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Lectures, relectures de Vivian Gornick dans sa dernière parution « Inépuisables »
Liste créée par nath45 le 15/11/2020
19 livres.



1. Amants et Fils
D.H. Lawrence
4.01★ (347)

Ce roman, le plus beau peut-être de D. H. Lawrence, est un récit partiellement autobiographique, tendre, émouvant et lucide. Enfant pâle et sensible, le jeune Paul Morel est le fils préféré de sa mère. Adolescent, il s'attache à une jeune fille mystique et romantique, mais dépourvue de la chaleur vitale dont il a profondément besoin. Il croit trouver le feu de la passion avec Clara, femme divorcée. Mais ce ne sera qu'illusion : l'influence maternelle est la plus forte. Lawrence enracine ce thème si moderne dans une superbe évocation du pays minier, avec ses paysages, ses moeurs, son parler et sa conscience de classe. Fils et amants. Cette nouvelle traduction donne une vision plus juste du livre de D. H. Lawrence.
2. La Vagabonde (L'envers du music-hall)
Sidonie-Gabrielle Colette
3.98★ (964)

Renée Néré, double transparent de Colette, confie ses souffrances et son courage, sa passion pour son jeu de mime, de danseuse et de comédienne, qu'elle exécute avec un sens aigu de sa beauté, de son extraordinaire pouvoir de fascination et de sa supériorité de femme. Colette, libérée de la contrainte de Willy, réapprend à vivre et retrouve les fils qui tissent son identité : ceux qui la ramènent à l'enfant de Saint-Sauveur avec ses « royales tresses et sa silencieuse humeur de nymphe des bois », ceux qui la rendent aux « merveilles de la terre » et à la féerie du printemps, ceux qui la conduisent jusqu'aux rives de la solitude et de la liberté. Les pages de La Vagabonde, qui voient se fermer les chemins de la soumission et s'ouvrir ceux de la liberté, portent le signe de la première métamorphose de Colette et chantent sa « première victoire ». Oeuvre de la maturité, paraissant lorsque Colette a trente-sept ans et qu'elle est essentiellement connue comme l'écrivain des Claudine, La Vagabonde rompt avec ce que ses premiers livres avaient pu contenir de frivolité, d'immoralité ou d'amoralité. Préface de Nicole Ferrier-Caverivière.
3. L'Entrave
Sidonie-Gabrielle Colette
3.64★ (278)

Renée regarde l'amour comme une aventure légère et agréable, quoiqu'un peu douloureuse parfois. Comme une parenthèse, jamais comme une entrave. Mais elle rencontre Jean, et bien vite, elle sent le poids de cet homme peser sur son coeur. Elle résiste, tente de préserver sa liberté. Mais doit-elle lutter ? Ne doit-elle pas accepter de se plier à ce nouvel amour, si différent de tous les autres ? A-t-elle seulement le choix ? L'Entrave n'est autre que le journal intime de la métamorphose d'une femme qui apprend à accepter sa dépendance vis-à-vis de son amant.
4. L'amant
Marguerite Duras
3.78★ (26918)

« Dans L'Amant, Marguerite Duras reprend sur le ton de la confidence les images et les thèmes qui hantent toute son oeuvre. Ses lecteurs vont pouvoir ensuite descendre ce grand fleuve aux lenteurs asiatiques et suivre la romancière danstous les méandres du delta, dans la moiteur des rizières, dans les secrets ombreux où elle a développé l'incantation répétitive et obsédante de ses livres, de ses films, de son théâtre. Au sens propre, Duras est ici remontée à ses sources, à sa « scène fondamentale » : ce moment où, vers 1930, sur un bac traversant un bras du Mékong, un Chinois richissime s'approche d'une petite Blanche de quinze ans qu'il va aimer. Il faut lire les plus beaux morceaux de L'Amant à haute voix. On percevra mieux ainsi le rythme, la scansion, la respiration intime de la prose, qui sont les subtils secrets de l'écrivain. Dès les premières lignes du récit éclatent l'art et le savoir-faire de Duras, ses libertés, ses défis, les conquêtes de trente années pour parvenir à écrire cette langue allégée, neutre, rapide et lancinante à la fois capable de saisir toutes les nuances, d'aller à la vitesse exacte de la pensée et des images. Un extrême réalisme (on voit le fleuve, on entend les cris de Cholon derrière les persiennes dans la garçonnière du Chinois), et en même temps une sorte de rêve éveillé, de vie rêvée, un cauchemar de vie : cette prose à nulle autre pareille est d'une formidable efficacité. À la fois la modernité, la vraie, et des singularités qui sont hors du temps, des styles, de la mode. » François Nourissier (Le Figaro Magazine, 20 octobre 1984
5. Les coeurs détruits
Elizabeth Bowen
3.38★ (112)

