Moi, Lorenza, alias Serafina Cagliostro

Ce livre n'a pas été une déception mais il s'en est fallu de peu. Déjà on s'attend à un journal intime, je me doutais bien que c'était une invention de l'auteur, mais ce n'est pas dit dans le résumé, ce qui peut faire passer le livre pour une imposture. Connaissant les théories sur Serafina, je n'ai pas eu cette déception. Seuls quelques événements et moments amusant ont parfois relevé ce récit ennuyeux. le style de l'auteur est parfois un peu lourd, mais le plus gros problème de ce roman est que si on ne connaît pas un minimum l'Histoire de France et les personnages de l'époque dont ceux mêlés à l'affaire du collier, on est vite, mais alors très vite perdu. Ce qui n'a pas été mon cas, et qui par conséquent, n'est pas le problème que j'ai eu avec ce roman. Mon problème est que Lorenza qui est devenue Serafina, pouvait peut être donner le change dans le monde, mais elle ne le donne certainement pas dans les écrits. Ce journal intime ressemble plus à celui d'une adolescente qu'à celui d'une femme qui fréquente les plus grands des royaumes qu'elle visite. le ton qui se voudrait affecté, parait niais et enfantin. J'ai parfois eu envie de la secouer, et de lui dire d'ouvrir les yeux et de grandir. J'ai néanmoins passé parfois de bon moment, comme celui où elle rencontre le marquis de Sade à la Bastille, et le fait qu'elle s'amuse qu'on la considère comme pure et innocente. Un ouvrage qui se laisse lire, mais qui tombe à plat coté passionnant et intense. le ton m'a paru lent et ennuyeux par moment, les seuls moments qui sont intenses sont ceux du récit de leur fuite. Même si le récit de faits historiques pourrait attirer des passionnés d'histoire de France qui connaissent les personnages, comme moi, la plongée dans les pensées de cette adulte niaise et ennuyeuse de cette femme rend le livre pesant.
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