Yvan Pommaux

Dans cette intégrale, sont réunies les 3 premières aventures de Marion Duval. Les petites notes biographiques en fin de tome nous donnent quelques informations sur Yvan Pommaux et sa fille, Marion. C'est un retour 30 ans en arrière que j'ai fait, ayant lu à l'époque l'histoire du scarabée bleu. Une bonne histoire, selon moi, puisque trente ans plus tard je m'en souvenais encore. Les aventures suivantes sont dans le même rythme que la première, et les trois aventures se suivent. Mais la meilleure surprise fut que mon fils de 10 ans dévora l'intégrale le jour même où je la recevais! Marion Duval n'aurait-elle pas vieillie? Il n'y a pas de téléphone portable dans ses aventures, pas d'internet et pas d'écran tout court. On y parle du Louvre, d'opéra et d'Ithaque, assaisonné d'une intrigue amoureuse, et la recette fonctionne encore avec la nouvelle génération. Bravo Monsieur Pommaux!

Merci à Babelio pour l'organisation de masse critique et l'éditeur pour son envoi!

Les jeunes lecteurs apprécieront également Marion Duval pour son dessin inspiré de la ligne claire avec ses décors très détaillés et les superbes paysages de la Grèce ou des vues de Paris telles que celle de l’opéra. Ils s’identifieront facilement au personnage principal [...].
Lien : http://www.bdencre.com/2014/..

Lors d’une nuit de fête, la mariée est mordue par une vipère… Une invitée raconte alors l’histoire d’Orphée et d’Eurydice.

Orphée, fils du roi de Thrace et de la muse Calliope, rendait folle toutes les femmes par la beauté de son chant. Mais il n’en aimait qu’une : son épouse Eurydice. Ainsi le jour où celle-ci, mordue par un serpent, dut partir pour le Royaume des Morts, Orphée décidé d’aller la chercher. Il ne put malheureusement pas la ramener et erra fou de chagrin. Les femmes de Thrace, autrefois jalouses d’Eurydice vivant, le sont encore plus d’Eurydice morte. Elles ne supportent pas le deuil interminable d’Orphée. Un jour, un groupe de furies le surprend sur u chemin et « elles le mettent en pièces ».

Belle découverte de la mythologie avec ce splendide album. Le grand format permet une immersion totale. J’adore !

Album très bien fait, mais je ne suis pas fan des histoires de combats, et les illustrations d'Yvan Pommaux ne me touchent pas trop, même si je reconnais leur qualité. Peut en revanche beaucoup plaire aux élèves (garçons de 6e, je pense!)

Voilà un livre (petit et rapide) que tous les lecteurs devraient lire ou au moins feuilleter. Une ribambelle d'auteurs nous livre leurs pensées sur leur travail, le livre en général, ce qu'il fut, ce qu'il devient et ce qu'il sera. C'est un livre magique qui rend hommage à la littérature en général. 50 témoignages tous différents les uns des autres qui nous rappellent à quel point il est important de lire et de transmettre l'amour de la lecture aux générations plus jeunes.

J’apprécie beaucoup les BD Marion Duval et celle-ci qui est la première ma beaucoup comblée

Vraiment super. Le polar pour petits

Sur 165 pages de BD, les 20 premières pages sont vraiment agréables à lire, mais par la suite, l’intrigue part dans tous les sens et le petit Angelot rencontre un certain nombre de personnages incongrus comme par hasard. Il y a un vrai travail sur les personnages notamment Angelot, Ythier et Agnès, mais l’intrigue est finalement assez ennuyeuse de par un enchaînement d’évènements sans liens les uns avec les autres. Cependant, les dialogues sont bien écrits en fonction de la caractérisation de chaque personnage.



Le point positif de cette BD jeunesse reste sans aucun doute les dessins. Yvan Pommaux nous propose du noir et blanc tout à fait maîtrisé avec un fourmillement de détails.



angelotplLes décors surtout sont superbes ainsi que l’architecture et le travail sur l’ambiance générale médiévale.



