Un livre étonnant et drôle à la fois sur les principes de justice fait aux animaux considérés comme des délinquants.
Au moyen-âge, il n'était pas rare qu'un porc, un boeuf, un cheval ou même des insectes ou autres nuisibles se retrouvent incarcérés en attente de leur procès pour avoir mangé, encorné et tué un humain ou détruit des récoltes.
Pour certains, la sentence annoncée, ils étaient le plus souvent pendus ou brûlés.
Pour d'autres, comme il est difficile de les attraper c'est une excommunication qui était prononcée.
Évidemment, il y avait souvent dans ces situations des procès en sorcellerie mais au 15ème siècle une voix s'élève pour défendre les animaux en avançant le fait s'ils ne peuvent être responsables puisque exempts dew notions de bien et de mal.
Il est amusant de lire en dernier paragraphe les quelques mots de l'auteur :
"Dans un siècle d'activité intellectuelle comme le nôtre, on est à se demander si nos aïeux n'avaient pas bien du temps à perdre pour le dépenser à de semblables absurdités."
Alors que reviennent des procès pour chants de coqs, bruits de tracteurs ou encore odeur de fumier.
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Oyez à tous ! Aujourd'hui on se retrouve pour parler un peu d'une pratique bien étrange du Moyen-Âge (et pas que) les procès d'Animaux !
Les procès intentés aux animaux étaient des procès dans lesquels l'accusé était un animal qui se voyait reprocher un délit, un crime ou un dommage comme il l'aurait été à un être humain, en principe seul sujet de droit ou justiciable
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L’exécution était publique et solennelle; quelquefois l’animal paraissait habillé en homme.