Si je veux m'en tirer, il me faut de la volonté. Ce n'est pas en me cloîtrant dans une pièce désertique qu'on fera de moi une ex-boulimique. Ce n'est pas en me coupant les mains ni en éloignant la bouffe de moi que je trouverai le bonheur, ni en m'expatriant sur une île, mais en soignant ma tête pour avoir un autre rapport au monde, pour vivre parmi les autres, appartenir à mon époque, suivre le flux de la vie sans être terrorisée, vivre dans le monde tel qu'il se présente, avec ses exigences, ses commerces et boulangeries. Donc, je dois absolument admettre mes limites et solliciter une aide médicale et psychologique.