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Critique de cecilestmartin



Aaliya Saleh, le personnage de Les vies de papier, est une femme courageuse, libre qui vit dans un Liban où la guerre semble ne jamais devoir cesser. En ce début d'année, la septuagénaire fait un retour sur sa vie, ses années d'enfance puis de femme mariée – très peu épanouissante. Assez tôt veuve, elle s'est complètement réalisée grâce à son emploi de libraire et ses nombreuses traductions en arabe – une par an environ – de romans.
Malgré la pression familiale, Aaliya a réussi à conserver son logement qui s'avère un véritable refuge. Elle est restée très à distance de ses voisines Fadia, Marie-Thérèse et Joumana – fuyant la relation, préférant vivre cachée que de s'exposer. Les années se sont écoulées, avec son amie Hannah à ses côtés, elle a organisé son quotidien autour de la littérature, empilant dans son appartement livres et traductions.
J'ai été enthousiasmée par certains passages et vraiment sensible au parcours d'Aaliya – un personnage qui s'oublie difficilement. Souvent touchée par ce qu'elle traverse, émue par son amour de la littérature, j'ai souhaité aller jusqu'au bout par loyauté pour elle et son extraordinaire pulsion de vie. Mais la lecture de ce roman nécessite aussi une érudition qui m'a parfois fait défaut et l'accumulation de références m'a un peu lassée par moments. Sans doute, faut-il être davantage disponible que je l'étais pour totalement savourer cette lecture qui s'est avérée laborieuse pour moi.
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