Après avoir relu l'an dernier
Vipère au poing je poursuis avec
la mort du petit cheval, on retrouve les personnages avec quelques années de plus mais le fil conducteur est toujours bien présent. Comment vivre avec ce passé ? faut il enterrer la hache de guerre ou enfoncer le clou une bonne fois pour toute ?
On ressent une fois encore à la lecture de ce roman toute la haine, la douleur mais aussi la peine de ne pas avoir eu une enfance heureuse et choyée, ce manque d'amour maternel, ce manque d'une vraie famille aimante et aimée. Peut être moins puissant que dans
Vipère au poing certes, et pourtant comme tout le monde : l'adulte est l'enfant qu'il a été. Je vous laisse imaginer donc les adultes que sont devenus ces trois frères avec une telle mère.
J'ai bien aimé retrouvé la plume d'
Hervé Bazin, l'ambiance de cette époque , la ténacité et le courage des deux frères (on exclut
Marcel qui a choisi définitivement son clan) face à leur mère qui leur a joué un sale coup. Je n'en dis pas plus pour garder la part de mystère pour ceux qui voudraient lire ce roman.
Je pense lire le dernier volet quand il me tombera dans les mains dans un an peut être un peu d'espace pour digérer tout ça.
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