Angelot du Lac est une BD jeunesse particulière qui manque un peu de piquant malgré un choix judicieux de sujet et personnages. Le côté conte d’antan est assez agréable, mais on aimerait voir plus de cohérence dans l’enchaînement des péripéties. Dommage, car avec des illustrations aussi admirables, l’auteur proposait aux enfants une BD intelligente.

Sympathique petite BD où l'on retrouve Corbelle et Corbillo, cette fois en compagnie (forcée) d'une pie. Plutôt agaçante, et qui par sa cleptomanie, met en danger la communauté des corbeaux.

Un dessin à la fois simple, et plein de petits détails intéressants.

Après Thésée et Orphée, cette nouvelle incursion de Pommaux dans la mythologie grecque nous propose un des récits les plus connus et les plus « durs » de ce légendaire. C’est d’ailleurs ce que nous annonce le grand-père narrateur en introduisant la légende, « la plus triste, la plus tragique, la plus pitoyable de toutes ». Mais c’est aussi l’une des plus connues de notre culture actuelle, psy et autres sphinx en font foi !

Donc, comme nous le savons, Œdipe, abandonné par son père suite à une prédiction de la Pythie, finit quand même par épouser sa mère et tuer son père, jouet de dieux cruels. Mais l’histoire d’Œdipe, c’est aussi celle d’Antigone, une des plus belles héroïnes de la mythologie classique, exemple de piété filiale. Et le cycle d’Oedipe et Antigone est le terreau des plus grandes tragédies antiques … Autant de raison de se plonger dans ce récit fixé par Pommaux dans un style fluide, évitant les excès et le pathos, pour mettre à la portée des jeunes lecteurs l’un des plus grands mythes grecs. Et cette histoire de mensonge et de vérité, de colère et de violence, est mise en images de la manière la plus douce et la plus paisible, dans une gamme de couleurs un peu passées, où le soleil grec est tamisé, où les créatures monstrueuses semblent descendre directement d’un vase antique. Au final donc, un bel album équilibré pour cette histoire pleine de sang et de colère, à lire sans craindre un excès d’horreur.

Ce petit livre, parcouru en une heure, réunit les premiers souvenirs de lecture d’écrivains pour enfants. Ceux-ci, tantôt avec élégance, tantôt avec nostalgie, souvent avec humour, reviennent sur leur vision de l’acte de lire.

On se retrouve forcément dans l’une ou l’autre de ces confessions. Le livre comme compagnon, comme vieil ami, qui nous fait aimer, voyager, qui nous construit.

Un recueil pour ceux qui aiment les livres comme pour ceux qui les ignorent; il n’est jamais trop tard pour commencer …
Lien : http://latheoriedesmasques.c..

Une très bonne surprise.

Peu attirée par les légendes et autres récits mythologiques, je me suis plongée dans cette ouvrage par curiosité et pour ma culture personnelle. Je connaissais bien sûr le complexe d’Oedipe, l'énigme du sphinx, mais je n'avais pas tous les détails de la légende.



L'histoire racontée par Yvan Pommaux est limpide, claire, intéressante. Il utilise des mots simples et précis. Emporté par les illustrations magnifiques, on dévore ce petit ouvrage.

Pour améliorer encore la lecture et la compréhension, des outils documentaires sur l'époque et la mythologie sont proposés en début et fin d’ouvrage.



Très bon livre mais vraiment cher...

L’histoire raconte les aventures d’une bande d’orphelins au Moyen-âge. Un jour ils trouvent un garçon au bord d'un lac, ils l’adoptent dans leur troupe et le nomment Angelot du Lac. Il sera le héros de l’histoire.

J’ai aimé les personnages car ils sont attachants et ils ont chacun leur caractère.

J’ai aimé l’histoire car on retrouve l’atmosphère du Moyen-âge. J’ai aimé aussi découvrir comment les orphelins se débrouillent pour vivre, par exemple ils doivent chasser ou faire des jongleries pour gagner un peu d’argent.

