Le livre sélectionné n'est pas toujours le plus connu de l'auteur. La sélection a obéi au seul critère de plaire au plus grand nombre de lecteurs potentiels.
Les commentaires sont tirés des critiques mises en ligne ces derniers mois.
Varanasi, haut lieu de l'hindouisme où la pureté et la saleté, le sacré et le profane, la charité et la cruauté se combinent et se côtoient en même temps, est l'ultime destination de ce voyage perturbé au final par une actualité tragique : l'assassinat de la Première ministre Indira Gandhi.
Un voisin serviable et dévoué est un cadeau du ciel !
C'est souvent intuitivement que nous faisons confiance à un voisin que le hasard de la vie met sur notre chemin. Il est toutefois extrêmement rare que cette personne, croisée de temps à autre, soit prête à se sacrifier pour vous à moins peut-être qu'elle ne vous aime en secret...
Les histoires de famille font partie des secrets les mieux gardés et les plus pesants, elles sont souvent inavouables.
Ce court roman de Yasushi Inoué est un petit bijou de concision épistolaire se rapportant à une liaison adultérine de longue durée au sein de la cellule familiale.
L'histoire se déroule dans l'immédiat après-guerre ; le personnage principal Shingo la soixantaine, un vieil homme pour l'époque mais toujours en activité, voit le fossé se creuser entre lui et ses proches qui vivent sous son toit.
La pochette plastifiée protégeant le manga de Kentarô Ueno, intitulé ''Sans même nous dire au revoir'', représente un quartier commerçant de la banlieue de Tokyo.
La précision du coup de crayon est telle qu’en plissant légèrement les yeux vous avez l'impression d'observer une photo en niveau de gris. L'œil est pourtant attiré par quelques gouttes d'eau qui en surimpression brouillent quelque peu ce paysage urbain et poussent instinctivement le lecteur à effleurer du bout des doigts cette jolie couverture. On pourrait croire qu'il s'agit de gouttes de pluie mais en réalité se sont les larmes de l’auteur.
Si vous aimez les trains qui partent à l'heure, vous adorerez ce roman policier subtil et vous voyagerez plusieurs fois du nord au sud du Japon pour moins de 10 euros.
Dans le port de Yokohama y a un marin qui ne boit pas mais qui économise.
Dans le port de Yokohama y a un marin qui ne pense pas aux dames mais qui espère rencontrer un jour la femme de ses rêves.
Au-delà d'une enquête exaltante et pleine de rebondissements, « Une carte pour l'enfer » dénonce les excès de la société de consommation du Japon des années 90, époque où le crédit facile alimentait la bulle financière, où la bourse de Tokyo était à un niveau quatre fois supérieur à aujourd'hui, où des officines de crédit sans scrupules prêtaient sans discernement aux particuliers et s'appuyaient sur la pègre mafieuse, les yakusas, pour recouvrer l'argent des ménages surendettés.
Si vous êtes fan de jazz, de blues et qu'en plus vous aimez les belles histoires d'amour, dirigez vous « Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil ».
Voici un petit livre non dénué d’onirisme et à la prose limpide dans lequel on voyage alternativement et avec plaisir de la campagne japonaise à la ville de Prague où bascula un jour le destin d’un adolescent surdoué !
La littérature japonaise regorge de thrillers psychologiques dont la petite musique singulière imprègne durablement l’esprit. Ainsi l’intrigue imaginée par l’écrivain Otsuichi, la rencontre apparemment fortuite entre une jeune femme aveugle et un fugitif suspecté de meurtre, ne manque pas d’originalité.
Il n'est pas banal qu'un auteur de roman policier se retrouve en première ligne pour tenter d'élucider un meurtre alors qu'il ne connaît les protagonistes ni d'Ève, ni d'Adam.
En cette période de l’année les fleurs de camélia ne jonchent plus intactes le jardin d’agrément : dommage ! J’en aurais bien ramassé une avec corolle, étamines et pistil comme aimait tant le faire Yukiko.
Loin des sentiers battus, ce roman poétique dégage une grande bouffée d'oxygène. Sa lecture permet de s'élever pendant quelques heures au-dessus des standards occidentaux, « d'errer dans l'univers impassible ».
Ce manga en noir et blanc au graphisme particulièrement expressif permet de découvrir le quotidien d'une famille japonaise d'après-guerre dont le mode de vie s'occidentalise peu à peu.
Cette histoire empreinte d'onirisme est de toute beauté et finalement d'une grande sobriété, susceptible d'intéresser un large public.
L'auteur n'a peut-être pas jugé bon de mettre en avant ses convictions personnelles mais il faut lui reconnaître le mérite d'avoir abordé avec un incroyable réalisme un sujet éminemment sensible.
Tel un peintre impressionniste, Yoshimura insuffle avec bonheur des petites touches colorées à ces paysages entre terre et mer. Une phrase, un court paragraphe, suffisent à stimuler l'imagination du lecteur et cette profusion de contrastes, de lumière, contrebalance la noirceur et la cruauté de l'histoire.