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sur 12082 notes
Ce roman est une biographie. Charlotte Brontë s'est inspirée de sa propre vie, pour écrire ce volume qui fait tout de même 632 pages. Nous sommes au 19ième siècle au nord de l'Angleterre, dans un pays où il pleut bien souvent,des manoirs, la lande où dans la grisaille vivent des personnages de caractère, des pasteurs et des esprits quelques fois pour arriver à une fabuleuse histoire. du dépassé ce genre d'écriture ? Non, pourquoi ? Un grand classique qu'il faut avoir lu.
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Qui n'a jamais entendu parler de Jane Eyre, ce classique connus de tous, écrit par l'une des soeurs Brontë?
J'avais moi-même entendu parler de ce livre de nombreuses fois, et j'avais envie de le lire depuis très longtemps! Surtout après avoir été voir l'adaptation cinématographique en version original sortie en salles l'été dernier. Une amie qui l'avait lu, voulait faire une comparaison film/livre, et nous avait donc proposé d'aller le voir. Je ne connaissais l'histoire que très vaguement, et le film m'a énormément plu, si bien que quelques mois après, j'ai acheté le livre, il fallait que je lise la version papier et originale de l'histoire.

Depuis mon achat, ce livre était resté sagement dans ma bibliothèque, j'attendais d'être en vacances pour pouvoir le lire tranquillement, sans prise de tête.
Nous découvrons, Jane, petite fille orpheline de dix ans, qui vit chez sa Tante, Mrs Reed, une enfance très difficile. Elle sera très rapidement envoyée dans une école où elle grandira jusqu'à ce qu'elle atteigne un âge adulte. Elle quittera cette école après y avoir été élève et professeur, et deviendra gouvernante chez un certain Mr Rochester...

Dès les premières pages, j'ai su que la vie de Jane Eyre allait être tout sauf facile, sa tante se débarrasse d'elle car elle la considère comme menteuse est insupportable. Une fois à l'école où elle est envoyée, sa vie ne sera pas toujours joyeuse, elle perd rapidement sa seule amie, Helen Burns, qui meurt d'une maladie, et se retrouve toute seule.
La suite du roman est plus joyeuse, la vie de Jane devient agréable aux côtés de Mr Rochester, d'Adèle et Mme Fairfax à Thornfield-Hall, du moins en apparence, car un événement viendra perturber le cours des choses...

J'ai apprécié l'écriture de Charlotte Brontë, je l'ai trouvée très recherchée, pleine de description toutes vraiment importantes pour le cours de l'histoire. J'ai également aimé le fait qu'elle s'adresse à nous, lecteurs, nous apercevons sa volonté de nous inclure dans son roman. Grâce à cela, nous savons tout (ou presque) sur Jane ce qui renforce l'histoire.

Mais ce livre est avant tout une histoire d'amour, très belle et pure, entre un noble et sa servante. En effet, dès leur rencontre quelque chose se passe entre Mr Rochester et Jane, leur relation est à la fois quelque peu ambiguë mais les sentiments sont présents. Et quand enfin, ils se dévoilent leurs sentiments, et échangent leur premier baiser, l'histoire prend un tournant encore plus beau. Ce qui est encore plus beau, c'est que leur histoire n'est pas commune, ce n'est rien d'un coup de foudre, loin de là, ils ne sont pas du tout attirés l'un par l'autre.

La fin est tout simplement magnifique, dans les derniers chapitres, j'ai bien cru qu'elle serait
à la fin triste et joyeuse, mais l'auteur nous surprend encore à la toute fin, et n'aurait pu écrire une meilleure fin. Certes, encore un livre où tout est bien qui se finit bien, mais Jane Eyre dont on a suivit l'histoire le méritait!

Pour conclure cette chronique qui se traîne en longueur, j'ajouterais tout simplement que je regrette de ne pas avoir lu ce livre avant. Ce pavé de plus de 500 pages, ne traîne pas en longueur, je ne suis pas ennuyée à un seul moment. Je n'oublierais certainement pas ce livre, et je le relirais avec plaisir, encore et encore. Ce livre est tout simplement un bijou!


