Le grand Hokusaï lui-même, le poète protée, l'homme aux cent noms qui remplit de sa pensée plus de cinq cents volumes, en couvrit vingt mille estampes, « le vieillard fou de dessin », le vagabond distrait qui couronna l'art populaire et dispersa l'esprit japonais aux quatre coins du ciel comme un grand vent dépouille les forêts d'automne, le grand Hokusaï lui-même est une expression de décadence.