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Critique de Anneceso
Une trentenaire en perdition malgré son métier valorisant, une amie malade qui demande de l'aide, un voyage salvateur au Népal.
Un livre qui me laisse très mitigée tout autant par rapport à sa forme qu'à son contenu. En effet, si l'on considère cet ouvrage comme un roman, l'intrigue et la construction des personnages apparaissent comme très faibles, émaillées de clichés: le voyage au Népal, l'amie qui a un cancer, les personnages rencontrés lors du périple de l'héroïne tous plus sages les uns que les autres. Quant à l'héroïne, complètement autocentrée, capricieuse et puérile, cela paraît miraculeux qu'elle parvienne à changer sa vision du monde en une semaine.
Le propos, qui par moment ne manque pas d'intérêt et pousse à la réflexion, pose également problème. Est-on responsable d'une grave maladie? Peut-être un mal-être profond peut aller en ce sens, mais qu'en est-il des causes environnementales et génétiques? Sous couvert de personnages médecins et scientifiques, l'auteure donne une validité à leurs propos qui n'existe que dans son imagination. Intellectuellement, j'ai trouvé le procédé plutôt malhonnête.
Egalement, je m'interroge sur l'attitude prônée face au monde: une sorte de passivité protectrice. La colère ne serait donc que le reflet de ce que nous n'avons pas réglé en nous et qui ferait miroir chez l'autre, mais la colère et la révolte ne sont-elles pas parfois nécessaires? Tout dépend du contexte à mon sens.
Ce livre simplifie bien trop les choses, comme trop souvent les feel-goods, même si, contrairement à d'autres, les injonctions au bonheur sont mieux enveloppées.
Un livre qui me laisse très mitigée tout autant par rapport à sa forme qu'à son contenu. En effet, si l'on considère cet ouvrage comme un roman, l'intrigue et la construction des personnages apparaissent comme très faibles, émaillées de clichés: le voyage au Népal, l'amie qui a un cancer, les personnages rencontrés lors du périple de l'héroïne tous plus sages les uns que les autres. Quant à l'héroïne, complètement autocentrée, capricieuse et puérile, cela paraît miraculeux qu'elle parvienne à changer sa vision du monde en une semaine.
Le propos, qui par moment ne manque pas d'intérêt et pousse à la réflexion, pose également problème. Est-on responsable d'une grave maladie? Peut-être un mal-être profond peut aller en ce sens, mais qu'en est-il des causes environnementales et génétiques? Sous couvert de personnages médecins et scientifiques, l'auteure donne une validité à leurs propos qui n'existe que dans son imagination. Intellectuellement, j'ai trouvé le procédé plutôt malhonnête.
Egalement, je m'interroge sur l'attitude prônée face au monde: une sorte de passivité protectrice. La colère ne serait donc que le reflet de ce que nous n'avons pas réglé en nous et qui ferait miroir chez l'autre, mais la colère et la révolte ne sont-elles pas parfois nécessaires? Tout dépend du contexte à mon sens.
Ce livre simplifie bien trop les choses, comme trop souvent les feel-goods, même si, contrairement à d'autres, les injonctions au bonheur sont mieux enveloppées.