Lien : http://livres-enfolie.blogsp..
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Que pensez-vous de ces romans «classiques» que vous lisiez au lycée? Combien d'entre eux vous ont marqués à jamais ? Eh bien, si Jane Eyre est un de ces livres oubliés depuis longtemps, il faut le relire à l'âge adulte pour redécouvrir cette héroïne à la forte personnalité, ces paysages à couper le souffles et ces châteaux balayés par les vents... Si vous souhaitez redécouvrir les parfums de votre adolescence, relisez avec bonheur cette histoire magnifique ...
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Seul livre que j ai lu cet été. Amour sublime. Il faut aller voir le film en VO que j ai vu également cet été après avoir lu le livre. La beauté de l acteur ne gâche rien. Dans le roman j ai trouvé les descriptifs parfois trop long? Mais quel beau roman. J ai adoré le face à face,Rochester, Eyre.
Dans la même ligné, Orgueil et préjugé de Jane austen. Mon deuxième livre de chevet !
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C'est un des premiers (vrais) romans que j'ai lu (il y a fort longtemps) et, il y a quelques mois, j'ai eu le plaisir de voir le film où le personnage de Jane était interprété par Charlotte Gainsbourg. Elle incarnait ce rôle à la perfection et c'est vraiment ainsi que je m'imaginais Jane.
Et oui, Jane Eyre fait partie de ces incontournables qui, à un moment où à un autre, arrive entre les mains d'une jeune fille.
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Le choc! Pré-ado, j'ai vu un des films tiré du roman, dont je garde quelques images fortes. J'ai donc un jour acheté le roman... Ça a été une merveilleuse découverte. L'écriture de Charlotte Brontë est incroyablement libre et moderne. L'héroïne est crédible, enfin la plupart du temps, et Rochester est sexy en diable. C'est un très bon moment de lecture, que je renouvelle de temps à autre.
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Jane Eyre
Traduction : Charlotte Maurat pour le Livre de Poche

