Un petit roman, très vivant, qui se lit rapidement.
Harold arrive dans un nouveau collège. Et là, les mauvais traitements qu'il subissait avant reprennent. Harold est victime de racisme. de racisme anti-roux. Cela peut faire sourire, mais le racisme anti-roux existe bien. En plus ça permet de montrer que le racisme, la discrimination, peut toucher tout le monde pour des raisons aussi futile et ridicule que la couleur des cheveux.
Cette histoire est tout en nuance l'air de rien : le populaire et méchant Matthieu a plus de sensibilité que ce qu'on pourrait croire, Harold n'est pas que victime et peu faire preuve de violence, Axelle a beaucoup de personnalité et n'est pas que la petite amie du mec populaire... Tous les personnages ne sont pas tout noir ou tout blanc. La frontière entre victime et bourreau est floue.
Alors il y a des clichés, bien entendu, des situations un peu faciles aussi, mais globalement cette histoire me semble suffisamment complexe pour refléter, du moins en partie, la complexité de la vie d'ado.
Commenter  J’apprécie         110