À présent, sa famille prenait plus de place dans le cimetière que dans les rues de Montechiarro. Adriano suivit le père Baldassare et les quelques villageois qui les avaient accompagnés jusqu’à l’entrée où on l’embrassa encore, mais avec plus d’empressement qu’à l’annonce du décès de ses parents ; la vie, décidément, était impatiente, et il fallait être riche pour pouvoir s’adonner au malheur.
Les gens s’éloignèrent et Adriano resta seul avec le père Baldassare et le soleil.
– Viens, Adriano, nous avons à parler, toi et moi.