Mars...
Si proche de nous et qui hante notre imaginaire.
Ray Bradbury nous offre ces chroniques d'un pessimisme au long cours.
Ce sont les années 50, avec les plaies nord-américaines: racisme, ségrégation, anti-communisme, sentiment de toute puissance...
D'abord, les explorateurs... Puis, la colonisation.
Les colons de Mars, sont ceux d'une Amérique aussi brutalement consumériste que moralisatrice...
Ce qui s'est passé à l'échelle d'un continent, se reproduit à l' échelle de la planète rouge: les mêmes maux reviennent, encore amplifiés et multipliés.
La métaphore portée par ces chroniques a la clarté de cette Terre verte et lumineuse que scrutent les nouveaux martiens.
Mais Bradbury n'est pas Orwell: Il subsiste comme un espoir ténu en forme de souffle martien?
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