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Critiques de Yan Lespoux (128)
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Pour mourir, le monde

Il y a un vrai travail d'écriture...mais trop justement à mon sens. Les phrases sont souvent trop chargées sans plue value. Puis parfois l'écriture se simplifie, et alors on peut avancer plus aisement dans le récit. Mais il reste difficile de suivre les histoires paralleles de ces trois personnages. Désolé d'être aussi critique, mais j'ai eu du mal à terminer ce livre. Il y avait pourtant tous les ingredients (l'aventure, la mer, les tropiques, le Medoc..). Cependant il faut reconnaître l'investissement de l'auteur.
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Pour mourir, le monde

Yo-ho, matelot !

Si tu n’as pas le pied marin tout comme moi, passe au large avant d’embarquer dans une galère.



Toutes les chroniques lues sur ce roman étaient une invitation au voyage. Bercée par Jules Verne et L’Île au Trésor, j’ai cédé aux chants des sirènes et j’ai couru au naufrage.



Je prends le courant contraire de la majorité des critiques : je n’ai pas ressenti grand chose, si ce n’est de l’ennui ponctué d’un vague dégoût quant aux détails sordides des nombreuses morts et blessures qui jalonnent le récit. Elles s’enchaînent entre une description de bateau et d’incessants bulletins météo. Les traversées sont longues et la lecture aussi, j’ai ramé. J’attendais qu’il se passe quelque chose, qu’un souffle romanesque finisse par gonfler la grande voile. Rien à l’horizon. Bon allez, un tout petit peu… lorsque les trois arcs narratifs se rencontrent dans les 70 dernières pages.



De mon point de vue, l’historien a pris le pas sur le romancier. Je reconnais la minutie du travail et de la recherche historiques fournis par l’auteur. Oui, ça pourrait être un traité d’Histoire romancé. Et la technique plutôt froide, clinique, prend le pas sur la petite histoire. Personnages, dialogues, ils manquent de profondeur (à mon goût). C’est une peinture d’époque d’un réalisme sombre et cru qui a ses qualités, mais pas le grand roman d’aventures auquel je m’attendais.



Tant pis pour cette fois 🤷

Mais coquillages et crustacés, je n’ai pas abandonné !
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Pour mourir, le monde

Où j'apprends que j'adore les romans d'aventure...



Ce roman s'ouvre en 1627, la même année que la première scène du film sur les trois Mousquetaires, réalisé par Martin Bourboulon et sorti en 2023.



Mais ne cherchez pas de capes et d'épées dans le roman de Yan Lespoux. Non, ici, la guerre est maritime, les Anglais et Hollandais cherchant à reprendre la route commerciale des Indes aux Portugais.



Je me suis laissée complètement embarquer (!) dans ce roman, j'ai adoré.



L'écriture est merveilleuse. Yan Lespoux arrive en quelques phrases à nous immerger totalement dans les paysages, notamment les marécages de la cote bordelaise.



Les personnages sont hauts en couleur, j'ai beaucoup aimé suivre les aventures de Fernando, Marie et Diogo.

Lisant beaucoup le soir, je racontais leurs dernières péripéties à mes filles durant le petit-déjeuner, cela les a enchantées. Tous les matins, j'avais droit à la question: "Alors, qu'est-il arrivé hier? "



Les scènes de naufrages des caraques sont très bien décrites, et me donnent envie de lire les journaux laissés par Dom Manuel de Meneses et son homologue espagnol.



Merci Yan Lespoux pour ce roman, j'attends avec impatience le suivant!
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Pour mourir, le monde

Depuis quelques temps, j’avais une envie d’aventure. Dans mon exploration de la rentrée littéraire sur la blogosphère, j’avais repéré ce roman qui s’annonçait comme une belle expédition. Tout était donc réuni pour me satisfaire.



« Pour mourir, le monde » nous présente trois arcs narratifs se déroulant entre le Portugal, les Indes et le Brésil au 17ème siècle. On suit de jeunes personnages qui ont décidés d’échapper au destin qu’on leur assigné. A travers leur histoires, Yan Lespoux nous fait vivre de grands moments de navigation, de batailles sur mer et de naufrages.



Mais le contexte historique prend le pas sur les acteurs, pour lesquels je n’ai pas eu d’empathie. Les scènes de bateau se succèdent et j’ai eu l’impression que le récit tournait en rond et n’avançait pas vraiment. Il n’y a que dans le dernier quart du livre que le roman prend tout son intérêt. Dans cette dernière partie, tous les personnages sont réunis et l’aventure peut commencer.



