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Sélection du prix Interallié 2014
Liste créée par anaisbabelio le 06/10/2014
14 livres.

Voici la sélection des 14 romans en lice pour le prix Interallié.

Quels sont vos pronostics ?



1. Soldat d'Allah
Christian Authier
3.00★ (16)

A 22 ans, Olivier se convertit à l’islam. Avec quelques compagnons, il se lance dans des braquages et des actions spectaculaires, jusqu’à ce que le RAID intervienne à Lille pour mettre fin à cette sombre épopée. Mais Olivier échappe à ses poursuivants et rejoint les Balkans pour mener le djihad… Devenu un soldat d’Allah, traversant un quotidien de cruauté et de vengeance, il croit qu’il va rendre la Bosnie à la communauté des croyants, mais dans l’ombre, des puissances et des intérêts plus importants que lui décident... Soldat d’Allah est un roman d’apprentissage. L’histoire d’un jeune homme idéaliste, à la fois délinquant et combattant, rêvant d’un monde à sa mesure. Cela a un prix.
2. Constellation
Adrien Bosc
3.27★ (1603)

Le 27 octobre 1949, le nouvel avion d’Air France, le Constellation, lancé par l’extravagant M. Howard Hughes, accueille trente-sept passagers. Le 28 octobre, l’avion ne répond plus à la tour de contrôle. Il a disparu en descendant sur l’île Santa Maria, dans l’archipel des Açores. Aucun survivant. La question que pose Adrien Bosc dans cet ambitieux premier roman n’est pas tant comment, mais pourquoi ? Quel est l’enchaînement d’infimes causalités qui, mises bout à bout, ont précipité l’avion vers le mont Redondo ? Quel est le hasard objectif, notion chère aux surréalistes, qui rend « nécessaire » ce tombeau d’acier ? Et qui sont les passagers ? Si l’on connaît Marcel Cerdan, l’amant boxeur d’Édith Piaf, si l’on se souvient de cette musicienne prodige que fut Ginette Neveu, dont une partie du violon sera retrouvée des années après, l’auteur lie les destins entre eux. « Entendre les morts, écrire leur légende minuscule et offrir à quarantehuit hommes et femmes, comme autant de constellations, vie et récit. »
3. Quiconque exerce ce métier stupide mérite tout ce qui lui arrive
Christophe Donner
3.21★ (195)

Qui se souvient de cette folle ambition : le cinéma va changer le monde ? Démiurges au centre de l'intrigue, un trio de meilleurs amis qui vont devenir les beaux-frères ennemis : Jean-Pierre Rassam, Claude Berri, Maurice Pialat. La soeur du premier, Anne-Marie, épouse le deuxième, dont la soeur, Arlette, vit avec le troisième. Ils ne vieilliront pas ensemble. Autour d'eux, Christophe Donner fait tourner la ronde non autorisée des seventies : Raoul Lévy, Brigitte Bardot, Jean Yanne, Macha Méril, Jean-Louis Trintignant, Éric Rohmer, Sami Frey... La grande histoire crève le grand écran : Mai 68 terrorisant le festival de Cannes ; Rassam et Berri à bord de la Mercedes de Truffaut allant sauver les enfants de Milos Forman dans une Prague envahie par les chars soviétiques ; l'improbable épopée de Godard dans les camps d'entraînement palestiniens. Et puis, gueule de bois : après la grande bouffe des utopies, tous y en ont vouloir des sous ! Cinéastes grandioses, producteurs têtes brûlées, alcool à haute dose, parties de poker, de sexe et de drogue : des vies qui sont des films, des films qui mettent la vie en danger. Car on se tue beaucoup en ce temps-là, quand on joue encore vraiment sa peau avec l'art? Orson Welles peut lâcher sa malédiction ironique : « Quiconque exerce ce métier stupide mérite tout ce qui lui arrive. »
4. Ce sont des choses qui arrivent
Pauline Dreyfus
3.47★ (231)

