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Critique de michelblondeau


Lu dans l'édition française originale (CLA n°58, éditions Opta, 1975).
Roman un peu bizarre, très brillant côté idées et très plat côté style, avec une intrigue un peu mince et des remplissages à l'aide de péripéties secondaires inutiles. D'où une lecture parfois un peu pénible, on passe rapidement les chapitres du milieu pour arriver à la résolution finale.
Ces réserves faites, il reste une excellente anticipation du lointain, ou pas si lointain, futur de la planète et de l'humanité. Une Terre dévastée sur le plan écologique, surpeuplée par une humanité dégénérée (au sens littéral : variante génétique à quatre orteils et sans mélanine, devant vivre dans des cités souterraines), civilisation décadente qui survit grâce aux restes d'une technologie avancée qu'elle ne maîtrise plus très bien. Et dans ses marges, nouveaux primitifs survivant en parasites à la surface de la planète, la promesse de renouveau de l'espèce.
T.J. Bass renouvelle les visions de H.G. Wells (dans "La Machine à explorer le temps") avec une touche d'idées contemporaines - on peut voir ses Broncos comme une métaphore du rêve hippie, et la finale du roman fait penser de manière troublante à une chanson de Neil Young, ("Flying Mother Nature's silver seed to a new home in the sun", After the Gold Rush). On est au début des années 1970, la conscience écologiste mûrit dans les cerveaux les plus avancés de la société occidentale, certains pressentent déjà l'avenir effrayant de la société techniciste... Ce roman parle de tout cela, et comme tout cela est encore d'actualité, il peut encore éveiller quelque chose dans l'imaginaire du lecteur de maintenant.
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