Yan Lespoux a un grand talent pour la langue qu’il utilise à merveille pour faire de magnifiques et longues descriptions des décors et de l’atmosphère. Certains passages de son texte sont des modèles d’immersion qui plonge le lecteur dans l’ambiance. Seulement, la mise en place des protagonistes est un peu trop longue pour moi. Au bout de 300 pages, la lassitude m’a gagné et il m’a manqué un certain nombre de péripéties pour ne pas m’ennuyer.



Peut-être n’étais-je pas en bonne condition pour lire ce livre, peut-être ne suis-je pas le bon client pour ce type de roman, peut-être m’attendais-je à autre chose, mais malheureusement, je n’ai pas pris le plaisir escompté par cette lecture. Ce n’est bien sûr que mon simple ressenti personnel et je vous laisse vous faire votre propre avis, en sachant que la plupart des lecteurs ont adoré l’expérience.
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Presqu'îles

Yan Lespoux possède un incontestable talent de conteur. Même dans le format concentré des nouvelles il confirme cette affirmation.

Presqu'îles contient une trentaine de ces nouvelles qui nous décrivent le microcosme médocain.

Oh ! pas le Médoc que l'on s'imagine aux vignobles tirés à quatre épingles et aux châteaux photogéniques, non dans ces historiettes pas de bling-bling.

L'auteur nous parle de son terroir, des Landes de Médoc où dunes de sable et forêt de pins parent le bleu de l'océan atlantique.

Mais ne comptez pas trop sur Yan pour nous donner un portait complaisant de la population locale. Comme le dit la phrase d'accroche du Monde sur la couverture du livre : « une étude de caractères tendre et cruelle, admirablement maîtrisée ».

On passe facilement du rire aux larmes, il arrive, même, à nous faire sourire de drames comme ce passage sur le premier noyé de la saison : « le premier noyé de la saison, c'est un peu comme l'ouverture de la cabane à chichis, la première grosse pousse de cèpes ou la première gelée, ça annonce une nouvelle période, un changement de lumière le matin quand on se lève. Ça rythme l'année. Et puis ça nous rappelle que nous, pendant ce temps-là, on est vivants ».

Sur cette terre de transit estival, le local reste méfiant et goguenard contre toute personne extérieure à son clan. le vacancier, le charentais, le bordelais, l'arabe s'intègrent difficilement dans le paysage et tous sont critiqués et moqués, tout élément extérieur est jugé suspect. Surtout si l'importun empiète sur SON territoire à champignons.

J'ai apprécié cette lecture parfois amusante : le Surnom, Sécurité routière, le Premier noyé de la saison, parfois plus sombre : Carnet du jour, Rien ne va plus, ou encore émouvante et nostalgique : Une vie, le Couteau. J'aurais mis probablement la note de 4, si dans ce kaléidoscope de portraits il n'y avait pas eu les nouvelles qui ont trait à la chasse : Dépeçage, le Cerf qui lui font perdre une

demi-étoile, mais tous les goûts sont dans la nature cela ne correspond qu'à mon ressenti personnel on va tout de même pas rallumer la guéguerre chasseur / pas chasseur.

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Pour mourir, le monde

Roman que l'on m'a chaudement recommandé et en lisant le 4ème de couverture, effectivement, roman qui me paraissait passionnant.

J'en commence la lecture et là, patatras, je m'ennuie... Certes, le sujet peut être très attrayant mais franchement, les moults détails de navigation, de combats, de vie sur un bateau ont été de trop pour moi, je n'ai pas vraiment "plongé" avec les personnages auxquels je n'ai pas non plus réussi à partager quelque chose.

En soi, les découvertes et descriptions de Goa, l'Inde, le Brésil, des côtes sauvages du Médoc sont assez intéressantes mais n'ont pas réussi à m'emmener vers l'aventure du reste des histoires contées.

Tant pis, ça arrive parfois.
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Pour mourir, le monde

« Pour mourir, le Monde » de Yan Lespoux est un beau roman d’aventure.

Ce premier roman est foisonnant de tempêtes, naufrages, voyages, personnages.

Au XVIIe siècle, de la côte landaise au Brésil en passant par l’Inde, on suit les aventures de Marie, Diogo et Fernando, trois héros ordinaires pris dans la grande Histoire du Monde.

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Pour mourir, le monde

Waou !

Un gros coup de cœur !



Un roman d’Aventures avec un grand A ! À la Alexandre Dumas.



On y parle de tempêtes, de naufrages, de traversées d’océans et beaucoup de bateaux.

On y parle de méchants vraiment méchants et de gentils un peu voyous…

On y parle du Portugal et de ses colonies au 17ème siècle.

On y parle des conditions de vie dans les Landes. C’est passionnant et ça ne donne vraiment pas envie d’y être.



Les descriptions de la nature hostile et des éléments déchaînés sont grandioses !



