amoureuse » pour le personnage principal. Il faut donc qu'elle soit aussi parfaite que lui, elle devient même une scientifique de renom alors qu'elle a participé à la mise en oeuvre d'un crime contre l'humanité.
L'enquête et ses explications à la fin du livre sortent de nul part. Finalement l'auteur nous explique que depuis le début tout était manigancé, que les scènes du début prenaient place dans des décors, avec des acteurs. Rien ne fait sens. On a juste l'impression que l'auteur jette la fin de son livre sur le lecteur en lui demandant d'accepter. de même le fait que, finalement, les méchants ne soient pas méchants sort de nul part. Ce retournement de situation aurait pu être bien plus intéressant, s'il avait été mieux mené. Si ces personnages ne voulaient rien de mal au héros, pourquoi agir d'une telle manière ?
En bref, il y a trop d'éléments ridicules ou tirés par les cheveux pour que l'oeuvre soit cohérente. Et les liens avec Dante sont utilisés dans le seul but de démontrer les connaissances acquises, sans apporter de saveur à l'intrigue.
J'ai été déçue par ce roman.
Comme d'habitude, l'auteur met en scène des personnages presque parfaits : il précise que son héros n'est pas des plus sportifs mais malgré tout il est capable de courir sur de longues distances sans ressentir la fatigue, de s'échapper tel un super-héros tout en étant blessé, et bien sûr il est très intelligent, même plus intelligent qu'une femme dont le QI dépasse celui des plus grands savants.
Ma lecture a été laborieuse, étant donné que l'intrigue était ponctuée par des scènes servant à mettre en lumière l'immense intelligence du héros, qui possède une mémoire incroyable, qui malgré les épreuves sait toujours faire preuve de courage et qui semble être une encyclopédie personnifiée.
Je me suis lancée, sincèrement, dans l'oeuvre à cause de son lien avec la Divine Comédie de Dante. Et les informations données par l'auteur démontre d'un travail de recherche précis, intense. Cependant ces éléments liés au poète apparaissent trop souvent comme des outils pour se « vanter » d'un certain savoir. Comme si, à travers son personnage, c'était l'auteur lui-même qui venait montrer à son lecteur le puits de connaissance acquise sur le Florentin. L'enquête liée au poème m'a parue grandement tirée par les cheveux. Chaque élément sert l'enquête, je ne peux pas dire le contraire, mais les énigmes ne sont à nouveau qu'un outil pour montrer le savoir du personnage et sa débrouillardise.
Même le méchant n'est pas crédible. Comme le précise la fin du roman, il réussit à accomplir une chose surhumaine. Mais comme c'est un génie, on l'accepte. Inferno devient ainsi l'oeuvre où chaque personnage est parfait et réussit à accomplir des choses incroyables.
De même, l'autre personnage principal du roman obtient le pardon sans problème, étant donné que ce personnage correspond à une forme « d'amoureuse » pour le personnage principal. Il faut donc qu'elle soit aussi parfaite que lui, elle devient même une scientifique de renom alors qu'elle a participé à la mise en oeuvre d'un crime contre l'humanité.
L'enquête et ses explications à la fin du livre sortent de nul part. Finalement l'auteur nous explique que depuis le début tout était manigancé, que les scènes du début prenaient place dans des décors, avec des acteurs. Rien ne fait sens. On a juste l'impression que l'auteur jette la fin de son livre sur le lecteur en lui demandant d'accepter. de même le fait que, finalement, les méchants ne soient pas méchants sort de nul part. Ce retournement de situation aurait pu être bien plus intéressant, s'il avait été mieux mené. Si ces personnages ne voulaient rien de mal au héros, pourquoi agir d'une telle manière ?
En bref, il y a trop d'éléments ridicules ou tirés par les cheveux pour que l'oeuvre soit cohérente. Et les liens avec Dante sont utilisés dans le seul but de démontrer les connaissances acquises, sans apporter de saveur à l'intrigue.
