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EAN : 9782381671505
208 pages
Scrineo (09/02/2023)
3.53/5   51 notes
Résumé :
Un feel good moderne et rafraîchissant !

À quinze ans, Ann mène une vie tranquille et heureuse avec sa petite sœur et ses parents. Des parents en or : une mère actrice et attentionnée, un père sage-femme et bienveillant... Une famille unie !

Jusqu'au jour où Ann découvre que sa mère adorée trompe son père avec le metteur en scène de sa prochaine pièce. Et là, tout bascule : adieu les questionnements adolescents et l'insouciance...
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
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Ann, bientôt quinze ans, est une ado pleine de peps qui vit à Amiens, au sein d'une famille unie, aimante. Son père, Denis, est sage-femme à l'hôpital, sa mère, Léa, actrice, elle a une petite soeur Carmen, huit ans. Depuis l'école primaire, elle partage confidences et fous rires avec sa meilleure amie, Maelle. Brutalement, le monde d'Ann s'écroule alors qu'elle intercepte un texto destiné à sa mère : quelques lignes plus qu'épicées qui ne laissent nul place au doute : Léa trompe son père avec Laurent, son metteur en scène.
Et voilà que Léa annonce à Ann que la troupe dans laquelle elle joue participe à un projet de la Région qui se tiendrait dans un lycée ! Un projet bientôt confirmé : Ann apprend la nouvelle lors d'un week-end à Londres avec ses parents et Maelle. La troupe viendra jouer dans son lycée....
Ann rejette brutalement Léa, sa mère, sa confidente de toujours avec laquelle elle n'a pas réussi à s'expliquer sur le contenu du texto, mais aussi Léa l'actrice, qui intervient et joue dans le lycée d'Ann, qui ressent son attitude comme particulièrement intrusive. Quelle sera l'attitude des élèves, filles et garçons, lorsqu'ils verront jouer Léa et sa troupe ? Et pourquoi Maelle, l'amie de toujours, n'apporte-t-elle pas à Ann un soutien plus que nécessaire ?
Hop hop hop l'amour est un roman jeunesse qui met en scène une ado sympathique qui brusquement perd ses repères, une ado en pleine crise, qui doute, imagine, tombe amoureuse... Un roman agréable à lire : Julie Lerat-Gersant, l'autrice, dépeint avec justesse les sentiments de l'adolescente, ses tourments, ses émotions en montagnes russes. Elle nous fait découvrir le monde du théâtre grâce à la troupe de Laurent et Léa ; et, avec beaucoup d'habileté, fait en sorte que ce monde du théâtre, avec son langage, ses codes, ses conventions, vienne « percuter » brutalement le monde des certitudes bien ancrées de l'adolescente, lui ouvrant les yeux et lui donnant à revoir ce qu'elle connaissait depuis l'enfance.
Hop hop hop ! un petit tour, et la vie reprend son cours.

Un roman qui tourne résolument le dos à la déprime, qu'on imagine bien sous forme d'une pièce de théâtre, mise en scène et jouée par une troupe d'ados pleins d'enthousiasme !

Je remercie l'équipe de Babelio et les éditions Scrinéo pour l'envoi du roman Hop hop hop l'amour dans le cadre d'une Masse critique privilégiée.
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Ann, quinze ans, a toujours pensé qu'elle avait eu de la chance au tirage au sort des parents : entre son père sage-femme et sa mère actrice de théâtre qu'elle adore et avec qui elle partage tout, elle vit une adolescence heureuse dont le plus grand souci est de n'avoir encore jamais embrassé de garçon. Mais quand elle tombe par hasard sur un texto adressé à sa mère et qu'elle n'aurait pas dû voir, sa vie bascule : alors comme ça sa mère est capable de tromper son père, de ruiner leur vie de famille et de faire comme si de rien n'était ? Et en plus il va falloir supporter qu'elle vienne jouer avec sa troupe dans son lycée dans le cadre d'une résidence artistique ?

Hop hop hop l'amour est un roman adolescent aussi gai et sans chichi que son titre. Dès les premières pages on est plongé dans la drôle de famille de Ann (sans e, c'est sa mère qui a choisi en référence à son film culte) et on adopte bien vite cette jeune fille plutôt mure pour son âge, ses parents fort sympathiques, sa meilleure amie grande gueule Manelle et sa petite soeur toute mignonne Carmen. le ton est plein d'humour, l'histoire attachante, les portraits des personnages suffisamment bien croqués pour qu'on ait l'impression de les connaître et les pages se tournent toutes seules. C'est un récit plutôt classique, mêlant imbroglios familiaux (le monde de Ann qui s'écroule quand elle découvre que sa mère trompe son père), histoires de lycée et recherche du premier amour mais l'auteure le raconte sans aucune mièvrerie, avec la bonne distance et sans chercher à en faire trop pour sonner à tout prix "ado".

