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Critique de bina


bina
25 novembre 2012
Gyles Brandreth a toujours le chic de nous balader dans l'univers d'Oscar Wilde, et c'est encore avec plaisir que je retrouve le dernier roman qu'il vient d'écrire sur son auteur favori. Que de bons mots et aphorismes sortent de la tête d'Oscar, mais cette fois ils nous sont rapportés par Arthur Conan Doyle et non par Robert Sherard comme dans les précédents.

Conan Doyle est fatigué de son personnage de fiction, Sherlock Holmes, et doit faire face à des centaines de lettres de ces admirateurs et surtout de ses admiratrices, qui n'hésitent pas à demander conseil directement à Holmes pour résoudre leur problème. Il décide de prendre dix jours de vacances, dans une station thermale en Allemagne afin de répondre tranquillement à ces lettres. Dès son arrivée, il tombe sur...Oscar Wilde, lui-même en cure!!! Des vacances qui n'en seront pas, Wilde ne tenant pas en place.
Dans le courrier, Arthur et Oscar trouvent trois enveloppes en provenance d'Italie, de Rome (expédiées au 221b Baker Street!). A l'intérieur, une main momifiée, un doigt porteur d'une bague marquée des clés De Saint Pierre, et ce qu'ils pensent être une touffe de cheveux. Il n'en faut pas plus pour que le cerveau De Wilde se mettent en ébullition, et le voila parti à imaginer les crimes ayant pu se commettre au Vatican.
Nos deux auteurs-détectives répondent à cet appel anonyme, et nous les retrouvons plongés dans une aventure qui les conduit au plus près de l'entourage du pape.
L'imagination, les lectures et le pouvoir de déduction d'Oscar Wilde font à nouveau des miracles, tandis qu'Arthur Conan Doyle joue à son tour le rôle de faire-valoir de l'intelligence hors-paire De Wilde, ne voyant jamais où le ''maïtre'' veut en venir. Cependant, ce voyage, loin d'être de tout repos comme il l'avait souhaité, lui fournit l'inspiration pour sa prochine nouvelle holmesienne, et nous voyons apparaitre pour la première fois le personnage de Mycroft Holmes, à l'image d'Oscar WIlde.
Encore un petit plaisir de 400 pages, mais qu'on ne lâche pas tant qu'il n'est pas fini.
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