1945. Saint-Pierre-de-Chaillot, l’une des paroisses les plus huppées de Paris. Toute l’aristocratie, beaucoup de la politique et pas mal de l’art français se pressent pour enterrer la duchesse de Sorrente. Cette femme si élégante a traversé la guerre d’une bien étrange façon. Elle portait en elle un secret. Les gens du monde l'ont partagé en silence. « Ce sont des choses qui arrivent », a-t-on murmuré avec indulgence. Revoici donc la guerre, la Seconde Guerre mondiale, la guerre de Natalie de Sorrente. À l'heure où la filiation décide du sort de tant d'êtres humains, comment cette femme frivole va-t-elle affronter la révélation de ses origines ? Les affaires de famille, ce sont des choses qu’on tait. La littérature, ce sont des choses qu’on raconte. Dans ce roman où l’ironie est à la mesure du fracas des temps, Pauline Dreyfus révèle une partie du drame français.
5. La dévoration
Nicolas d' Estienne d'Orves
3.04★ (52)

"Je suis chez moi dans le carnage. Mes livres sont des meurtres. Le mal est ma respiration. " L'écrivain Nicolas Sevin aime l'opéra, la littérature et le sang. Judith, son éditrice, voudrait qu'il se renouvelle, qu'il se démasque, en un mot qu'il se mette à nu.En choisissant de se replonger dans l'affaire du Japonais cannibale Morimoto, Nicolas Sevin prend le risque de se confronter à ses peurs et à ses démons : son enfance, sa relation ambiguë avec sa mère, un noir secret gardé par son père, ses parties de chasse sexuelle avec son amie de toujours. Et si les bourreaux qui le hantent étaient plus proches de lui qu'il n'ose le croire? Au terme de sa descente en enfer, il dresse un constat sans concession: certains savent dompter l'écriture, d'autres se font dévorer par elle. Auteur du très remarqué "Les fidélités successives", Nicolas d'Estienne d'Orves, nous donne, avec La dévoration, son livre le plus personnel et le plus dérangeant.
6. Charlotte
David Foenkinos
4.14★ (14368)

Ce roman retrace la vie de Charlotte Salomon, artiste peintre morte à vingt-six ans alors qu'elle était enceinte. Après une enfance à Berlin marquée par une tragédie familiale, Charlotte est exclue progressivement par les nazis de toutes les sphères de la société allemande. Elle vit une passion amoureuse fondatrice, avant de devoir tout quitter pour se réfugier en France. Exilée, elle entreprend la composition d'une œuvre picturale autobiographique d'une modernité fascinante. Se sachant en danger, elle confie ses dessins à son médecin en lui disant : "C'est toute ma vie." Portrait saisissant d'une femme exceptionnelle, évocation d'un destin tragique, Charlotte est aussi le récit d'une quête. Celle d'un écrivain hanté par une artiste, et qui part à sa recherche.
7. Les nouveaux monstres 1978-2014
Simonetta Greggio
3.63★ (121)

En Italie, la ligne la plus droite entre deux points est l?arabesque. Il faudra un jour étudier l?importance du baroque sur le peuple italien, comme le disait Ennio Flaiano. La criminalité s?y décline en trois composantes : attentats et massacres à des fins politiques, corruption transversale à tous les niveaux, différentes mafias. Qui a tiré les ficelles ? La réalité est complexe, insaisissable, perverse. À travers la relation entre don Saverio, jésuite, héritier de la lignée Valfonda, et sa petite-nièce Aria, journaliste d?investigation à laquelle il confie ses secrets, ce roman raconte la fin de la dolce vita, l?implosion de la Démocratie chrétienne et du parti communiste et la montée en puissance du berlusconisme sur fond de mafia, d?argent sale et d?affaires troubles au Vatican. Mais aussi la merveille de cette terre où l?on sait encore sourire, sa beauté, ses héros au quotidien. Dans cette Italie sublime et tragique Silvio Berlusconi a débarqué sur la scène politique comme surviennent les grandes pestes. Jugé inéligible en 2014, le vieux caïman n?est pas mort. Faisant suite au très remarqué Dolce Vita 1959-1979, Simonetta Greggio signe avec ces Nouveaux Monstres le roman de l?Italie des trente-cinq dernières années.
8. Les fils de rien, les princes, les humiliés
Stéphane Guibourgé
3.64★ (41)

