C’est sa beauté qui l’avait attiré, alors qu’elle dansait un tango au thé du Plaza, vêtue d’une longue robe fendue. C’est cette beauté qui l’avait incité à se renseigner sur elle et à se dire : « Approchons-nous. Il faut absolument que je lui sois présenté. » De fait, elle était ravissante. Brune, extrêmement séduisante, grande et gracieuse au possible. La mode était charmante cette année-là, créée pour elle, semblait-il. Une des dernières années, du reste, où la mode féminine fut encore ce que l’on appelle habillée.