J’aurais voulu lui crier des je t’aime à tout-va, l’embrasser, la posséder dans l’immensité de la piste. Je pouvais encore la sentir frémir sous mes caresses, et sourire contre ma chemise. Ce moment rien qu’à nous, qui avait effacé toutes nos peines, si futile mais si vif à la fois, me poussait maintenant à la kidnapper pour toujours.
Je fixai sa mine incertaine sur un des écrans de la salle de surveillance. Bon sang, qu’elle était belle. Elle ne se doutait même pas que plusieurs hommes dans la salle se retournaient pour l’admirer. Je ne pouvais décidément pas la laisser seule ! Avec ces chiens en rut autour d’elle !