On s’y croirait vraiment à se prendre des paquets de flotte sur le pont des mastodontes de la mer, à vivre les aventures de nos personnages préférés, à avoir peur pour eux.





Le seul hic : quelques « coquilles » ayant échappé à la vigilance des correcteurs.



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Pour mourir, le monde

Après nous avoir conquis par la forme courte avec son excellent recueil de nouvelles "Presqu’îles", Yan Lespoux s’essaie au format long. Pari relevé haut la main !

"Pour mourir, le monde" s’appuie sur un fait divers historique : le naufrage sur la côte médocaine, en 1627, d’une caraque portugaise de retour des Indes, chargée de toutes les richesses de l’Orient. Le récit s’ouvre sur cet épisode, puis remonte à l’année 1616, à partir de laquelle nous suivons les événements qui y conduisent, ainsi que les protagonistes qui y sont impliqués. L’auteur s’attarde sur trois d’entre eux, au fil d’un vagabondage narratif qui nous emmène du littoral du sud-ouest français à Goa, en passant par Salvador de Bahia, au Brésil.



Fernando Teixeira a la poisse. Il est toujours au mauvais endroit au mauvais moment. Il a quitté la maison familiale et la brutalité paternelle à quinze ans pour vivre une autre vie, s’engageant dans l’armée du Portugal qui avait besoin de renforcer les garnisons de ses comptoirs des Indes. Il s’y est fait un ami dont il est devenu inséparable, l’enthousiaste et optimiste Simão Couto, caractérisé par une inaltérable soif d’aventures qui lui fait considérer le monde comme un inépuisable réservoir de surprises. Basés à Goa, ils font leur chemin dans cette Inde qu’après plusieurs années ils considèreront toujours comme un mystère, acquérant une réputation, à l’occasion d’un incident diplomatique auquel ils se retrouvent mêlés, de renégats et de voleurs.



Marie, originaire d’un coin de lande du sud-ouest français coincé entre océan et forêt, a tenté elle aussi de changer de vie en gagnant Bordeaux. Il faut dire qu’en ce début du XVIIème siècle, la côte médocaine est loin de constituer l’agréable lieu de villégiature qu’elle deviendra trois cents et quelques années plus tard. C’est un territoire peu accessible et hostile, où les pluies d’hiver rendent les chemins impraticables, et que l’été plombe d’une chaleur accablante. C’est par ailleurs un univers instable, soumis aux mouvements de la mer qui parfois chasse les habitants de leurs villages. Il est, enfin, peuplé d’individus peu recommandables, notamment de ces costejaires et de ces vagants, hommes sans toit qui arpentent la côte à la recherche de biens échoués ou de naufragés à dépouiller. La vie y est de plus en plus compliquée : les échouages se font rares, et les gains amenuisés par le monopole sur les marchandises du seigneur local et du malfrat Louis, l’oncle de Marie qui a imposé son autorité à coups de hache, de poings et de couteau. L’escapade bordelaise de la jeune femme ne fait pas long feu. Son caractère rebelle et indépendant, son refus de courber l’échine face aux hommes l’implique dans un incident qui l’oblige à fuir, et la contraint à se réfugier chez son oncle, leurs personnalités respectives promettant des rapports explosifs.



C’est également avec un duo que le lecteur fait connaissance à San Salvador de Bahia. Diogo Silva est devenu orphelin à la suite de l’assaut hollandais sur la colonie, où ses parents, juifs, venaient de se convertir à la religion catholique. Livré à lui-même, il est recueilli par une Indienne, et rencontre Ignacio, jeune Tupinamba qui lui enseigne la survie en forêt et le maniement de l’arc. Le sombre et inflexible capitaine Dom Manuel de Meneses, qui remarque leur adresse et leur vigueur lors de la reprise de San Salvador par les Portugais, les prend sous son aile et les embarquent avec lui lorsqu’il repart à Lisbonne.



Voilà un récit qui a du souffle et de la densité !



A bord de ces navires accueillant d’hétéroclites assemblées mêlant soldats, paysans, criminels et nobles, le lecteur subit d’apocalyptiques tempêtes océanes, tremble à l’idée des risques d’échouages que représentent les écueils ou de la possible rencontre avec des bateaux ennemis, suffoque dans l’atmosphère épaisse et viciée des cales, se ratatine sous le poids de ciels se donnant des airs de fins du monde. A terre, il hume l’air saturé d’odeurs épicées des comptoirs lointains dont il côtoie le grouillement humain entremêlant conquistadors et esclaves, miséreux et aristocrates en quête d’encanaillement, ou déambule dans les lieux de débauche portuaires…



