Dans une conversation avec Jacques Rivette autour de La Règle du jeu, il s'est exprimé clairement sur ce sacrifice de l'innocent pour apaiser les dieux afin que la société puisse continuer. Personnellement, c'est cette victoire Renoirienne, sur les dieux, sur le société, et en fin de compte sur le cinéma, qui m'intéresse. Lorsque vous parvenez à faire ressentir ce péché inévitable de l'organisation sociale moins à travers un discours que grâce à une situation romanesque instinctive, vous gagnez, malgré la règle du jeu. Surtout si la chose est imposée par la farce plutôt que par la force, au détriment du spectateur.