L'immensité des titres qui vous attendent en octobre !
Elle s'illustre par le grand retour de Philippe Collin & Sébastien Goethals avec L'Escamoteur : une plongée dans la France des années 1970 où un homme veut piéger Action Directe. Anke Feuchtenberger arrive chez Futuropolis avec son grand oeuvre, La Camarade Coucou : une enfance et une adolescence en Allemagne de l'Est. Anne Defréville nous offre une version illustrée du grand roman de Joseph Kessel : le Lion. Et Alain Bujak & Elliot Royer enquêtent, eux, sur la disparition des lignes de chemin de fer : Silence sur le quai !
Joseph KesselHenri BarbusseErnst JüngerRoland Dorgelès/5
4 notes
Résumé :
S'adressant aux auteurs ici réunis, Jean-Pierre Guéno s'interroge : «Vos romans sont-ils vraiment des romans ?
Ils sont avant tout le fruit d'une expérience vécue, d'un cauchemar ineffable, de vos souvenirs inscrits, incrustés au jour le jour, dans la boue et dans la vermine des champs de carnage, dans votre mémoire, dans votre regard, dans votre chair, dans vos notes et dans vos journaux intimes, dans vos lettres, dans vos carnets de tranchée...
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Ils sont avant tout le fruit d'une expérience vécue, d'un cauchemar ineffable, de vos souvenirs inscrits, incrustés au jour le jour, dans la boue et dans la vermine des champs de carnage, dans votre mémoire, dans votre regard, dans votre chair, dans vos notes et dans vos journaux intimes, dans vos lettres, dans vos carnets de tranchée...
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Citations et extraits (3)
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A une époque, je croyais que le pire enfer de la guerre ce sont les flammes des obus, puis j'ai pensé longtemps que c'était l'étouffement des souterrains qui se rétrécissent éternellement sur nous. Mais non, l'enfer, c'est l'eau.
-J'suis pas sale comme ça dans l'civil, disait-il
-Ben mon pauv' vieux, ça doit salement t'changer ! dit Barque
- Heureusement, renchérit Tirette, parce qu'alors, en fait de gosses, tu f'rais des petits nègres à ta femme !
-Ben mon pauv' vieux, ça doit salement t'changer ! dit Barque
- Heureusement, renchérit Tirette, parce qu'alors, en fait de gosses, tu f'rais des petits nègres à ta femme !
-Ainsi tout serait arrangé pour Pâques et on pourrait commencer à oublier la guerre
-Pas cela, fit Bertin
Et, les yeux fixés sur soeur Claire
-Ne pas oublier, voulais-je dire. Les hommes oublient beaucoup trop vite.
-Pas cela, fit Bertin
Et, les yeux fixés sur soeur Claire
-Ne pas oublier, voulais-je dire. Les hommes oublient beaucoup trop vite.
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Mais si, vous connaissez Joseph Kessel !
Avec son neveu, il est l'auteur des paroles d'un hymne à la révolte et à la résistance écrit à Londres dans les années 40 :
L'affiche rouge
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Le chant des partisans
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