J’ai aimé les dessins car on retrouve plein de détails de la vie au Moyen-âge et parce que de nombreuses scènes se passent dans la nature. Je trouve que les couleurs utilisées donnent une ambiance à l’histoire. J’ai aussi aimé le dessin car il est réaliste.

Qui ne connaît pas "l'Illiade et l'Odyssée" d'Homère. Un petit tour dans la mythologie.

On s'installe confortablement dans un canapé et papa nous raconte la guerre de Troie qui dura plus de 10 ans. Petit à petit on rentre dans le récit qui suivit ; le retour d'Ulysse.

Cet ouvrage est magnifiquement illustré par Yvan Pommeaux.

Nous accompagnerons Ulysse dans son retour vers Ithaque. Nous traverserons le pays des Lotophages, nous combattrons Polyphène le cyclope et vaincrons la colère de Poséidon. Nous ne succomberons pas aux chants des sirènes. Circé permettra à Ulysse de rentrer chez lui.



Dans son royaume d'Ithaque, nous verrons comment Ulysse rusera pour évincer les usurpateurs et les soupirants de sa douce Pénélope et assisterons aux retrouvailles avec son fils Thélémaque.



Ce magnifique ouvrage aux Editions Neuf de l'Ecole des Loisirs existe en grand format. D'autres titres sur le même thème : Orphée, Oedipe, Thésée. Une manière sympa d'initier les kids à la mythologie.



Un beau récit, très abordable.



pour les 8/12

Ma note 9.5/10


Lien : http://nathavh49.blogspot.be..

Le récit mythologique se prête-t-il à l'album ?

L'adaptation de Pommaux est-elle fidèle à la fresque titanesque d'Homère ?

L'art de rendre un mythe accessible aux jeunes.

Quid des finalités pédagogiques ?



Retrouvez tous mes articles liés à ce magnifique album d'Yvan Pommaux sur http://legi-et-scribo.weebly.com/ulysse-aux-mille-ruses-yvan-pommaux.html
Lien : http://legi-et-scribo.weebly..

On entend vraiment les oiseaux piailler et se disputer tout au long du livre...

Comment intoxiquer très tôt vos enfants à la lecture de polars ? Élémentaire ma chère Marple !

Vous leur mettez entre les mains par exemple ce John Chatterton, Détective ; vous laissez infuser le temps qu'il faut en semant au passage les graines fécondes de la résolution d'énigme, laissez mijoter au four cinq ou six ans, démoulez, et vous obtenez un ado féru d'enquêtes explosives et de romans noirs.

Bon, il faudrait tout de même que je me décide à vous parler de cet album. D'un point de vue graphique, je le trouve absolument moche, mais par contre extrêmement bien fait. Peut-être avez-vous à l'esprit certains vieux films policiers en noir et blanc, entre autres, la fameuse adaptation de John Huston du Faucon Maltais, d'après le roman de Dashiell Hammett avec l'inimitable Humphrey Bogart dans le rôle principal ? C'est exactement ça.

Yvan Pommaux nous plonge dans cette atmosphère du détective de roman noir. Le bureau de John Chatterton ressemble à s'y méprendre à celui de Sam Spade.

Le déroulement, lui aussi, est très cinématographique. Le coup de génie de l'auteur est d'avoir eu l'idée d'associer enquête et références aux contes traditionnels tels que Le Petit Chaperon Rouge ou Le Petit Poucet.

Ceci a donc beaucoup de chances de faire écho au fond culturel de l'enfant, quelle que soit son origine sociale.

On y voit donc notre chat détective Chatterton à la recherche d'une petite fille disparue. Tous les classiques de l'enquête policière sont présentés de façon accessible à l'enfant et l'adulte perçoit de nombreux autres clins d'œil que ceux que l'enfant décèle en référence aux contes traditionnels. Je ne vous en dévoile pas davantage, mais sachez toutefois que dans Le Faucon Maltais, toute l'enquête tourne autour d'une œuvre d'art... Qu'en est-il ici ?