Surprenant roman que "Jane Eyre" : une intrigue d'un romanesque outrancier mais parfaitement maîtrisée (si l'on excepte la partie où Rochester déclare sa flamme à Jane et lui demande de l'épouser, qui est sacrément gnangnan), des personnages qui, sans l'indéniable talent de son auteur, ne seraient que caricatures, et enfin des prises de position féministes proprement ahurissantes chez une fille de pasteur aussi soumise que le fut Charlotte et qui s'insèrent avec audace dans un récit touffu où abondent les descriptions parfois trop appliquées de la campagne anglaise et (pour mon goût) les références un peu trop nombreuses - surtout dans le dernier tiers du livre - à la Bible, au péché, aux pécheurs, etc, etc, etc ...
Plus que tout, c'est le plaisir profond que Charlotte Brontë prit à l'écrire - et que l'on sent pratiquement à toutes les lignes - qui fait de "Jane Eyre" un monument incontournable de la littérature anglaise. Paradoxalement cependant, "Jane Eyre" est aussi une espèce de contre-monument à l'Ere victorienne : car c'est avec jouissance, avec sensualité et avec une frénésie authentique que la romancière y envoie valser les conventions sociales et mondaines. Allons plus loin et n'hésitons pas à écrire qu'une lecture attentive et impartiale de ce "pavé" démontre une perversité raffinée mise en oeuvre pour légitimer ce qui, si on le regarde bien, demeure bel et bien la séduction d'un quadragénaire fortuné et viveur par une fausse innocente de vingt ans sa cadette.
"Fausse innocente" en effet parce que le personnage de Jane Eyre est ambigu. Enfant, elle a déjà les haines d'une adulte passionnée dont, pas une minute et malgré les touchants efforts de celle qui l'a imaginée pour la ramener au Créateur, à la Bible et à tout ce que l'on voudra dans ce goût-là, on ne parvient à croire une minute qu'elle se soit assagie. Quoi ! Une femme capable d'éprouver une passion amoureuse aussi violente pour un homme qu'on devine extrêmement charnel serait aussi la plus candide et la plus pieuse des ouailles du pasteur local ? Im-pos-si-ble, déclare très vite le lecteur qui manque d'ailleurs quelquefois d'apposer le terme "arriviste" à ce parcours impeccable vers la réussite sociale.
La construction du roman, elle, est par contre extrêmement claire et vient se greffer sur un sens de l'analyse qui surprend chez un auteur si jeune et surtout si dépourvu d'expérience du monde. Sous une autre plume, "Jane Eyre" ne serait qu'un conte de fées pas très net aux entournures, mis à la mode du XIXème siècle. Mais la force de caractère de son auteur est telle qu'elle parvient à nous le faire lire encore, à plus d'un siècle de sa première parution, avec un intérêt qui ne faiblit que très rarement tout au long du récit. Pour un livre, pour son créateur, c'est là la marque de l'immortalité.
Il faut dire que Charlotte Brontë, en bonne romancière, fonde sa fiction sur des bases réelles : l'institution Lowood, où la petite Jane est envoyée par sa tante par alliance, Mrs Reed, reproduit les us et coutumes d'une institution où séjournèrent Charlotte et l'une de ses soeurs ; les personnages de bigots que l'on aperçoit par ci, par là (notamment la famille Brocklehurst) sont peints probablement d'après nature : Brontë n'était pas pour rien fille de pasteur ; la bigamie froidement envisagée par Edward Rochester fait écho à un fait divers qui fut rapporté à la romancière alors qu'elle était une toute jeune institutrice de 19 ans, en poste chez Miss Wooler ; quant au personnage de Mr Rochester lui-même - et à la fascination qu'il exerce très tôt sur la gouvernante de sa pupille - ils évoquent irrésistiblement la passion malheureuse de Charlotte pour M. Héger qui tenait à Bruxelles un pensionnat où la jeune fille enseigna un temps avec sa soeur, Emily.
Les piques contre le caractère des Français, que l'on rencontre çà et là dans le roman, proviennent en partie de la rancoeur que Charlotte conserva envers M. Héger, lequel, désireux de sauvegarder son propre mariage, mit brutalement fin à la correspondance qu'elle ébaucha avec lui après son départ de Bruxelles. Eh ! oui, ce n'est pas un hasard si la petite Adèle est née française !
Idem pour les critiques voilées de la foi catholique (Eliza, l'aînée des cousines de Jane, a pour projet de se convertir au catholicisme et devient d'ailleurs supérieure d'un couvent, en France). Fille d'un pasteur anglican, Charlotte Brontë ne se pardonna jamais d'avoir cédé, à Bruxelles, à la tentation du papisme : on sait en effet que l'exaltation amoureuse et les souffrances qu'elle ressentit à l'époque la conduisirent même à se confesser. (La pratique de la confession est, de toutes façons, l'une des rares choses que beaucoup de non-catholiques, célèbres ou pas, envient à l'Eglise de Rome. Wilde lui-même la trouvait "sublime.")
"Jane Eyre" n'est peut-être pas un roman à lire quand on a vingt ans car on risque alors de passer à côté de ses indéniables qualités littéraires ainsi que de l'ambiguïté de ses héros. Mais si on l'a lu à cet âge, il faut au moins se promettre de le relire vingt ans plus tard : tel un bon vin (français, cela va de soi ! ;o)), il ne cesse de se bonifier avec le temps.
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Jane Eyre est un chef d'oeuvre. Par les mots les plus simples, bruts comme des diamants, l'esprit s'envole vers les plaines lugubres de l'Angleterre. Et soudain, une lueur, par le travail, par le courage, par la ténacité, par l'amour le noeud de l'existence est dénoué pour laisser place à la félicité. Un mot du personnage de Rochester, dans la droite lignée de Darcy et Thornton, tellement pénible. La relation avec Jane peut paraître déséquilibrée mais elle est réellement moderne, un coup de fouet aux moeurs de l'époque. A relire chaque année, pour réapprendre l'humilité !
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Me voilà en plein 19e siècle entre lecture du Rouge et le noir De Stendhal et mon premier livre audio : Jane Eyre. Une chose est sure, je suis heureuse de ne pas avoir vécu au 19e siècle! Quelle époque froide et figée, notamment pour les femmes, que ce soit en France ou en Angleterre.

Ensuite, pour mon premier livre audio, je pense avoir bien choisi. J'ai adoré cette oeuvre, mais tout de même, de ne pas pouvoir tâter le papier me manquait!

Et pour l'histoire, je me suis faite surprendre du début à la fin de ce petit bout de femme qui survit à toutes les épreuves que la vie lui a faites endurées et qui surtout n'a qu'un but : être indépendante. C'est assez audacieux pour l'époque. Elle passe par la maison de sa grande tante et ses cousins qui sont odieux avec elle. Malgré cela, c'était toujours Jane la méchante si elle osait se défendre. Ce passage m'a fait penser à Cendrillon.
Ensuite vient le temps du pensionnat pour orpheline. Vraiment un truc peu luxueux, où les portions de repas sont comptés et souvent car carbonisés. D'autres épreuves l'y attendent, d'où elle s'en sortira encore une fois. Ici, cela m'a fait penser à Princesse Sarah.
Une fois instruite, elle décide de quitter cet orphelinat et de s'établir en tant qu'institutrices dans une maison. Elle trouve une place chez M Rochester qui n'est jamais chez lui. Elle côtoie alors Adèle, petite française que M Rochester a recueilli, et Mme Fairfax, la femme de charge qui gère la maison.
Jusqu'au jour où M Rochester arrive. Je ne vous raconte pas la suite, ce serait gâcher.