C’est un temps de voyages hasardeux, dont on n’est jamais sûr de revenir, à bord de nefs que leur gigantisme rend peu maniables, dirigées à l’aide d’instruments de navigation peu fiables. Un temps où la cupidité et la soif de conquête lancent à l’aventure des empires occidentaux qui font main basse sur les richesses du monde. C’est un univers de violence à l’état brute, où une vie ne vaut rien -on y meurt à tour de bras-. Néanmoins, on s’assure, en tous cas sur les navires, de la présence de prêtres qui pourvoient au pardon de Dieu pour les marins à qui il faut bien de temps en temps lâcher la bride, et qui pour se défouler, violent, cassent, cognent… Pour autant, Yan Lespoux ne tombe jamais dans la tentation de la complaisance : cette brutalité est évoquée, mais il nous épargne le détail de ses descriptions, et elle s’intègre naturellement dans le cours de son épopée, indissociable de l’époque et des événements relatés.



Le rythme est enlevé, porté par la diversité des lieux de l’action, et par les solides personnalités de ses héros et héroïnes -une belle place y est faite aux femmes-, qui malgré la modestie de leur condition, refusent de se laisser broyer par les circonstances et par les plus puissants. C’est foisonnant et jamais lourd, l'auteur maniant habilement à la fois fluidité et précision, faisant spontanément naître images et sensations.



Une réussite !...


Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Pour mourir, le monde

Vous ne savez rien ou peu de choses de la Carreira da India, du rayonnement de Goa et des indes portugaises, de la prise et de la reconquête de Salvador de Bahia au Brésil, du présumé redoutable peuple amérindien Tupinamba ? La vie sur le littoral des landes

girondines au 17eme siècle reste également mystérieuse pour vous ? Alors plongez !



Avec "Pour mourir, le monde" Ian Lespoux nous entraine dans une formidable fresque à travers 3 continents au début du 17eme siècle.

On suit les aventures de Fernando, un miséreux fils d'ouvrier agricole enrôlé de force dans la marine portugaise. Il va nous conduire par un voyage en bateau épique jusqu'aux indes portugaises où se côtoient population indienne, nobles portugais, colons en affaires avec les royaumes musulmans environnants, mais aussi l'Inquisition.

A Salvador de Bahia on rencontre Diogo, jeune fils de commerçant juif fraichement converti, lors de la prise de la ville par les Hollandais. Diogo s'implique avec l'aide d'un mentor amérindien dans l'organisation d'actes de résistances pour préparer l'arrivée des vaisseaux portugais qui vont acter la reconquête.

Dans les marais du littoral médocain on suit Marie, une pauvre fille qui a tenté de fuir sans succès la misère familiale à Bordeaux et a du retourner se cacher au pays. Elle essaye de tirer son épingle du jeu dans une sorte de "far-west" landais ou de pauvres hères bergers, résiniers, gemmeurs tentent , de survivre entre d'une part , les luttes intestines entre les notables locaux, taverniers et propriétaires et d'autre part les hasards des pillages des navires naufragés échoués sur la cote.



Les puissants qui traversent ce roman, le roi de l'union hispano portugaise, ses vassaux dont l'extraordinaire Dom Manuel de Meneses, le duc d'Epernon tissent l'intrigue et vont permettre, aidé par les aléas météorologiques de voir tous ces univers se rejoindre pour un final grandiose.



Ian Lespoux réinvente ici le roman d'aventure parfaitement documenté sur le plan historique, plein de péripéties mais dans une forme moderne proche du roman noir avec des personnages immergés dans la violence sociale et physique de leur époque et ou les classiques actes héroïques du roman d'aventure sont souvent revus et démontés avec un certain humour.



Personnellement je n'avais rien lu de tel depuis biens longtemps !



PS : Si vous avez déjà lu le livre je vous propose un quizz:

https://www.babelio.com/quiz/72589/Histoire-et-fiction-dans-Pour-mourir-le-monde

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Presqu'îles

Entrez dans les Landes du Médoc, pas le Médoc des prestigieux Margaux, Pauillac et autres Saint-Estèphe, celui moins connu des terres non viticoles.



Avec ce recueil, Yan Lespoux esquisse par petites touches un portrait singulier de la région. Forêts, marécages, chemins de muletier, villages et bistrots forment le décor de ce livre. Une période hors-saison, sans touristes, sans planches de surf ni odeur de crème solaire.

Un sentiment d’âpreté et de mélancolie domine, heureusement contrebalancé par une ironie mordante et un attachement qu’on sent sincère pour la terre.



Les nouvelles sont courtes, voire très courtes (elles dépassent rarement la dizaine de pages). Elles sont habilement construites, avec des chutes assez inattendues, malicieuses et teintées d’humour noir. Si elles sont dans l’ensemble plutôt cocasses, j’ai regretté qu’elles tournent souvent autour des mêmes thèmes tels que la chasse ou Le Bordelais.

