J'ai déjà fait mes adieux à ceux que j'aimais, me dis-je, à mes amis et mes villes. Mais je n'ai pas encore fait une vraie séparation. Peut-être parce que la vraie séparation n'est pas encore possible. Les gens avec qui nous avons vécu, ils sont nous-mêmes : nous sommes notre propre histoire. Si nous pouvions, même pour un court instant, sortir de cette histoire, alors la séparation deviendrait possible. (p. 32)