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Critique de marietjf


Les Républicains espagnols fuient leur pays soumis par Franco. Certains tentent de passer la frontière par le rail et Cerbère, juste après la frontière, est leur premier point de chute.

On y trouve Montserrat, une orangère - ouvrière des oranges -, lumineuse jeune femme à la tête de la révolte des ouvrières et impliquée dans des missions de résistance. Et José, un peintre alcoolique à la recherche de la beauté, égaré dans le grand hôtel local qui semble servir de refuge aux fuyards républicains.

Carles est l'un d'eux. A son tour, il va recueillir Walter, philosophe sous morphine, et sa sacoche précieuse. Ces personnages se croisent, s'évitent, que cachent-ils ? Quel rôle jouent-ils ? Chacun pose un regard sur le conflit qui approche, sur les hommes et leur tendance à la guerre... Que va t-il rester ? Où est la beauté du monde ?

Dès les premières pages, j'ai été comme envoûté par le dessin de Thomas Azuélos. Un personnage féminin qui irradie, qui aimante le lecteur, un dessin sobre, où le noir est omniprésent, le vert et le jaune étant les seules couleurs vraiment visibles.

Un peu dérouté par la dernière partie - mais qui m'a permis d'en savoir plus sur la présence russe en Espagne à cette époque - je reste sous le charme de Montse et d'un univers graphique qui monte en intensité, comme l'orage qui annonce l'inévitable.
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