Avoir seize ans, avoir vingt ans dans les années quatre-vingt. L ’époque est à la rigueur. Des pères vaincus baissent les yeux devant leurs fils. Il s’agit alors de s’échapper, de fuir le mauvais côté du périphérique. Se frayer un chemin à travers les jardins ouvriers à l’abandon. Quitter ses amis, les princes, les humiliés. Kader, Abdou, Jean-Phi. Choisir la vitesse et la violence. Puis, un soir, rejoindre enfin une meute skinhead. Voici la trajectoire d’un fils de rien. Nom de guerre : Falco. Vingt-cinq ans plus tard, retiré du monde, il se souvient, et se fait face. Voici la confession d’un exilé et la quête de ce qui demeure en lui d’humanité et d’espérance. Stéphane Guibourgé a quarante-huit ans. Les fils de rien, les princes, les humiliés est son onzième livre.
9. L'Écrivain National
Serge Joncour
3.50★ (933)

Le jour où il arrive en résidence d’écriture dans une petite ville du centre de la France, Serge découvre dans la gazette locale qu’un certain Commodore, vieux maraîcher à la retraite que tous disent richissime, a disparu sans laisser de traces. On soupçonne deux jeunes "néoruraux", Aurélik et Dora, de l’avoir tué. Mais dans ce fait divers, ce qui fascine le plus l’écrivain, c’est une photo: celle de Dora dans le journal. Dès lors, sous le regard de plus en plus suspicieux des habitants de la ville, cet "écrivain national", comme l’appelle malicieusement monsieur le Maire, va enquêter à sa manière, celle d’un auteur qui recueille les confidences et échafaude des romans, dans l’espoir de se rapprocher de la magnétique Dora. Dans une atmosphère très chabrolienne, Serge Joncour déroule une histoire à haute tension: les quelques semaines de tranquillité que promettait ce séjour d’écriture se muent, lentement mais sûrement, en une inquiétante plongée dans nos peurs contemporaines.
10. Karpathia
Mathias Menegoz
3.56★ (440)

En 1833, à la suite d’un duel, le capitaine hongrois Alexander Korvanyi quitte brutalement l’armée impériale pour épouser une jeune autrichienne, Cara von Amprecht. Avec elle il rejoint, aux confins de l’Empire, les terres de ses ancêtres. La Transylvanie de 1833 est une mosaïque complexe, peuplée de Magyars, de Saxons et de Valaques. D’un village à l’autre, on parle hongrois, allemand ou roumain ; on pratique différentes religions, on est soumis à des juridictions différentes. Le régime féodal y est toujours en vigueur et les crimes anciens sont parés de vertus nouvelles. La région est une poudrière où fermentent les injustices, les vieilles haines, les trafics clandestins, les légendes malléables et les rêves nouveaux. À leur arrivée, Alexander et Cara sont immédiatement confrontés à une série de crises allant bien au-delà de la gestion d’un vaste domaine longtemps abandonné aux intendants. Avec leurs ambitions et leur caractère, ils atteindront les frontières incertaines de la puissance et du crime.
11. Les inoubliables
Jean-Marc Parisis
3.48★ (86)

Une photo trouvée par hasard : cinq enfants juifs réfugiés à La Bachellerie pendant la guerre, arrêtés par les Allemands puis déportés avec leur mère après l'exécution de leur père. Ce beau village en Dordogne, l'auteur le connaît bien pour y avoir passé de longues vacances chez ses grands-parents, des années plus tard. Des jours de joie cernés d'un silence : on ne lui avait rien raconté de cette rafle de mars 1944, de ces hommes fusillés au village, de ce château incendié cachant des toiles de maîtres, mystérieusement disparues. Jean-Marc Parisis revient alors sur les lieux, enquête et retrouve Benjamin Schupack. À quatorze ans, Benjamin a pu échapper à la tragédie qui emporta sa mère, son frère cadet et une grande partie de sa famille. De cette rencontre essentielle naît un récit croisant l'Histoire et l'introspection, doublé d'une réflexion sur ce qui lie les êtres et les lieux dans le temps.
12. L'Amour et les Forêts
Eric Reinhardt
3.70★ (3793)

