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Critique de jcjc352


La suite de « la foire aux immortels » se déroule 2 ans plus tard en 2025 et donc pour nous c'est le futur
On retrouve le même monde post-apocalyptique : de Paris on passe à l'hôtel Savoy à Londres et à Berlin ville encore murée qui subit des attaques à l'oeuf mais Bilal ne précise pas s'ils sont de Menk
Une histoire d'une journaliste, Jill, toxicomane ou à addiction médicamenteuse coincée entre réalité et cauchemars très sollicitée par les prétendants mâles et dont la réponse est pour le moins peu agréable Une histoire en deux partie dont l'une, narration explicative de Jill, par un sous titrage en lettre blanches sur fond noir qui fait penser au style télégraphique d'antan très en contraste avec les couleurs des dessins et l'autre par une écriture manuscrite que l'on réserve en général aux cartes postales. Une Jill à la plastique blanche comme le marbre assez réjouissante
Un Nikopol qui a retrouvé la raison et qui fait des cauchemars de prescience dans son hôpital psychiatrique avec un Gogol qui a perdu ses rayures, un Horus plus vindicatif que jamais de retour
Une palette de verts improbables dans les bâtiments baveux sur lesquels tranchent parfois des bannières/drapeaux très colorés ,verts contrariés par une hémorragie de sang
rouge et du blanc, couleur marbre de carrare pour le sang de l'alien.
Une magnifique case avec une vue aérienne du Tower Bridge gris verdâtre qui semble englué dans un nuage filamenteux de fumée et de toile d'araignée sur une Tamise
couleur ketchup éventé ou sauce western
Des portraits flashy de l'héroïne à la chevelure bleu curaçao, bleu que l'on retrouve sur ses mamelons, ses lèvres et ses larmes, de blacks afro-pakistanais à melon coloré et chemise jaune citron et cravate pistache, punky à crête de coq, d'hindou enturbanné à l'occidentale, un mystérieux informateur avec un masque steampunk et même une infirmière avec une croix rouge sur le derrière et qui s'appelle Lola : un festival de couleurs toutes les unes plus étonnantes que les autres
Des paysages ternes mélange de ville d'après-guerre et si possible des pays de l'est et de villes astroports futuristes bien fatiguées
Toujours en arrière-plan une police milice omniprésente ainsi que des militaires
Une suite à la hauteur de « la foire aux immortels » mais l'accent est mis sur Jill, une épopée à elle toute seule, et sur Nikopol, enfin libéré de Horus, et on voit poindre une idylle entre les deux monstres. le temps est aux vacances avec un Horus en short d'athlétisme chez lui en Égypte et un Gogol qui a retrouvé ses couleurs
Merveilleuse suite! On ne s'en lasse jamais
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