« Toi, ta gueule. De toute façon, t’es bordelais. »



Un recueil incisif, caustique d’un auteur que je découvre ici. J’ai d’ores et déjà prévu de lire son premier roman « Pour mourir, le monde ».
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Pour mourir, le monde

Superbe roman d’aventure sur fond d’expéditions maritimes ! Une lecture qui fait voyager, prendre le large et accoster sur des rivages si différents, gascon, portugais, brésilien et indien.



Une fois le lexique naval et maritime appréhendés, il nous est permis d’apprécier pleinement les nombreuses et pourtant variées descriptions de mers, de côtes et surtout de la vie à bord des « caraques ». Tout au long de ma lecture, je n’ai pas pu me défaire de cette sensation permanente d’humidité, de vêtements collés à la peau par l’eau de mer, la pluie, la sueur.



En suivant dans leurs voyages et aventures des duos improbables, des chefs charismatiques et des habitants de ces bords de mer, l’auteur nous présente aussi une vision des jeux politiques de ses royaumes régnant au XVIIème sur les mers.

Ces expéditions sont en effet de vrais enjeux pour maintenir La casa da India et par conséquent le monopole portugais. Jusque-là, elle contrôlait et régulait les exportations et les importations concernant les Indes, le débarquement des marchandises, leur distribution et leur vente. Le monopole royal s'exerçait sur les épices et certains autres produits. Mais à partir de 1621, elle doit affronter les hollandais la Compagnie néerlandaise des Indes orientales. Cette politique de monopole va être finalement abandonnée en 1642, avant que l'institution ne se transforme en douane.

Pourtant, les aventuriers de ce récit Fernando, Diogo et Marie sont bien de simples gens trimballés aux bons vouloirs de ces grands si changeant.



Nous sommes au début du XVII° siècle, le Portugal jadis conquérant est désormais rattaché à la couronne espagnole, mais la Casa da Índia continue d'abattre les forêts de l'Alentejo pour les navires de l'armada et d'embarquer tous les hommes qui passent à portée de bâton.



Fernando, le portugais malchanceux car jamais au bon moment au bon endroit va comme beaucoup d’autres faire partie des « engagés plus ou moins volontairement selon qu’ils avaient quelque chose à fuir ou qu’ils n’avaient au contraire pas réussi à échapper assez vite au regard des recruteurs ».



Diogo, installé avec sa famille au Brésil, va se retrouver à combattre auprès de religieux alors qu’il n’est même pas chrétien puis d’un capitaine portugais pour un pays qu’il découvre.



Marie, qui de par sa condition de fille landaise n’a pas beaucoup d’avenir, va tenter de suivre son chemin mais sera toujours ramenée à ces marais qui engloutissent tout, les plantes, les maisons, les navires échoués et les espoirs.



J’ai apprécié cette construction même si classique de démarrer le récit par une scène cruciale, celle d’un effroyable naufrage puis de remonter le temps sur quelques années pour dévoiler comment il a été possible d’en arriver là. Et au fil des pages, nous découvrons le parcours de ces aventuriers, ce qui a fait ce qu’ils sont.



Ces héros-là n’ont pas d’honneur à sauver, de loyauté envers un royaume particulier, ou de croyance à défendre. Ces héros ordinaires avec chacun leur caractère, leurs ambitions, leurs colères et surtout leur raison de se battre pour survivre vont tous finalement converger vers un idéal commun, être libres mais surtout de leurs décisions et essayer de devenir maître de leur devenir.

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Pour mourir, le monde

J'ai enfin fini ce livre. Une déception de cette rentrée littéraire. J'ai eu beaucoup à lire ce livre. On retrouve plusieurs personnages mais pour le coup j'ai trouvé très difficile de comprendre le lien entre eux et surtout où l'auteur veut en venir. Nous avons un dénouement au bout 330 pages assez longues. Je n'ai pas vraiment aimé ce voyage.
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Pour mourir, le monde

Je n'avais qu'une hâte, c'était de lire, Pour mourir, le monde de Yan Lespoux. Mes amies Kirzy et Spleen, m'avaient bien accroché, mais je suis désolée, j'ai trouvé le temps long, je me suis ennuyée. Je reconnais une belle écriture, un contexte historique intéressant qui malheureusement prend le pas, sur l'histoire des 3 personnages principaux, je trouve dommage. Je me dis que cela vient peut-être de mon humeur actuelle, mais je n'arrivais pas à avancer.



En 1627, sur la route des Indes, de longs voyages vous attendent, des tempêtes, des batailles mémorables, entre Anglais, Hollandais, Portugais, Espagnols. L'équipage, les passagers ne comptent pas, le tout c'est d'arriver avant les autres. de nombreux morts sillonnent cette épopée. Des naufrages, des trahisons, beaucoup de violence.