Quelle histoire! J'ai adoré. Mais un petit bémol. Je ne sais pas si on le ressentait en lisant le livre mais en l'écoutant, je me suis aperçue que Jane posait énormément de questions à des personnes qu'elle ne connaissait pas et voulait des réponses, qu'elle n'obtenait pas toujours. Cela se passait lorsqu'elle arrivait à un nouvel endroit. En revanche, lorsque les gens la questionnait, parfois même si c'était des personnes proches de Jane, elle répondait succinctement. Et cela m'énervait un peu car elle ne donnait pas le change. Mis à part cela, rien à signaler, allez y.
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Tout le monde a un tête la folle histoire d'amour entre une Jane Eyre pas très jolie et son boss, le fougueux Rochester. Histoire d'amour contrariée rapport que le monsieur, il a déjà une épouse. La pauvrette est un peu ravagée du cervelet, et enfermée dans une des chambres du manoir (d'ailleurs, c'est assez amusant, parce que gros gros parallèle avec Downton Abbey pour ceux qui regardent la série).
Mais Jane Eyre, ce n'est vraiment pas qu'une histoire d'amour. C'est assez peu une histoire d'amour, dans le sens où on est loin de voir la romance occuper le devant de la scène. de toute façon, pas d'étreintes passionnées, pas d'expansion outre mesure de sentiments : on est en Angleterre, et c'est le XIXème siècle, diantre !
Jane, notre héroïne, est plutôt atypique. Loin de représenter la perfection, notamment en terme de standards de beauté de l'époque. Comme quoi la diversité existe, même (surtout ?) dans les classiques ! Parce que, pas de chance, Jane n'est pas jolie. Et ce depuis sa plus tendre enfance (qui n'a pas eu grand-chose de tendre, soit dit en passant).
Élevée par une tante suite au décès de ses parents, elle ne tarde pas à être placée en pension où ça ne va pas être rose tous les jours. Elle y restera quelques années, passant finalement du statut de pensionnaire à celui de maîtresse.
Sans le sou mais intelligente et déterminée, elle se risquera à quitter tout ce qu'elle connaît du monde pour obtenir un poste de gouvernante auprès de la petite Adèle, sur le domaine de Thornfield. le maître des lieux, Rochester, est rarement présent et il est aussi sombre que cynique et mystérieux.
Se fiant toujours à son sens moral, Jane va devoir évoluer dans ce monde inconnu qui s'ouvre à elle.
Jane Eyre est un pavé, mais un de ceux qui se savourent. Des descriptions de la lande brumeuse aux réflexions des personnages en passant évidemment par la passion amoureuse, tout est bon (comme dans le cochon).
Mais ce qui est pour moi le gros point fort de ce livre, ce sont les personnages. On a parlé de Jane, forte, indépendante, volontaire et pleine de principes, mais les autres personnages ne sont pas en reste.
Rochester possède cette passion brûlante dans tout ce qu'il entreprend, mais c'est finalement le personnage qui possède le plus de défauts : brillant, oui, mais surtout exigeant, autoritaire. Loin d'être très vertueux, il est lunatique, moqueur et n'aime pas grand-monde. Puis lui non plus n'est pas beau, mais ce qu'il n'a pas de grâce il le compense en charisme et présence.
St John est également un personnage particulièrement intéressant. Droit, sûr de lui, il résiste à toutes les tentations. Inflexible, exigeant, dur, froid et parfois presque despotique, il demeure plein de bonnes intentions et est encore pire envers lui-même, donc on lui pardonne.
Bref, Jane va en baver, mais à force de droiture et de détermination, elle arrivera néanmoins à trouver une vie qui lui convient.
J'ai tout de même eu parfois du mal avec le côté religieux et hyper moralisateur, mais malheureusement, difficile d'y couper dans les textes datant de cette période. J'aurais tout de même aimé qu'on voie davantage l'hypocrisie des grenouilles de bénitier qui sauvent les apparences davantage que leur âme.
Lien : http://delaplumeauclic.blogs..
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