Portia, jeune fille de seize ans, est accueillie à la mort de sa mère par son demi-frère Thomas et sa femme Anna dans leur luxueuse maison de Londres. Mais Portia va bientôt sentir qu’elle n’est pas vraiment la bienvenue dans le petit monde des deux époux. Perdue dans cette société rigide, éprise d’apparences, l’innocente jeune fille s’attache au protégé d’Anna, Eddie, un jeune séducteur insouciant. En dépit de son ardent désir de s’adapter à sa nouvelle famille, elle ne sera jamais qu’une « indésirable », ses observations sur ce qui l’entoure demeurant invariablement malvenues dans un univers prompt à dissimuler la cruauté des rapports humains derrière la rigidité des conventions. Publié en 1938, sixième roman d’Elizabeth Bowen, Les Cœurs détruits demeure le plus connu de son auteur. La romancière y trace un portrait poignant de l’amour adolescent et de la perte de cette fragile innocence.
6. Emmeline
Elizabeth Bowen
2.88★ (100)

Nous sommes à Londres, dans les années trente. Emmeline, vingt-cinq ans, est responsable d'une agence de voyages et partage son toit avec la veuve de son frère, Cecilia. Si tontes deux sont. jeunes, jolies et célibataires, leurs caractères sont aux antipodes : l'indépendante et romanesque Cecilia fascine la timide Emmeline. Leur recherche de l'amour va naturellement les conduire sur des chemins opposés. Tandis que Cecilia se lance avec habileté à la conquête d'un héritier, Emmeline, sous l'influence de sa belle-soeur et de sa vipère de tante, tombe dans les filets d'un égoïste quadragénaire... Face au Mal, l'Innocence dispose-t-elle d'un autre recours que la Vengeance ?
7. Dernier automne
Elizabeth Bowen
3.68★ (55)

Dernier automne est un mélange réussi de comédie sociale et de descriptions tout en finesse de l'âme humaine. Un brillant récit de la vie des anglo-irlandais au début des troubles en irlande dans les années 20. le tableau d'un monde voué à sa perte dans une unité de temps et de lieu - le manoir familial, le mois de septembre - sur fond d'atmosphère politique particulière. par intérêt et tradition, la famille de " danielstown " et ses invités sont du côté des anglais, mais ils ont des liens affectifs avec les résistants alentour. Sur fond d'embuscades et d'incendies, les tennis parties et les bals continuent ! loïs, l'héroïne, est une jeune femme de la transition. le temps n'est pas immobile, le destin s'approche de cet endroit encore immunisé ; un soudain accès de violence et les plus jeunes seront désespérément libres, les plus âgés simplement désespérés.
8. La chaleur du jour
Elizabeth Bowen
3.32★ (33)

Londres, pendant la Seconde Deuxième Guerre mondiale. Atmosphère étrange de la ville partiellement détruite, partiellement désertée, sous la menace constante des bombes. Les civils qui sont restés malgré tout vivent au jour le jour, s'efforcent de composer avec la peur nocturne, l'incertitude du lendemain, la présence fantomatique des disparus, mais aussi l'urgence à profiter de l'instant dans un tourbillon d'insouciance, une proximité inédite, étourdissante. C'est au coeur de cet univers trouble et flottant qu'évolue Stella Rodney, belle femme d'une quarantaine d'années, divorcée de longue date, liée aux services secrets. Trois hommes gravitent autour d'elle : son fils, Roderick, son amant, Robert Kelway, et le mystérieux Harrison. Alors que sa vie amoureuse s'effrite, le décès d'un lointain cousin irlandais, qui a désigné Roderick comme son héritier, va faire réapparaître un passé conjugal douloureux. Dans ce roman publié en 1949, Elizabeth Bowen dépeint magnifiquement la réalité d'une époque. Elle y manie l'art du mystère, de l'ambiguïté et de l'analyse psychologique avec une élégance et une finesse incomparables.
9. La Maison à Paris
Elizabeth Bowen
3.90★ (14)

Karen Michaelis a passé une nuit avec Max Ebhart, le fiancé de son amie Naomi Fischer. Puis Max s'est suicidé, alors que Karen a eu un enfant de lui, Léopold. La jeune femme abandonne cet enfant dès sa naissance. Il faudra beaucoup de temps et d'efforts pour que Karen accepte de renouer d'une part avec son fiancé, Ray Forrestier, qu'elle avait fui, et d'autre part avec cet enfant.
10. Le don de Humboldt
Saul Bellow
4.02★ (104)

