Discussion générale

Bonjour à tous,

En ce moment, je suis plongé dans la relecture des Cadfael d'Ellis Peters. Les possédant en version papier, j'ai regardé par curiosité le prix de la version ebook.
Si quelques ebooks sont un peu moins chers (6€ alors que la version papier est à 7€50), plusieurs sont entre 9 et 11€, donc plus chers que le papier. Les livres d'Ellis Peters ne sont pas difficiles à trouver pour 2 ou 3€ (en bon état) chez des bouquinistes ; la rareté n'est donc pas le facteur déterminant.

La série des Cadfael n'est pas un cas unique mais je me demande s'il y a une autre raison que l'avidité pure des éditeurs ?

Merci de m'avoir lu (:

Les livres numériques sont plus chers en ce moment et malheureusement si l'on a des petits moyens avec les frais de port la littérature devient un luxe. C'est de mal en pis il ne reste plus que les livres d'occasion mais on ne trouve pas tout. J'aimerai bien savoir pourquoi moi aussi.

Ce que nous notez est un fait parfaitement incompréhensible.
Il y a aussi les "boites à livres" et les bibliothèques publiques.

Les boites à livres par chez moi n'offrent que des déjà lus ou sans intérêt. La bibliothèque municipale est fort maigre deux ans suffisent à en faire le tour quand aux supermarchés depuis quelques temps ce sont toujours les mêmes auteurs que je ne lis pas avant j'achetais énormément au supermarché. Je ne vais que très-très rarement en ville.

Je suis d'accord avec vous, bibliothèques et boite à livres ne permettent pas une lecture pernitente. Je mesure la chance que j'ai d'habiter en ville

J'ai vécu en pleine capitale pour les librairies et les musées c'est top. Pour le reste zéro pointé mais ce n'est que mon point de vue.

Par chez moi, les boîtes à lire ont peu à offrir (surtout des vieux magazines, des guides de voyage obsolètes et de vieux manuels scolaires) et comme le reste du mobilier urbain, sont vandalisées ou sont si sales qu'on se tient à distance.
J'entends dire que des gens en font le tour régulièrement pour récupérer ce qui peut se revendre sur le net ou à un bouquiniste (et que parmi ces gens, il y a des bouquinistes). Mais on est dans la rumeur, je n'ai rien constaté de mes yeux. Les quelques livres que j'y ai déposé ont tous vite trouvé preneur, y compris des romans en anglais et espagnol.

Le prix des brochés est devenu prohibitif. Par exemple, le dernier Pulitzer est à 24€ en broché mais même en dématérialisé, il reste prohibitif avec 17€.
Le dématérialisé a aussi du bon en permettant le retour de romans qui n'ont pas été réédités depuis des décennies et en mettant gratuitement et légalement à disposition de tous des milliers de classiques.

Lire est devenu un luxe. Quand aux livres de poche qui sont mois chers que les dématérialisés ils tue les yeux. Après j'offre surtout les brochés à mes proches et je m'en fais offrir mais j'achète moins qu'autrefois.

C'est un paradoxe en effet que certains livres dématérialisés sont plus chers que ceux sur support papier!
Chez moi aussi les boites à livres sont vandalisées mais la médiathèque est riche en volumes et gratuite et l'été il est possible de prendre gratuitement des livres chez un bouquiniste. Une telle formule qui se renouvelle depuis quelques années semble bien fonctionner.
C'est vrai que, de plus en plus, lire devient un luxe mais personnellement j'ai toujours bien aimé tourner les pages d'un livre, sentir l'odeur de l'encre, la texture du papier, savoir que le texte a été lu et relu...

De toute façon quand on aime lire on se débrouille toujours pour avoir les livres désirés...

Aucune médiathèque près de chez moi, mais une grande bibliothèque municipale mal placée en centre ville et presque inaccessible après une série de travaux qui ont remodelé celui-ci (des sens interdits, suppression d'un parking). Les horaires d'ouverture au public ont été réduits et les fermetures imprévues n'encouragent pas à s'y rendre. Depuis quelques années, s'y rendre à pied force à passer par des rues qui sont devenues "mal famées". Vous l'aurez deviné, je n'y mets plus les pieds depuis le confinement.