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Critique de Les_livres_d_Anne
Marion part avec son compagnon pour un road trip d'un an en Australie. Son aventure australienne n'est pas vraiment le sujet de son roman. Elle nous livre surtout ses difficultés à revenir d'une telle expérience.
Elle nous raconte le cheminement personnel qu'elle a dû faire pour retrouver une stabilité dans sa vie en France. Dès la quatrième de couverture, elle nous "invite à emprunter ce même chemin, celui de l'exploration intérieure et de la pleine conscience de soi".
Formée à plusieurs techniques de développement personnel, j'ai très vite été gênée par le discours de l'auteure. Je ne vais pas citer tous les passages, deux suffiront.
Page 94, l'auteure affirme "tout l'intérêt d'entamer un travail dès l'entrée dans l'âge adulte, quand la déconstruction est encore possible ! Il n'est jamais trop tard pour se prendre en main ou apprendre sur soi, mais je trouve que passé un certain âge (?), on peut bien évidemment toujours s'améliorer, mais déconstruire des idées ou des schémas qu'on a répété de nombreuses années, me semble plus difficile à accepter…". Je ne vous cache pas que quand j'ai lu ce passage, j'ai fait un bond. Une thérapie est intéressante à n'importe quel âge. Avec l'expérience et les accidents de la vie, la personne a plus de recul et le travail est souvent plus profond. A bientôt 55 ans, j'ai déjà fait 4 thérapies. Certains problèmes reviennent à chaque fois, mais ma façon de les aborder se fait dans un état de conscience beaucoup plus évolué et plus profond. Je m'arrêterais là car je pourrais en parler pendant des heures !
Plus loin, l'auteure affirme que "l'herbe est plus verte ailleurs". Comme le dit Julien Aime, dans son magnifique roman "Les chats ont neuf vies, j'en aurai qu'une", l'herbe n'est pas plus verte ailleurs, elle est plus verte là où elle est arrosée !
Vous l'aurez compris, ce livre est une grosse déception…
Elle nous raconte le cheminement personnel qu'elle a dû faire pour retrouver une stabilité dans sa vie en France. Dès la quatrième de couverture, elle nous "invite à emprunter ce même chemin, celui de l'exploration intérieure et de la pleine conscience de soi".
Formée à plusieurs techniques de développement personnel, j'ai très vite été gênée par le discours de l'auteure. Je ne vais pas citer tous les passages, deux suffiront.
Page 94, l'auteure affirme "tout l'intérêt d'entamer un travail dès l'entrée dans l'âge adulte, quand la déconstruction est encore possible ! Il n'est jamais trop tard pour se prendre en main ou apprendre sur soi, mais je trouve que passé un certain âge (?), on peut bien évidemment toujours s'améliorer, mais déconstruire des idées ou des schémas qu'on a répété de nombreuses années, me semble plus difficile à accepter…". Je ne vous cache pas que quand j'ai lu ce passage, j'ai fait un bond. Une thérapie est intéressante à n'importe quel âge. Avec l'expérience et les accidents de la vie, la personne a plus de recul et le travail est souvent plus profond. A bientôt 55 ans, j'ai déjà fait 4 thérapies. Certains problèmes reviennent à chaque fois, mais ma façon de les aborder se fait dans un état de conscience beaucoup plus évolué et plus profond. Je m'arrêterais là car je pourrais en parler pendant des heures !
Plus loin, l'auteure affirme que "l'herbe est plus verte ailleurs". Comme le dit Julien Aime, dans son magnifique roman "Les chats ont neuf vies, j'en aurai qu'une", l'herbe n'est pas plus verte ailleurs, elle est plus verte là où elle est arrosée !
Vous l'aurez compris, ce livre est une grosse déception…
