Intriguée par les résumés de plusieurs des romans de Beauchemin qui me sont passés entre les mains à la médiathèque, c'est le premier que j'emprunte. Sa 4e de couv qui compare le frère du narrateur à un petit oiseau fragile et fantasque m'a touchée personnellement et j'étais curieuse. Tout le récit a ensuite tenu sa promesse. Il ne s'y passe pas grand chose, c'est juste un succession de courts chapitres/tranches de vie sur le quotidien du narrateur à la campagne avec son frère, sa femme, leur chien, leur chat et leurs voisin·es. le frère est schizophrène, et le narrateur rend compte de ses éclairs de lucidité comme de ses crises avec une douceur à crever le coeur. J'ai beaucoup aimé ce récit pour sa simplicité, sa tendresse et son humour.
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