Le Don de Humboldt met en scène deux écrivains que tout oppose : Von Humboldt Fleisher, poète prodige aux sommets de la gloire littéraire à vingt ans, mort à trente dans la misère, l'alcool et l'oubli. Et son ex meilleur ami, Charlie Citrine, devenu un dramaturge à succès. Mais Citrine est conscient de ses failles : tombé sous la coupe d'un petit gangster, Rinaldo Cantabile, ruiné par un divorce, traqué par le fisc, abandonné par sa maîtresse. Seul peut le sauver un legs imprévu de Humboldt : un synopsis qui devrait devenir un grand film. Ironie de l'histoire, c'est un tout autre scénario, soufflé involontairement par Cantabile, qui permettra à Citrine de recouvrer la fortune et la gloire. Roman picaresque d'une étonnante richesse d'invention, de culture et de réflexion colorée par l'humour, tableau de la vie intellectuelle américaine au XXe siècle, Le Don de Humboldt porte aussi un regard désabusé sur le métier d'écrivain aux Etats-Unis. Le roman, prix Pulitzer 1976, a propulsé Saul Bellow vers les sommets.
11. Trois jours et un enfant
Avraham B. Yehoshua
4.50★ (7)

Dans chacune des nouvelles qui composent ce recueil, on sent constamment sourdre une angoisse diffuse. Le professeur qui garde pendant trois jours l'enfant d'une femme autrefois aimée, le vieux poète qui voit éclore une veine poétique chez son fils arriéré mental, le gardien de prison qui prend le risque de se laisser noyer avec ses prisonniers - chacun est un jour encerclé, pris au piège de la solitude. Silence, absence, attente, autant d'éléments qui évoquent l'univers de Julien Gracq ou celui de Dino Buzzati.
12. Le monde est un mariage
Delmore Schwartz
4.00★ (12)

Dans Le monde est un mariage, véritable petit roman, un cercle de jeunes amis se regarde vivre, enchérit sur l'avenir du monde et envisage la création littéraire comme tentative d'évasion du " golden ghetto ". Leurs destinées tracent le blason de cette génération d'avant guerre, " quand New York était la dernière capitale de l'Europe "... Trois autres nouvelles complètent ce volume. Mélange de féerie douce-amère et d'observations caustiques, ces textes forment une bonne introduction à l'oeuvre de Delmore Schwartz (1913-1966), considéré comme l'un des grands écrivains américains de son temps, salué entre autres par W H. Auden, T. S. Eliot et Vladimir Nabokov. Sa personnalité et son oeuvre ont marqué des auteurs aussi divers que Saul Bellow et Lou Reed.
13. Les mots de la tribu
Natalia Ginzburg
4.07★ (180)

Natalia ginzburg raconte son enfance et son adolescence : un père fantasque et une mère plaintive, des amis promis à la gloire ; turin, l'antifascisme, les arrestations, la guerre, la déportation, l'assassinat d'un mari aimé. tandis que les parents parlent et résument le monde en quelques jugements lapidaires, les enfants découvrent la résistance de la vie qui leur oppose les énigmes meurtrissantes de l'amour, de la guerre, de la mort. le comique des mots contraste avec le tragique des événements. on n'avait jamais raconté avec autant de finesse et de malice le malentendu qui sépare les générations. on n'avait jamais peint avec autant d'humour et de tendresse la difficulté des rapports humains.
14. Les voix du soir
Natalia Ginzburg
3.74★ (94)

Dans un bourg proche de Turin, durant les années 1940, celles de la guerre et de l'après-guerre, quelques familles de la bourgeoisie piémontaise se croisent dans une paisible cohabitation. Leur petite communauté assigne a` chacun un rôle déterminé et des aspirations convenues. L'occupation favorite des uns et des autres consiste a` «enterrer ses pensées» pour laisser place a` d'insignifiants commentaires sur un quotidien étriqué et répétitif. Un environnement étouffant pour les plus jeunes parmi lesquels se trouve l'invisible narratrice de ce récit distancie´, Elsa. Étrangement absente de ces histoires familiales, elle sort soudain de l'ombre, révélant un visage jusque-là inconnu de tous, comme du lecteur.
15. Les petites vertus
Natalia Ginzburg
4.47★ (103)