« Plus bas encore, sous le tillac, là où étaient cantonnés les soldats qui avaient achevé leur quart de nuit, ça grouillait. de poux, de puces, de vers, d'insectes que personne n'aurait su identifier avec certitude. de rats aussi. Et d'hommes. Sur leurs paillasses en décomposition certains cherchaient un sommeil qui serait moite et les userait autant que leurs tours de garde. D'autres déliraient, accablés par la chaleur que décuplait encore leur fièvre et que les rares filets d'air passant par les écoutilles ne parvenaient pas à réguler. On veillait sur sa ration de biscuits et de cette eau qui avait depuis longtemps croupi dans les tonneaux embarqués à Lisbonne. »



A Goa, il y a Fernando, avec son ami Simao, ils vont vivre des moments pas très heureux, surtout pour ce dernier. Pour échapper à l'inquisition, Fernando sera engagé de force dans l'armée portugaise, mais il essaiera par tous les moyens de s'en sortir, pour une vie meilleure.



Au Brésil, Diogo et son ami Ignacio, un Tupinamba qui impressionne avec un long arc et une massue casse-tête, ils suscitent de la crainte. Ils sont les gardes du corps de dom Manuel de Meneses, le capitaine-mor du Santo Antonio e Sao Diogo.



Marie, sur la côte landaise, une bêtise et elle est obligée de se cacher pour échapper aux autorités. Réfugiée, chez son oncle, qui règne sur une communauté de résiniers, de pilleurs d'épave, elle essaiera de résister, aux brutalités, à la solitude, elle rêve aussi d'un avenir meilleur. Elle a un fort caractère et ne se laisse pas marcher sur les pieds.



Beaucoup de personnages, de rebondissements, pour ces trois principaux protagonistes, qui finiront par se croiser.



Ce n'est que mon ressenti personnel, il y a de très belles critiques, je suis vraiment déçue, d'être passée à côté. La couverture est très belle.



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Pour mourir, le monde

Naufrage et massacre antiques.

Si Yan Lespoux (prononcez Lespousse)* est à l'aise dans l'écriture de nouvelles – Presqu'îles – et de chroniques sur son blog http://encoredunoir.com plébiscité par les amateurs de polars et de romans noirs, le roman n'est pas encore son genre favori (Pour mourir, le monde est son premier). Le défaut étant que chaque chapitre, construit comme une nouvelle, occasionne moult répétitions, notamment sur les paysages du Médoc, la mer, le vent, les marais, les dunes, le sable, la vase…

Si j'ai apprécié Presqu'îles, j'ai été submergée, engloutie et "gonflée" par le récit de ce "terrible naufrage de l’histoire de la marine portugaise", suivi du massacre des survivants par les pilleurs d'épaves médoquins : "Sept navires coulèrent, dont deux énormes caraques des Indes chargées de toutes les richesses de l’Orient, et cinq galions de guerre qui les escortaient : près de 2000 morts et moins de 300 survivants, des centaines de canons perdus, une fortune engloutie..."

Trop de pages, trop de descriptions, trop de personnages (dont on finit par mélanger les noms)... On finit noyé.e comme ces pauvres marins sur les rivages du Médoc.

Et le livre clos, on ne se rappelle plus le début (comme ces traversées qui durait 6 mois au XVIIe siècle).

En résumé, le "roman d'aventures" sur la route des Indes en 1627 a tourné à l'ennui (malgré la richesse de l'écriture et du vocabulaire).

Il faut noter que le naufrage et son massacre ainsi que la violence de cette époque – physique, morale et sociale – sont très bien restituées. Le rapport à la mort omniprésente aussi.



*Yan Lespoux est historien et universitaire. Il chronique des romans noirs pour diverses revues (Marianne, Alibi, Sang Froid, 813) et anime régulièrement des débats d’auteurs dans des festivals.



Source citée par l'auteur : https://editionschandeigne.fr/livre/le-grand-naufrage-de-larmada-des-indes-sur-les-cotes-darcachon-et-de-saint-jean-de-luz-1627/

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Pour mourir, le monde

Yan Lespoux signe une fresque généreuse, palpitante, ­minutieusement documentée.
Lien : https://www.lemonde.fr/criti..
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Pour mourir, le monde

Déjà ce beau titre un peu mystérieux, puis cette couverture très réussie avec une vieille carte maritime, et enfin la critique enthousiaste de Kirzy. Il n'en fallait pas plus pour aiguiser ma curiosité et me voilà partie dans l'aventure ! Car de l'aventure, il y en a autour des trois personnages principaux :



Fernando, un jeune portugais enrôlé de force dans la marine. Il va vivre mille péripéties avec son ami Simao, et le voyage va l'amener jusqu'à Goa.