Au fil des pages, des thématiques plus fortes émergent, la vie de famille et le couple, les enfants dont on rêve et la réalité des relations parfois complexes entre parents et adolescents. Les premières bêtises, fugue ou soirée trop arrosée, l'âge où on se cherche, où croiser sa mère au lycée peut être synonyme de honte absolue, les fâcheries entre copines qui peuvent vite prendre un caractère insurmontable et puis parfois une rencontre, une confrontation avec un monde différent du sien qui peuvent faire grandir et réaliser que finalement même avec tous ses défauts sa famille n'est pas si mal. On pourrait reprocher à ce roman de ne pas être très original mais il possède un ton bien à lui et je l'ai dévoré avec grand plaisir sans jamais m'ennuyer. Je garderai aussi un bon souvenir de cette famille atypique, finalement ce n'est pas si souvent qu'un roman pour adolescents met en scène une mère artiste et la réalité de ce que ce métier peut entraîner comme contraintes.

Une chouette lecture, rafraichissante et sympathique, à recommander aux jeunes comme aux adultes. Pas de complaisance ni de sentimentalisme ici, juste une tranche de vie que l'auteure nous fait partager et un joli portrait d'adolescente qui aura un peu grandi au fil des pages. A découvrir, je lirai avec grand plaisir les prochains titres de cette auteure.
Merci à Babelio et à Scrineo pour la Masse Critique privilégiée qui m'a permis de rencontrer ce roman.
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Ann est en seconde, sa mère est actrice, son père sage-femme, sa soeur est adorable. Elle a une meilleure amie sur qui compter et des vues sur un garçon mignon. Bref, tout va pour le mieux. Jusqu'à ce qu'elle tombe sur un SMS étrange sur le téléphone de sa mère et là, tout va de mal en pis… Les péripéties s'enchaînent !

Voilà un petit roman sympa.
Le scénario est simple, la plume de Julie Lerat-Gersant donne le sourire. C'est un brin stéréotypé, mais qui l'histoire tape tellement dans le mille ! Je pense que plein d'ados pourraient s'identifier à toutes ces situations au fond de vérité.
Les personnages sont sincères et touchants, ils représentent bien les ados d'aujourd'hui.
Quelques passages sont même assez comiques ! Et j'ai aimé le fait que le théâtre prenne une place importante dans l'intrigue.

Néanmoins, on voit que c'est le premier roman de l'autrice, déjà comédienne et dramaturge. le début du livre n'était pas vraiment prenant, c'était assez plat, avec beaucoup de descriptions… Mais sur la deuxième moitié du livre, c'était vraiment bien mieux :)
Et deuxième point : Les concordances d'âge sont parfois étranges : Ce roman est conseillé dès 14 ans et met à l'honneur des personnages de seconde qui, je trouve, ont parfois des réactions ou des comportements d'ados plus âgés (par exemple : je ne dis pas que les secondes ne fument pas dans la réalité, mais c'est un peu cliché le fait que 80% des élèves fument).

