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Critique de Laureneb


Dans l'oeuvre De Balzac, du moins dans ses nouvelles ou courts récits, l'amour est rarement heureux, pour les femmes il finit souvent mal. Les femmes adultères doivent être punies, et leurs fautes retombent sur leurs enfants, conséquences de ses amours coupables.
Cette femme amoureuse n'est plus au début du récit, elle s'efface, au sens propre propre même en se dissimulant sous ses vêtements stricts et noirs. Ses désirs ont disparu, elle n'a plus de corps ni de sensualité, au contraire, elle souffre dans sa chair. Et elle n'a plus d'envie, elle ne vit plus que pour ses enfants, ses deux fils sur lesquels elle a reporté toute son affection. La peinture des relations maternelles est à la fois douce, sensuelle et triste, la maladie teintant ces liens d'urgence. Pour ces enfants, il faut grandir en quelques mois, quitter l'insouciance et les jeux enfantins pour s'instruire et s'engager. le fils aîné murit de voir sa mère mourir
Le tragique de la situation est renforcé par la beauté du paysage et de la propriété, où les couchers de soleil sur la Loire s'admirent de la terrasse fleurie d'une magnifique propriété. Ces très belles descriptions ont donc elles aussi un rôle dans l'histoire.
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