C'est donc un exercice pas si facile que cela, admirablement réussi à l'époque (dans les années 1990) si bien que de nombreux autres auteurs ont surfé à sa suite sur cette vague, pas toujours avec le même bonheur.

Donc, n'hésitez plus, installez-vous au volant, main sur le Pommaux, enclenchez la première et foncez !

... mais ce n'est que mon avis, à moi qui ne suis pas détective, donc, ce tuyau est peut-être crevé...

Nous voici en 1720 où un tyran qui vient d’avoir un fils, Ivan, ne rigole pas du tout aux paroles moqueuses du chansonnier Vladimir. D’autant plus que toute la population reprend en chœur et constamment la chanson. Qu’à cela ne tienne, il décide d’interdire la prononciation et l’écriture de la lettre « V », sous peine d’amende, puis d’avoir la langue coupée.





C’est facile à dire, mais à appliquer moins, et bientôt lui-même se retrouve pris à son propre piège ! Son fils s’appelle désormais Ian et il lui faut constamment chercher ses mots !





Suite à cette interdiction, les gens sont sévèrement contrôlés par des agents spéciaux, et les livres tous remaniés…





Ladimir (et non plus Vladimir) décide de fuir à la campagne où les contrôles sont moins nombreux, jusqu’à ce que huit ans plus tard…





A la lecture du 4e de couverture, j’ai immédiatement pensé au roman 1984 de George ORWELL. Et c’est tout à fait cela, bien sûr édulcoré puisque destiné à des enfants. Mais il permet de s’imaginer le poids de la censure, du contrôle permanent et de l’adaptation, ou non, à « la nouvelle mode ».





Percutant !


Lien : http://vivrelivre19.over-blo..

Lien : http://www.vousnousils.fr/20..

En l'an 1720, le grand-duc Nikolaï, devient père d'un petit Ivan : "un bébé tout petit riquiqui [...], on craignit même pour sa vie".

Vladimir, un jeune étudiant rêvant de devenir écrivain, compose, un soir d'ivresse, quelques vers sur le fils du duc et ce poème devient vite une chanson populaire. Nikolaï le tyran, n'ayant aucun sens d'humour et croyant qu'on se moque d'Ivan, prend alors une vilaine décision qui va non seulement chambouler le franc-parler de tout un peuple, mais aussi susciter méfiance et crainte générales.

Parce que le grand-duc interdit dorénavant tous les mots contenant la lettre V ; chaque citoyen risque une amende...voir, d'avoir la langue coupée !



Ladimir, après s'être futilement essayé au métier de "correcteur de la chose écrite" (gagne-pain consistant à supprimer la 22ème lettre de l'alphabet dans tous les bouquins), se réfugie dans la campagne, où fort heureusement il rencontre la femme de ses songes...ensemble ils auront une jolie fille prénommée ....... (Zut, je ne peux pas l'écrire, ce petit nom à très grosse amende !)

Mais, croyez-moi, cette demoiselle n'est pas "tombée sur la bouche" et on peux craindre pour sa langue bien pendue !



On peut s'amuser avec ce court roman pour petits (et grands) lecteurs à partir de 7-8 ans, à chercher des synonymes de mots contenant des V...on se rend compte alors qu'on emploie cette consonne fréquemment.

C'est également un petit conte sur l'autorité abusive avec ses directives absurdes...

L'écriture dans laquelle transparaît l'humour ironique reste résolument optimiste et les illustrations nettes, détaillées, à l'encre de chine d'Yvan Pommaux, enrichissent agréablement le texte.



P.s. J'ai reçu à l'instant, un P.E. (Procès Erbal) du ministère de la Répression du V, me sommant de m'acquitter d'une amende de 1100 sous parce que j'ai osé utiliser la lettre interdite 22x dans le tapuscrit ci-dessus ! J'ai trente jours pour payer, sinon j'aurai la langue coupée !