Marie, une jeune landaise qui doit fuir la maison familiale et se réfugier dans un camp de résiniers où les conditions de vie sont difficiles.

Diogo, un jeune brésilien qui se retrouve embarqué dans la résistance contre les hollandais à Bahia puis sur un immense navire de guerre.



Il y a aussi Meneses, le capitaine de la marine portugaise, impénétrable dans son manteau noir et amateur de poésie, ou Ignacio, le jeune autochtone brésilien champion de tir à l'arc qui va être entraîné dans l'aventure avec Diogo.



Les trois héros vont se retrouver dans les 50 dernières pages après que l'auteur nous ait fait faire le tour du monde. Tempêtes, scorbut, naufrages, pilleurs d'épaves, guerres et affrontements les plus variés ; Goa, le Portugal, le Brésil, les landes, c'est un véritable tumulte d'événements, de voyages et de violence aussi auquel nous convie l'auteur, pendant une dizaine d'années au début du 17ème siècle.



J'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture étonnante et tourbillonnante. L'auteur nous emmène bien loin des habituels romans de la rentrée littéraire.



Certains lui ont reproché des longueurs et certes il y a en a parfois, mais elles n'ont pas gâché mon plaisir. Lespoux a beaucoup de talent pour nous faire ressentir les ambiances sur les bateaux ou nous faire vivre les batailles et les tempêtes. J'ai eu aussi l'impression d'un récit solidement documenté avec une toile de fond historique sérieuse, ce qui est pour moi une valeur ajoutée (l'auteur est historien).



Certains lui ont reproché des allers/retours dans le temps ou entre les personnages mais j'ai trouvé que le récit était suffisamment habile et bien mené pour ne jamais nous perdre.



Une chouette découverte d'un nouvel auteur.

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Pour mourir, le monde

C’est le cœur lourd de regrets que j’inscris ce titre parmi les déceptions du mois. Si j’ai retrouvé les belles qualités d’écriture de Yan Lespoux dont j’ai adoré le recueil de nouvelles Presqu’îles, elles ne m’ont pas fait le même effet dans ce long roman et je n’ai su embarquer avec ses héros à bord des navires du roman, à la limite même de la noyade sous les noms et digressions - vrais trésors historiques par ailleurs - qui manquaient, selon mes goûts, d’assaisonnement. Il aurait fallu plus de crasse, de sueur et de profondeur pour me laisser transporter dans l’univers annoncé. Peut-être aussi que le romanesque n’est pas ce qu’il me faut actuellement puisque j’éprouve le même ennui à écouter Veiller sur elle d’Andrea.

Heureusement pour ce roman dont le titre poétique me plaît toujours autant que sa couverture, je fais figure d’exception et je vous invite à lire les chroniques positives pour vous convaincre que vous pourriez passer un excellent moment.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Pour mourir, le monde

Jack Sparrow peut aller se rhabiller !

Ici pas d’aventure de pacotille ni de chaine en or qui brille …

L’aventure, la vraie, pour ceux à qui le dernier livre de David Grann, Les naufragés du Wager a fait de l’œil, voire qui ont déjà embarqué à bord …

Roulis, tangage, mal de mer, tempêtes, corps passés par-dessus bord, amputations de membres, naufrage, boulets de canon, remugles divers et avariés, corps en décomposition, meurtres crapuleux, hardes puantes et crasseuses, diamants, pirates, honneur, tout est là, avec cette fois la dimension romanesque qui m’avait fait défaut dans le livre très documenté de David Grann.

L’imagination navigue au gré des vents et accoste en terres inconnues aux parfums épicés, poivrés, exotiques et enchanteurs. Cependant, la vie se révèle nettement moins facile dans le paysage de carte de postale, surtout pour des marins ou des soldats sans grade.

C’est un véritable tour du monde que nous propose Yan Lespoux : Médoc, Mozambique, Goa, São Salvador de Bahia, Bijapur, Cap Vert, Lisbonne, Cascais, La Corogne, …

Les personnages sont nombreux, mais Yan Lespoux tient bon la barre et je ne me suis jamais noyée dans la multitude de péripéties, de personnages, de lieux. Bien au contraire, j’ai vogué avec plaisir entre les 3 arcs narratifs m’emmenant à la rencontre ; des soldats et marins portugais Fernando Teixeira et son ami Simão, Marie la Gasconne, Diogo et son ami Tupinamba Ignacio arrachés à leur terre natale brésilienne pour se retrouver nommés gardes du corps du redoutable capitaine-mor dom Manuel de Meneses.

C’est d’ailleurs le récit de tempête de ce dernier, qui a fracassé un des plus gros bateaux de l’armada portugaise sur les côtes landaises qui a grandement inspiré l’auteur.

