Tout ce qui touchait Akino avait pour moi les couleurs de la solitude.
Certainement, le chagrin qu'il infligeait aux autres était pour lui une façon de se protéger. Quel idiot ! Mais c'était bien cela qui m'avait attirée de prime abord la première fois que je l'avais vu à Sannomiya. Il nageait à contre-courant du monde. Les heurts du courant contre son corps soulevaient des gerbes d'écume blanche.
Extrait du récit "Sannomiya en feu"