À l'origine, Bénédicte Ombredanne avait voulu le rencontrer pour lui dire combien son dernier livre avait changé sa vie. Une vie sur laquelle elle fit bientôt des confidences à l'écrivain, l'entraînant dans sa détresse, lui racontant une folle journée de rébellion vécue deux ans plus tôt, en réaction au harcèlement continuel de son mari. La plus belle journée de toute son existence, mais aussi le début de sa perte. Récit poignant d'une émancipation féminine, "L'amour et les forêts" est un texte fascinant, où la volonté d'être libre se dresse contre l'avilissement.
13. Avis à mon exécuteur
Romain Slocombe
3.79★ (100)

Parce que la réalité dépasse toujours la fiction, il a fallu attendre Avis à mon exécuteur pour qu'un roman révèle enfin les plus extraordinaires secrets des renseignements soviétiques. Lundi 10 février 1941, Washington, hôtel Bellevue. Un homme arrivé la veille est retrouvé mort d'une balle dans la tête, une arme près de lui. La police conclut au suicide. Nul ne sait encore que l'inconnu a été l'un des plus importants agents secrets des services de renseignements soviétiques, le témoin des pires conflits politiques du XXe siècle. Un suicide, vraiment ?... En 1936, Victor rêve encore de la révolution mondiale quand il découvre l'emprise stalinienne sur la révolution en Catalogne – prisons secrètes dignes de l'Inquisition, assassinats de militants soupçonnés de trotskysme, trafics d'oeuvres d'art. Malgré lui, il participe à l'élimination d'un transfuge soviétique, mais il est trop tard pour quitter les rangs ; l'époque est à la suspicion et aux purges. Tandis qu'à Moscou, les fonctionnaires du NKVD se défenestrent pour échapper à l'arrestation et aux tortures, Victor doit gagner Paris et honorer une mission : la traque de son meilleur ami et l'assassinat de la femme de celui-ci. En dépit des menaces qui pèsent sur sa propre famille, il refuse de commettre ce dernier crime. Désormais condamné à une exécution officieuse, le chasseur Krebnitsky devient gibier, ne pouvant plus compter que sur sa ruse et son talent de caméléon. Il reste un moment à Paris auprès du fils de Trotsky, sous la protection du gouvernement de Léon Blum, dans l'ombre des nombreux intellectuels français qui chantent les prodiges du socialisme russe. Puis il fuit aux États-Unis, une arme explosive en poche : le document secret prouvant la trahison et le « grand mensonge » de Staline. S'en servir signifie la mort. Pourtant, c'est la seule chance qu'il lui reste de sauver son épouse et son fils...
14. Le voyageur malgré lui
Anne Tyler
3.74★ (88)

" Le voyageur malgré lui c'est une série de guides touristiques que rédige Macon Leary à l'intention de ses compatriotes qui ne jurent que par le " home sweet home " et détestent comme lui voyager. Le voyageur malgré lui, c'est surtout Macon Leary, confronté au scandale absolu que représente la mort de son fils, et au départ consécutif de sa femme, Sarah. Au chaos absurde de sa vie, il s'efforce de substituer un ordre sécuritaire et systématique, se compliquant la vie pour se la simplifier. Jusqu'au jour où déboule la pétillante Muriel, jeune dresseuse d'animaux, bien décidée à tirer de sa léthargie et par l'entremise de son chien, l'impayable Edward, ce fantaisiste psychorigide. Le voyageur malgré lui, c'est finalement tout homme étranger à lui-même et au monde, qui perd ses repères lorsqu'il connaît un désamour, lorsque son quotidien se délite brusquement, et que l'humour devient alors la politesse du désespoir. A la faveur d'une délectable ironie tragi-comique et d'un sens aigu du détail comme du bon mot enlevé, Anne Tyler excelle ici dans la description des thèmes qui ont assis sa renommée : l'enfer tiède et solitaire du couple, la crise existentielle mesurée à l'aune de la cellule familiale. Autant de motifs dont la portée universelle épouse la singularité caustique, bien que pleine d'empathie, d'une plume héritière de Jane Austen.
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