Il aurait nettement mieux valu qu'ils soient futés, ces terroristes, mais les plus futés ne se lançaient pas dans ce genre d'aventure. Il y avait tout bonnement trop de risques, comme les Israéliens l'avaient démontré en Ouganda et les Allemands en Somalie. Vous n'étiez en sécurité qu'aussi longtemps que l'appareil était en vol, et il ne pouvait y rester éternellement.
Or, dès atterrissage, l'ensemble du monde civilisé pouvait se liguer pour vous écraser avec la vitesse de l'éclair, et la puissance d'une tornade... Et le vrai problème était qu'on trouvait bien peu de volontaires prêts à mourir avant trente ans.