Le pronostic vital est engagé. Un sentiment d’absurdité, puissant, camusien, s’empare de moi. Je suis l’observateur d’un monde que je ne reconnais plus, que je ne valide plus, dont je doute de l’authenticité. On ne quitte jamais le monde de désespoir, on le quitte parce qu’il nous a déçus une fois de trop, comme Bouazizi et tous les autres.