Disons simplement que la guerre froide lui avait fait chaud au coeur, raison pour laquelle on l'avait baladé de bureau en bureau, ses espoirs de décrocher l'entretien qui lui conférerait une réelle autorité éternellement contrecarrés par son ardente conviction que l'intérêt de l'humanité primait sur l'intérêt national, point de vue qui lui avait valu de se faire de nombreux amis parmi les réformistes radicaux des pays du tiers-monde, mais aucun à Washington.