Shin`ichi Sakamoto

Une belle étoile pour le dessin de Sakamoto qui ne fait que de monter en puissance à chacune de ses nouvelles parutions.



Pour le reste je n’ai pas pu terminer l’ouvrage à cause du progressisme gauchisant dégoulinant jusqu’à l’indigestion. On savait Sakamoto fasciné par l’homosexualité et le non binarisme depuis Innocent, mais cette fois ci il s’est surpassé en ajoutant une couche de racisme et de haine de l’anglais de souche.

Tous les personnages blancs sont au choix : des laches, ou des transsexuels ou des racistes misogyne. Le personnage Japonais lui est dominateur et humilie quotidiennement une bonne sœur blanche en lui faisant manger des insectes. Le personnage Américain est noir, car bien évidemment il fallait remplir le quota de diversité, quand on pense à “Dracula” la première chose qui nous vient à l’esprit c’est transidentité, féminisme et minorités ethniques n’est-ce pas?



Le féminisme le plus puant est la ligne directrice de ce premier tome ou on nous rappelle au moins 10 fois en moins de 50 pages (je rigole pas) que les hommes sont misogynes et que les femmes sont aussi capables que les hommes, d’ailleurs elle sont visiblement capable d’AVANTAGE que les hommes, puisque le personnage féminin principal du manga, est une petite rouquine qui défonce tous les mecs, est plus forte, plus intelligente et la seule du groupe a faire preuve de courage face au monstre.



Si je devais comparer cette purge à quelque chose de concret je dirais que c’est l’équivalent d’une série Netflix woke bien pourrie, version papier.



Bien évidemment je n’achèterai pas la suite et je me contenterai de regarder les doubles pages magnifiques et oniriques sur internet.

Dernier Tome de la série Ascension.



Jusqu'au bout, les dessins nous font vibrer les sensations d'une ascension d'une montagne et ressentir la force mentale nécessaire pour gravir quelques mètres supplémentaires.



Même si le thème de l'escalade peut faire fuir des lecteurs, l'histoire du protagoniste principal Buntaro Mori nous happe et ne nous lâche plus.

Ce manga est une pépite! A lire sans hésiter !

Une belle découverte et une belle lecture. Une manière très différente d’appréhender l’histoire de Bram Stoker et du mythe de Dracula.



J’ai beaucoup aimé le style graphique fin et détaillée. Les personnages androgynes qui jouent sur l’ambiguïté de manière tout à fait intentionnel et cette jeune fille qui a des airs d’Anne de Green Gables, le verbe en moins mais tout aussi audacieuse.



J’ai hâte de lire la suite maintenant.
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En grande admiratrice de Shinichi Sakamoto et collectionneuse de livres sur Dracula, je ne pouvais pas passer à côté de cette réinterprétation.



L’objet manga est magnifique. Sa couverture a un effet vieilli, ancien grimoire. La typographie est celle d’une machine à écrire, objet qui commence à être en vogue à l’époque et qui est utilisé par le personnage de Mina (dans les deux versions). D’ailleurs la première illustration est une machine à écrire, adjointe de la phrase « Les documents sont constamment falsifiés ». Ce qui nous invite à prendre cette histoire au conditionnel. À moins qu’il ne s’agisse du texte originel et de ses diverses réinterprétations ? Je pense notamment au dossier Sherlock Holmes qui rationalise le roman de Stocker et présente les protagonistes comme des truands.



Le volume se termine avec un chapitre 0 qui raconte quelques flashbacks, mais je vous conseille effectivement de le lire là où il est placé et non pas en préambule.



Comme toujours, le dessin de Shinichi Sakamoto est une pure merveille. À la fois poétique et effrayant, il fourmille de détails et de fioritures. C’est un style gothique à l’esthétisme léché. Les visages et les expressions des personnages sont d’un réalisme époustouflant. On se régale particulièrement avec les doubles pages où le texte est absent.



Le manga raconte deux histoires en parallèle : la première, celle du voyage du Déméter, un bateau russe qui transporte des marchandises, et accessoirement Dracula. Il échoue à Whitby, une ville anglaise où se trouve une école de jeunes hommes. La seconde relate donc la vie quotidienne d’un groupe d’étudiants à une époque où la peste sévit.



Si le récit se passe en Angleterre à la fin du XIXe siècle, l’auteur a su intégrer des thèmes très actuels : le harcèlement à l’institution et la place de la femme avec le personnage de Mina, jeune fille rousse dont la couleur de cheveux est prétexte aux brimades. Mais aussi le fait qu’elle soit la seule élève féminine dans son école réservée à une élite masculine. Elle a un caractère bien trempé et elle pratique le catch au quotidien.



