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Critique de jeunejane


le roman commence en 2013. Un mari retrouve sa femme morte au pied des escaliers. Il prévient la police et le médecin.
Ensuite, les années défilent à partir de 1963.
Louise travaille comme serveuse dans un bar de village.
Elle rencontre René dans un bal. Il est garagiste.
Leur relation les conduit au mariage. À cette époque, il semble que ce soit la seule façon de se libérer de l'autorité des parents.
Au début, leur relation est passionnelle. Louise devient mère au foyer.
Ensuite , insidieusement, René va changer et devenir froid, séducteur avec les autres femmes .
Louise accepte sans broncher. Elle espère toujours qu'il va changer.
René ne va pas changer et va se transformer en une véritable machine perverse de destruction mentale. Son seul but, asservir Louise pour en faire son souffre douleur.
Pas de coups ou rarement.
Les enfants devenus grands assistent à cette humiliation de leur mère.
Le roman est admirablement écrit et construit.
Les chapitres commencent par l'année où les évènements vont se dérouler avec quelques éléments qui situent des faits importants en France et dans le monde. Ils sont particulièrement bien choisis et très courts.
Le récit est parsemé de poèmes qui expriment une douleur de femme maltraitée. On se doute que Louise s'est exprimée à travers ces mots.
Les poèmes vont révéler leur importance à la fin du livre.
L'auteur nous présente avec beaucoup d'empathie une femme trop faible pour réagir et prendre sa vie en mains.
Dommage que Louise avait cette faiblesse de vivre sous le joug d'un homme.
J'ai admiré le pouvoir de l'auteur, Mathieu Albaïzeta de ne pas juger la situation , de la décrire en développant les rouages qui mènent à un tel martyre.
Le récit est très habilement mené et je n'ai pas pu m'empêcher de lire assez vite car je désirais vraiment que Louise se secoue mais j'ai quand même eu une petite satisfaction de vengeance à la fin. Je n'en dirai pas plus.
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