- [...] Tu sais, j’adore ma mère, je lui dois tout… La voir dans cet état me brise le cœur, et plus encore de ne pas pouvoir en prendre soin moi-même. Mais je suis si rarement chez moi, j’ai des horaires épouvantables… Elle s’inquiéterait tout le temps, je devrais engager une aide-soignante à demeure, et c’est si désagréable d’avoir une étrangère chez soi.
C’était évident. Bien plus désagréable que de placer son parent dans une institution remplie d’étrangers… Il tint sa réflexion pour lui et songea à sa propre mère ; il ne savait que trop ce qui se passait dans ces institutions, et il était hors de question qu’elle y mette jamais les pieds.