« Very sorry ». Ce sont les deux seuls mots dont Robert Langdon se souvient. Amnésique, il se réveille dans un hôpital à Florence, la tête ensanglantée et assailli de terrifiantes hallucinations. Une fusillade se déclenche alors dans l'établissement. Il doit fuir. Et vite.
Après
le Symbole perdu,
Inferno remonte clairement la pente et ne laisse pas la part belle aux temps morts, bien loin de là : le livre lui-même est un enchaînement intense de rebondissements, de surprises, de flash-backs toujours plus énigmatiques et d'énigmes à résoudre toujours plus ardues. Ce volume est littéralement rempli de mystères et de réflexions sur les problématiques contemporaines : et si le transhumanisme était la voie du futur ? Les remarques de l'antagoniste Bertrand Zobrist sur les "bienfaits" de la peste noire sont cruelles mais font bel et bien réfléchir sur nos différents points de vue. Et c'est cette érudition que j'aime chez
Dan Brown.
J'aime aussi beaucoup le petit côté "encyclopédie touristique" d'
Inferno, un aspect malheureusement bien trop resté dans l'ombre chez
le Symbole perdu. Si un beau jour je partais en Italie, je prendrais assurément
Inferno avec moi ! Ce bouquin regorge d'anecdotes historiques et culturelles qui m'ont parfois (même souvent) fait sourire. On voit tout de suite que
Dan Brown a battu le pavé des ruelles italiennes et s'est beaucoup documenté sur le sujet.
En conclusion,
Inferno est un excellent pavé très agréable et instructif qui m'a fait passer un bon moment. J'adore vraiment ce livre, peut-être même plus encore le
Da Vinci Code (mais moins qu'Anges & Démons ;D ). L'aspect religieux est en effet laissé de côté ici, mais ce n'est finalement pas un mal. Bref, à lire et à relire sans modération !
Commenter  J’apprécie         163