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Critique de popolalibraire
La puissance de la plume de Philippe Besson qui fait toujours mouche dans mon coeur de lectrice. Ce roman m'a happé de bien des façons. le narrateur, un jeune garçon presque adulte nous raconte son été, l'amour de la glande au bord de la plage, la découverte d'un nouvel ami, une tendresse de vacances aussi.
J'ai aimé vivre l'été au coeur de l'hiver. J'ai eu un chat sur les jambes pour me réchauffer comme si c'était le soleil sur le plage. Ça donne encore plus l'illusion d'été 😅
J'ai aimé le narrateur et sa présence dans l'instant. On oublie sa vie en dehors de ces vacances, on oublie ses soucis en dehors de la plage. On pense bien entendu quelques fois au futur à l'épée de Damoclés que l'auteur met sur ses personnages comme dans Paris-Briançon. Et cette épée rend tous les mots plus intenses, tous les instants plus vivants et réels. Nous devenons un membre du groupe. J'ai senti le sable, le goût du sel, et même un peu de sable qui crisse entre mes dents. J'ai aimé partagé ces après-midi de glande sur la plage et encore plus leurs soirées de danse et d'ivresse dans la discothèque du coin.
L'oubli du quotidien a été là dans ses pages et puis plus le nombre de pages à lire se réduit plus la gorge se serre car la vie sérieuse, adulte, quotidienne nous rattrape en même temps qu'elle rattrape les personnages. Comme si ils percutaient un mur de vie d'adulte d'un coup, et ce mur, c'est la couverture qui referme le livre sur eux... Bam !
Merci Philippe Besson pour cette intensité qui me saisit à chacun de vos romans.
J'ai retrouvé aussi dans ce roman un petit goût de Victor Jestin. Si vous ne connaissez pas cet auteur et que vous avez, vous aussi aimer Un soir d'été de Philippe Besson.
Allez-y pour rester un peu dans l'été et dans l'adolescence.
J'ai aimé vivre l'été au coeur de l'hiver. J'ai eu un chat sur les jambes pour me réchauffer comme si c'était le soleil sur le plage. Ça donne encore plus l'illusion d'été 😅
J'ai aimé le narrateur et sa présence dans l'instant. On oublie sa vie en dehors de ces vacances, on oublie ses soucis en dehors de la plage. On pense bien entendu quelques fois au futur à l'épée de Damoclés que l'auteur met sur ses personnages comme dans Paris-Briançon. Et cette épée rend tous les mots plus intenses, tous les instants plus vivants et réels. Nous devenons un membre du groupe. J'ai senti le sable, le goût du sel, et même un peu de sable qui crisse entre mes dents. J'ai aimé partagé ces après-midi de glande sur la plage et encore plus leurs soirées de danse et d'ivresse dans la discothèque du coin.
L'oubli du quotidien a été là dans ses pages et puis plus le nombre de pages à lire se réduit plus la gorge se serre car la vie sérieuse, adulte, quotidienne nous rattrape en même temps qu'elle rattrape les personnages. Comme si ils percutaient un mur de vie d'adulte d'un coup, et ce mur, c'est la couverture qui referme le livre sur eux... Bam !
Merci Philippe Besson pour cette intensité qui me saisit à chacun de vos romans.
J'ai retrouvé aussi dans ce roman un petit goût de Victor Jestin. Si vous ne connaissez pas cet auteur et que vous avez, vous aussi aimer Un soir d'été de Philippe Besson.
Allez-y pour rester un peu dans l'été et dans l'adolescence.
