Elle avait voulu s’inquiéter, à nouveau. S’inquiéter, lui semblait-il, c’était comme dire : c’était respirer. Être vraiment vivante, c’est-à-dire : revenir à cet état où l’on ne sait pas tout. Elle s’était mariée ; elle avait fait des enfants.
Elle leur a chanté des Rubaïyat en guise de berceuses et s’est toujours tue en public. Elle s’était laissé prendre par la maladie et cette fois, comme on sait, on avait réussi à lui prendre sa voix.