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4.15/5 (sur 12 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) le : 15/08/1887
Mort(e) le : 25/12/1957
Biographie :

Stanley Vestalest un écrivain, poète et historien américain.

Walter Stanley Vestal est né près de Severy (Kansas), de Walter Vestal and Isabella « Daisy » Vestal. Le père de Vestal est mort quand il était jeune. Sa mère s'est remariée et Vestal a pris le nom Walter S. Campbell de son beau-père. Vers 1889, la famille de Campbell quitte le Kansas pour le Territoire de l'Oklahoma.

Vestal termine ses études à Southwestern Oklahoma State University et reçoit la Bourse Rhodes, obtenant un B.A. et un M.A. en anglais à Oxford. Vestal devient professeur à l'Université d'Oklahoma après avoir servi comme capitaine dans un régiment d'artillerie de la Première Guerre mondiale.

Entre 1927 et sa mort d'une crise cardiaque à Noël 1957, Vestal écrit plus de vingt livres et 100 articles sur le vieil Ouest. Il est enterré au Custer National Cemetery de Bighorn County (Montana).
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Source : Wikipédia
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Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

Edward S. Curtis : L'Amérique Indienne - Stanley Vestal : Sitting Bull
Olivier BARROT présente une sélection des photographies de Edward CURTIS, "l'Amérique indienne" (Lattes) et une biographie de "Sitting Bull".

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
(...) les Sioux chassaient le bison. Sa chair constituait la base de leur nourriture. Sa peau leur permettrait de confectionner des vêtements, de la literie, des tapis, ainsi que des sacs dans lesquels ils rangeaient leurs effets personnels. Elle servait aussi à la fabrication des harnachements de chasse de leurs chevaux, et à la fabrication de canots qui leur permettaient de traverser les rivières. Dans les os, les Sioux sculptaient toutes sortes d'instruments. De ses sabots on tirait de la colle et avec les tendons on fabriquait des cordes pour les arcs mais également des fibres à couture. Le sang était utilisé pour les peintures, ses cornes devenaient des cuillères, des bols, des parures et des armes. Les oreillers et les bourrelets de selle étaient remplis de son crin. Les Sioux s'enduisaient le visage de sa graisse, mélangée à de l’ocre. On exploitait jusqu'à la bouse du bison qui servait de combustible. La vie du peuple de Sitting Bull dépendait du bison. De même qu’à notre époque, la civilisation repose sur le fonctionnement de millions de machines, en ce temps-là, la civilisation Sioux reposait exclusivement sur les épaules voûtées de millions de bêtes hirsutes.
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Nouveau-né, “Slow”* chevauchait déjà, bien calé dans un berceau suspendu au troussequin de la selle en peau brute de sa mère. Encapuchonné sous la garniture brodée, il observait d'un air interrogateur le panorama sans cesse renouvelé des plaines qui s'étalaient à perte de vue. Puis, âgé de quelques mois seulement, perché sur les épaules de sa mère, il considérait le monde depuis le nid douillet que lui offraient les plis d'une couverture de bison. Plus tard, il voyagea assis dans un panier arrimé entre deux perches de tapis qui allaient se croiser sur le garrot d'un poney. Bringuebalant derrière la queue du cheval, il regardait l'herbe défiler sous lui, et si le chemin était trop cahoteux, il se cramponnait de ses petites mains brunes, (...), lorsque l’on passait une rivière à gué. Vers l'âge de cinq ans, ses petites cuisses potelées largement écartées sur le dos de l'animal, il montait en croupe, agrippé à la ceinture de sa mère. Il n'avait pas dix ans qu'il suivait déjà ses aînés sur son propre poney, enserrant les flancs de la bête de ses jambes souples, position qui les déforma légèrement pour le restant de ses jours.


*Celui-qui-réfléchit-lentement : surnom de Sitting Bull lorsqu'il était enfant.
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Sitting Bull n'oubliait jamais le respect dû aux animaux qu’il lui avait fallu sacrifier. Parfois, bien longtemps après la chasse, lors d'une chevauchée dans la prairie avec ses compagnons, s'il leur arrivait de tomber sur le squelette blanchi d'un bison que les Indiens avaient sans doute encerclé avant d'abattre, Sitting Bull descendait de cheval et orientait le crâne desséché en direction du Soleil. “Mes amis, disait-il, nous nous devons d'honorer ces ossements. Ils sont ceux des créatures qui nous ont offert leur chair et nous ont permis de subsister l'hiver passé.”
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S'il serait dérisoire de tenter d'établir, ici comme ailleurs, une hiérarchie des grands chefs indiens qui, de Roi Philip à Sitting Bull, 300 ans plus tard, ont organisé la résistance indienne, reste que Sitting Bull, plus que tout autre chef peut-être, incarne l'indianité nord-américaine dans sa substance spirituelle et son aventure existentielle, dès lors qu'elle a dû affronter les Blancs. Son histoire est exemplaire parce qu'il a porté sa vie à un accomplissement peu commun, admirable par bien des points (non, nous saurons éviter l'hagiographie...) et Sitting Bull est un héros exemplaire d'une autre façon : il a répondu en Indien à l'agression des Blancs, le conflit qui l'a opposé à eux résume de façon presque parfaite la longue et sanglante histoire des rapports entre des millions de Rouges et des millions de Blancs au Nouveau Monde septentrional, où une civilisation devait triompher sur les ruines de celles qu'elle terrassait.
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