Malgré la longueur du récit, la plume fluide aide à faire tourner les pages à toute vitesse, dans le désir de découvrir le sort réservé à nos pauvres héros. Les descriptions vivantes permettent de reconstituer à merveille la bande-son, les images et les odeurs des différents décors, au Brésil, en Inde, dans les landes ou sur le pont des bateaux.

Du grand art qui m’a permis de sortir de ma zone de confort de lecture avec délectation. Me voilà prête pour embarque à bord du prochain Yan Lespoux ! (et je vous confie que je vois de loin la grande Dora l’exploratrice continuer à opiner du chef) …

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Pour mourir, le monde

Je n’ai pas le pied marin.

Je viens de vivre une semaine terrible, chaque soir me replongeant en fond de cale, en compagnie des rats, de vermine immonde, de charognes en voie de décomposition.

Mes compagnons de routes: des ambitieux, des assassins, des massacreurs, des êtres ensauvagés (c’est à la mode), sans pitié, sans vergogne, sans empathie aucune.

Sous ma couette, j’ai embarqué sur une immense caraque partie de Lisbonne pour rejoindre Goa. Le voyage a été interminable. Moiteur, odeurs pestilentielles, la mort au quotidien : scorbut, bagarres, hommes tombants des vigies ou des cordages comme des poires blettes, escarmouches..

Et pour mourir, le monde : la Grande Comores, le canal du Mozambique, Goa, Bijapur, Goa encore, le Cap Vert, les Açores, le golfe de Gascogne en 1627.



Dans la sueur de mes draps, j’ai été assiégé à São Salvador de Bahia, massacré par les mercenaires hollandais, entré en résistance avec les jésuites, les esclaves noirs et les autochtones. J’ai été brulé, décapité, écorché vif, torturé de mille façons. Alors j’ai tué encore et encore, je me suis libéré pour repartir vers le Portugal où des vents mauvais m’ont emporté vers le golfe de Gascogne.



J’ai erré sur la Lande infiniment froide, tombant dans les lèdes obscurs, m’enlisant dans les bedouses infâmes. J’ai parcouru l’estran avec les pilleurs d’épaves, les costejaires et les vagants. J’ai volé, massacré impitoyablement les survivants, les amputants, les décapitants…J’ai fait alliance avec des bergers dégénérés, des morts-vivants affamés de sang, couverts d’humeurs putrides, la hache toujours à portée de main.



J’ai survécu. Aux pirates malabars, aux tigres, aux troupes du Grand Moghol, aux exterminateurs de l’Adil Shani, au Saint-Office, aux mercenaires, aux résiniers, aux hommes de Louis, le pire des criminels landais.



Je suis Fernando et j’ai été enrôlé de force à quinze ans dans l’armées portugaises. Je suis tombé amoureux de Sandra dix ans plus tard et, pour elle, pour moi, j’ai traqué les diamants du vice-Roi.

Je suis Diogo, juif marrane, fils de commerçants de São Salvador, fuyant les hollandais en compagnie d’Ignacio, l’indien rebaptisé, toujours flanqué de son casse-tête qui en brisera plus d’une.

Je suis Marie la landaise, celle qui a été confiée à mon oncle Louis. Et dans les dunes battues par le vent, je cherche le chemin de ma destinée.



Ian Lespoux est un écrivain-historien. Il s’est largement inspiré d’un livre paru en 2000: « Le naufrage des Portugais sur les côtes de Saint-Jean-de-Luz et d’Arcachon »

J’ai donc été précipité chaque soir (la journée étant consacrée à mes obligations familiales, vacances scolaires obligent) dans un traité d’histoire de la marine portugaise au début du XVIIe siècle doublé d’un essai ethnoloqique sur les basco-landais de la même époque.

Où rien, absolument rien, ne nous est épargné. Les personnages des frères Cohen, deTarentino et même de Game of Thrones passeront pour des enfants de choeur à coté de ceux que vous croiserez dans ce très long récit.

Tristesse, famine, désespoir, maladie, viol, puanteur et mort violente sont les marqueurs de la plupart des destins de ces femmes et de ces hommes souvent brièvement croisés.

L’historien prend très nettement le pas sur l’écrivain et la personnalité des trois héros manque cruellement de profondeur. Ils supportent pourtant les trois arcs narratifs (qui, ce n’est un secret pour personne, vont se rejoindre) mais sont surtout le prétexte à d’interminables descriptions de navigation, de batailles navales, de naufrages à répétition.



Je ressors donc en nage mais essoré de ce grand récit qui ravira les amateurs du genre mais laissera sur le flanc les passionnés d’aventures romanesques et de belles histoires d'amour.

Je suis super-déçu…
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