Enfin pour terminer, un grand bravo à l'autrice pour son premier roman ! Et merci à Scrineo qui m'a envoyé ce livre ainsi qu'à l'équipe Babelio pour l'organisation de l'opération masse critique privilégiée:)
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Hop hop hop l'amour ! est un roman à mettre entre toutes les mains. Si, si, je vous assure. Je n'irai pas, comme le quatrième de couverture, le présenter comme un roman « feel good », je dirai simplement que cela fait du bien, de temps en temps, de rencontrer une héroïne ordinaire, que l'on pourrait croiser dans presque tous les lycées.
Sauf que… ce n'est pas aussi simple. Les parents d'Ann et de Carmen sont un peu hors-norme, lui est sage-femme, elle est comédienne. Et voilà qu'elle et la troupe à laquelle elle appartient vont jouer dans le lycée de sa fille, sur le thème de l'amour et des premières fois (non, ce n'est pas un sujet aussi scabreux qu'il y paraît). Pire – bien que là, pour une adolescente, ce soit déjà terrible – elle a découvert récemment que sa mère trompe son père avec le metteur en scène de la troupe. S'en est trop, et pour la première fois, cette adolescente sans problème se retrouve submergée par ce à quoi elle est confrontée.
Que dire, que faire ? Je dirai qu'elle réagit exactement comme une adolescente. Et cette « crise » pourra en déstabiliser certains. Elle sera confrontée à d'autres événements non pas extraordinaires mais terriblement ordinaires – grandir, c'est cela aussi, être confronté(e) à la banalité de la vie.
Et puis… viendra l'intrusion du théâtre dans le lycée, qui amènera les lycéens à écouter, à écouter vraiment ce que les autres ont à dire, à se confronter, à leur tout, à leurs propres idées reçues. N'est-ce pas tout aussi important ?
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Envie de vous plonger dans le monde de l'adolescence? Lisez ce roman !
Vous ferez connaissance de la narratrice, Ann, presque 15 ans.
Comme son titre l'indique, ce roman est pétillant, dynamique, rythmé et l'illustration corrobore cette impression. Sous une apparence légère, l'auteur dresse un portrait juste de l'adolescence : Ann répond à tous les critères d'une ado en crise : exagération, peur, mensonges, sentiments exacerbés, questionnements, rêves, désirs...
Mais j'ai trouvé cette ado très attachante car sa fragilité est bien réelle et bien décrite..
Ce roman est crédible car l'auteure place l'héroïne dans ses différents milieux scolaire, familial, social et on assiste à l'évolution de ses relations avec sa famille, avec l'école et son entourage amical.
les sujets abordés sont actuels et universels, ils concernent aussi bien les adultes que les ados et l'auteure démontre l'importance du dialogue, de la communication.
Sans faire la morale, en gardant le franc-parler des ados, elle met en garde contre les dangers qui les guettent, elle met en évidence les questions qu'ils se posent sur leur avenir, sur la sexualité, sur la "première fois".
Ce livre, relativement court, se lit très vite et peut constituer une base de dialogue entre parents et enfants. Les ados seront séduits par le langage moderne, les allusions aux réseaux sociaux, au monde virtuel. Quant aux adultes, ils ne résisteront pas au côté affectueux, au côté familial.
Et j'ai adoré les références à la poésie, au théâtre qui accentuent la dimension affective du récit.
Un grand merci à la masse critique de Babelio et aux éditions ScriNeo de m'avoir permis cette lecture.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
- Je m'appelle Laurent, j'ai trente-neuf ans. Je suis acteur et metteur en scène.
Les élèves se jettent des regards interrogateurs. Pourquoi un acteur fait-il irruption dans notre classe en plein cours de maths ? Je ne suis pas surprise, mais je dois bien être la seule. C'est la grande obsession de Léa que de faire apparaître l'art là où on ne s'y attend pas. Quand j'étais en primaire, elle avait monté un projet avec ma classe de CE2 : Brigade d'Intervention Poétique. On allait lire des poèmes dans les autres classes. On entrait sans prévenir, et "hop hop hop, c'est comme l'amour, la poésie arrive sans prévenir", expliquait Léa. A l'époque, j'avait trouvé ça épatant que ma mère vienne dans mon école. Ca me paraît une autre vie.
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Je réalise que plus on grandit, plus on utilise l’anglais pour les choses qui touchent aux sentiments. Comme si on était gêné de le dire en français. « I love you », par exemple, me semble mille fois plus facile à dire que « je t’aime ».
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Elle a tout simplement oublié ce que c’est d’avoir quinze ans. Tout se passe comme si j’avais deux vies parallèles, celle à la maison et celle au lycée. Je ne me sens pas prête à les mélanger, c’est tout.
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Même si le français est ma matière favorite, le prof est strict et le cours passe très lentement. A la fin, il nous explique que nous allons aborder l'écriture théâtrale classique et contemporaine. J'ai envie de crier : "Stop ! Arrêtez de parler de théâtre ! On passe à un autre sujet, s'il vous plaît ? J'en ai avalé du théâtre ! Oui, je sais ce que c'est qu'une didascalie ! Je sais que "jardin" et "cour" sont des codes pour distinguer la droite de la gauche sur un plateau, qu'on soit sur scène ou dans le public. Pourquoi ils n'utilisent pas "tribord" et "bâbord" comme tout le monde, ces abrutis ! Je m'en fous de Molière, je m'en fous des anecdotes nulles pour savoir pourquoi on dit "merde" avant de jouer ! Oui, c'est ça merde, merde, meeeeeeeerddddeeeeeeee !" Toute la classe éclate de rire. Je viens de parler à voix haute, j'ai crié à la face de M. Guillote sans m'en rendre compte.
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- Oui, c'est ça, Ann. Mais quelle fougue, dites-moi, me répond tranquillement M. Guillote. C'est en effet ce qu'on dit aux acteurs avant qu'ils ne rentrent en scène. Et vous savez pourquoi ?
Ouf, je l'ai échappé belle ! C'est absolument inespéré. Ma fulgurance verbale a coïncidé avec la question de mon professeur. Et je connais la réponse depuis que j'ai six ans, alors je radote sans conviction.
- A l'époque, les gens venaient en calèche au théâtre. Plus il y avait de crottin de cheval devant le théâtre, plus il y avait de public. Dire "merde" à un acteur revient à lui souhaiter de jouer devant une salle bien remplie.
Je souffle, je m'en suis bien sortie, j'ai eu de la chance.
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