Le groupe d’étudiants reproduit également une large diversité : Arthur est le personnage un peu basique, riche héritier dont le prénom évoque le Roi Arthur (cette similitude est de plus représentée lors d’une double page où il est montré comme tel, et en fin de volume où Luke est appelé Guenièvre, la femme du roi. J’espère que ce thème sera exploité à nouveau dans les autres tomes.) À ses côtés se trouvent Quincey Morris, un américain métis, Jo Sugawa, un japonais féru de technologie, et Luke Westenra, un artiste androgyne. D’ailleurs ce dernier souffre de son genre et se sent fille : il aime porter des chemises de nuit et reprend sa vraie personnalité une fois la nuit tombée. Il se fait en outre appeler Lucy. Pour ceux qui connaissent l’histoire, Lucy sera l’amante de Dracula. À noter que Lucy est un prénom qui signifie « lumière » alors que Dracula est communément surnommé le Prince des Ténèbres.



En plus de ce cercle d’amis, Jonathan est évoqué dans les souvenirs de Mina. C’est un petit garçon en fauteuil roulant. On en sait très peu sur lui dans ce premier ouvrage, hormis qu’il est parti en voyage dans les Carpates.



Au menu de ce premier tome : de l’action, du gore, beaucoup de mystère qui envoûte et captive. Déjà un énorme coup de cœur alors qu’il n’y a qu’un seul volume français. Vite la suite !
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Vous pensiez avoir fait le tour des aventures du plus célèbre des vampires… Et si Dracula avait des enfants ? C’est de cette question qu’est née #DRCL, interprétation personnelle résolument moderne et originale d'un mangaka dont le talent n'est plus à démontrer. Ce début démontre la promesse d'un manga ambitieux.
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C'est époustouflant, intense, vertigineux, de période. Venez grimper et vivre de grandes sensations. C'est dangereux et sublime, c'est intense de voir chaque prise, tout ce qu'implique l'escalade, c'est encore mieux quand c'est face à un vrai paysage, la montagne, où nous sommes aussi subjugué par le charme de dame Nature.

C'est sensationnel, c'est une planche de salut pour le jeune Buntarô Mori. Si on sent que le manga date à certaine façon de parler, d'être, à la façon dont c'est fait, il garde aussi une forme d'intemporalité.

Ce manga est édité par Delcourt Tonkam, il s'offre aussi une forme d'immortalité en étant disponible en numérique. Il est constitué de 17 tomes et du grand Shinichi SAKAMOTO donc préparez vous

à du scénario de qualité et à être ébahi par son talent graphique. De plus, nous commençons avec de très belles pages couleurs qui montrent bien qu'il poursuivra dans cette voie, et nous terminons par

une interview, ainsi qu'un lexique sur l'escalade. Pour l'instant, 10 tomes sont disponibles en numérique.

Et pourtant tout a commencé au lycée, alors que Mori rejoint son nouveau lycée. Ce jeune homme est un solitaire, il ne veut rien savoir des autres, autant dire que je me demande fortement ce qui a pu lui

arriver vu que c'est une décision lourde de conséquences, qui ne vient sans doute pas de nulle part. Il fait le vide autour de lui, et a plutôt des airs de loubards.

C'est par provocation par un camarade de classe, qu'il se retrouve à s'essayer à grimper, et nul autre que le bâtiment du lycée. Il est à fleur de peau, s'il va sentir une passion, s'attacher à l'escalade, s'il n'a peur de rien, c'est parce qu'il se met en danger, que tomber limite l'indiffère. En bref, il doit porter une sacrée souffrance en lui.

Il a l'air aussi talentueux que casse-cou et a encore bien des choses à apprendre, mais comme il désire tout faire en solo, que s'assurer il s'en fiche, ça fait vraiment tête brûlée irréfléchie en apparence.

Il n'a sans doute rien à perdre.

Le manga est très prometteur, avec un côté old school, il suffit de voir le comportement provocateur de son camarade baraqué, certaines paroles, les comportements féminins de lycée etc.

Il date quand même de 2008 au Japon, et a commencé en 2010 en France pour s'achever en 2014. Si vous pouvez faire fi de ce côté à l'ancienne ou qu'il ne vous dérange pas trop, il est très prometteur,

et jamais trop tard pour le découvrir. Puis il faut dire que le mangaka est déjà un très bon argument en lui-même.

Magistral!