Publié en 1962, Le piccole virtù est un livre charnière dans l'oeuvre de Natalia Ginzburg. Connue pour ses romans, dans ce premier livre d'essais, Natalia Ginzburg - dont l'écriture est essentiellement attachée aux faits, aux gestes, aux voix et aux cadences - reste fidèle à elle-même : la recherche de l'essentiel est toujours concrète, toujours incarnée, les expériences morales prennent un sens physique - elle reste dans la narration qu'il s'agisse d'énoncer une pensée générale ou un jugement sur l'existence. Les petites vertus, ces onze textes (dont l'année et le lieu d'écriture sont si importants) entre autobiographie et essai, donnent à voir et à entendre, voix, figures, et paysages du siècle passé, à sentir et à penser une manière de vivre et un être au monde qui font partie de notre histoire. Parmi les chapitres de cet ouvrage, il faut remarquer tout particulièrement «Portrait d'un ami» (Rome, 1957), qui est la plus belle chose qui ait été écrite sur Cesare Pavese. Et aussi, les pages écrites immédiatement après la guerre, qui expriment avec une force brûlante le sens de l'expérience d'années terribles (en gardant, comme dans «Les souliers éculées» (Rome, 1945), un sens presque miraculeux du comique). Les souvenirs de l'exil, dans «Un hiver dans les Abruzzes» (Rome, 1944), côtoient les réflexions sur «Mon métier» (Turin, 1949). Enfin, dans «Silence» (Turin, 1951) et «Les petites vertus» (Londres, 1960), on trouve une Natalia Ginzburg moraliste dont la participation aiguë aux maux du siècle (passé) semble prendre naissance dans une sorte de empathie intime. «Outre une leçon de vie, c'est une leçon de littérature que nous pouvons tirer de la simplicité de ces pages.» Italo Calvino
16. Un mois à la campagne
James Lloyd Carr
3.74★ (76)

Durant l'été 1920, deux rescapés de la Grande Guerre font connaissance au coeur de la paisible campagne anglaise. Tom Birkin vit dans l'église où il met à jour puis restaure une fresque médiévale. Charles Moon, un archéologue à la recherche d'une tombe du XIVe siècle, campe dans le champ voisin. Au fil des jours, le travail les aide à renouer les liens avec un passé qu'ils croyaient définitivement englouti par la Grande Boucherie. La splendeur inviolée de la campagne, la troublante beauté de la femme du pasteur, la bienveillance et la charmante excentricité des villageois, tout concourt ici à les réconcilier avec la vie. Bien des années plus tard, Tom Birkin se souvient... Au dire malicieux de J. L Carr, ce court roman est " une histoire d'amour sans importance racontée plus de cinquante ans après ". Il est aussi - nostalgie et humour mêlés - l'un des plus merveilleux hommages que puisse rendre un écrivain au pays qui l'a vu naître.
17. Régénération
Pat Barker
4.11★ (56)

Dans un hôpital écossais où l'on soigne, pour les renvoyer très vite vers la boucherie de la Première Guerre Mondiale, des soldats britanniques blessés ou traumatisés, la rencontre entre le docteur Rivers et le poète Siegfried Sassoon. Du pacifisme, de la guerre comme voyage au bout de l'enfer et de la naissance d'une amitié.
18. Les chats en particulier
Doris Lessing
3.44★ (81)

Dans ce petit livre de grand écrivain, Doris Lessing nous présente les portraits de deux chattes siamoises, la grise et la noire. Deux tempéraments contraires, deux caractères inconciliables, deux rivales faites pour se rendre la vie impossible sous le même toit - celu ide l'auteur. Dors Lessing, dans ces portraits physiques et psychologiques, dépasse constamment l'anecdotique pour se pencher en romancière sur ses modèles. Elle décrypte le sens caché de leurs comportements, de leurs chorégraphies; le langage chiffré de leurs pantomimes d'offrande ou de refus, de coquetterie ou de blâme, de volonté de puissance. Elle découvre des équivalences humaines à leur émotivité, sans oublie de tenir compte de ce qui revient à l'instinct, à l'hérédité ancestrale. Elle montre magnifiquement la complexité de leurs rapports entre eux comme de leurs relations avec les humains. Ces portraits plus vrais que nature contiennent des trésors d'imagination et de lucidité. Notre grande Colette n'est pas loin, assurément. Et même ceux qui préfèrent les chiens adoreront ce livre.
19. Jude l'obscur
Thomas Hardy
3.98★ (1849)

Tout en exerçant son métier de maçon, Jude Fawley rêve d'une vie meilleure et s'acharne à acquérir le savoir et la culture. La passion qui naît en lui pour sa cousine Sue, mariée à un maître d'école, va lui faire entrevoir d'autres horizons de bonheur et les conduire tous deux à la perdition. Gomme toute l'oeuvre de Thomas Hardy - le dernier grand romancier européen du XIXe siècle, disait le critique Edmond Jaloux -, ce roman est une méditation sur les désirs et les tendances qui déchirent l'être humain, l'opposant à lui-même autant qu'aux lois sociales qui l'entourent. Tout se passe comme si Jude Fawley, ayant voulu s'arracher à sa condition et à son existence, avait du même coup mis en branle les forces qui l'écraseront. La vérité des personnages et du drame, l'épaisseur vivante de l'univers social où ils évoluent, la hauteur et la lucidité du regard posé sur eux, égalent ce livre à l'autre chef-d'oeuvre de Thomas Hardy, Tess d'Urberville.
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