La nuit est belle, noire, sans étoiles, sans lune, à peine fraîche.
Un vent doux comme une caresse balaie le feuillage du chêne centenaire.
Tout est calme, ou presque.
Un léger craquement, régulier, obsédant, trouble le silence.
C'est la branche qui ploie un peu sous le poids.
Il voit le monde à l'envers, ou l'envers du monde.
Il se balance au gré de la brise.
Pendule qui rythme un temps désormais infini.
Premiers mots du roman.