Je n'ai jamais autant dévoré un tome d'un manga qui reviste un monument littéraire que j'aime plus que tout.



Tout y est. Le graphisme et la prouesse du dessin de cet auteur ne cessera de me convaincre. Il y a des pages où je m'arrêtais vraiment 5 min juste pour l'admirer tellement c'était beau et effrayant à la fois.

Si vous ne l'avez pas encore, foncer l'acheter, cette série est plus que prometteuse!

Les vampires… Quel mythe fascinant dont je suis une grande fan. Un livre sur les vampires ? Je fonce ! Donc quand j’ai vu passer cette réécriture de Bram Stoker façon manga, j’ai tout de suite sauté dessus.



Une pépite brute ! Déjà, on s’arrête sur cette couverture style ancien livre sorti du fond de la bibliothèque. Son fond noir, écriture rouge, on est tout de suite dans le thème.



Après quelques pages, on est transporté dans ce graphisme incroyable, les détails fourmillent, et l’auteur nous en met plein la vue grâce à des doubles pages gigantesques d’une beauté sans nom. Je regrette presque de ne pas avoir une version grand format pour apprécier pleinement tous les détails.



Ce premier tome est une mise en bouche parfaite. Les pages défilent et l’histoire nous embarque dans ce pensionnat un peu glauque. On en veut plus !



Une réécriture du mythe de Dracula réussi avec brio !

Cette fois, Shin'ichi Sakamoto puise dans le sombre folklore vampirique pour signer un conte poétique et macabre.
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Fan de Shin’Ichi Sakamoto depuis la parution de son premier titre chez nous et également grande amatrice du roman de Bram Stocker, forcément cette réinterprétation du mythe de Dracula ne pouvait que grandement m’intéresser. Je savais que je ne serais pas déçue graphiquement et après quelques craintes au démarrage dès que l’auteur a réellement pris les rênes, j’ai été totalement envoûtée !



Shin’Ichi Sakamoto, c’est l’auteur de l’époustouflant Ascension, premier manga sur l’alpinisme ou plutôt l’escalade que je lisais et qui m’a littéralement coupé le souffle. Il a remis cela ensuite avec le brillant Innocent et sa suite Innocent Rouge qui revisite ma période historique préférée : la Révolution française à travers le prisme de la famille Sanson, ces bourreaux mal aimés où il a trouvé une figure de proue revendicatrice et brûlante en la personne de Marie-Josèphe. Nouveau coup de coeur fulgurant. J’attendais donc beaucoup de sa reprise de Dracula.



Les premières pages m’ont un peu fait craindre le pire, le mangaka reprenant de manière fort académique et bien trop rapide l’épisode de la traversée de Dracula à bord du Démeter. C’est un épisode court dans le roman, souvent mal exploité par ceux voulant le reprendre malheureusement, comme ce fut le cas ici et dans le film sorti l’été dernier. J’étais donc pleine d’appréhension face à ce début peu inspiré, qui ne me faisait pas frissonner comme je l’attendais. Heureusement, dès qu’il reprend les rênes de l’histoire, ce n’est plus la même chose.



Oubliez donc ce début maladroit et concentrez vous sur la proposition à nouveau totalement folle et loufoque de l’auteur, une revisite gothique moderne, décomplexée et barrée qui mélange quête d’identité, féminisme, lutte des classes et bien sûr désir ! Sous sa plume et surtout son pinceau virevoltant, les métaphores sont légions et l’amateur vite totalement sous le charme envoûtant de ce mélange percutant qui ne nous lâche pas une fois commencé, grâce à un rythme saccadé, étrange, rappelant les danses païennes, tribales, souffle qu’il cherche à insuffler ici. J’ai adoré !



Nous allons à la rencontre de Mina, tiens cela devrait dire quelque chose aux fans de l’oeuvre d’origine, qui est ici une boursière dans une riche école pour garçons et qui doit se faire sa place dans ce milieu masculiniste où on voit d’un mauvais oeil une fille qui en sait plus qu’eux et a du répondant. J’ai de suite adoré celle-ci. L’auteur nous dévoile au fil des chapitres un profil de femme forte, qui n’a pas eu la vie facile et ne compte pas se laisser marcher sur les pieds. Elle compte montrer qu’homme ou femme, c’est pareil, et elle mord la vie à pleine dent pour cela ! Mais Mina se voit confrontée à un groupe de garçons, 4 amis inséparables, qui ne comptent pas en rester là et aiment lui jouer des tours. Ils vont se retrouver malgré eux au centre de l’intrigue.



Avec une fort belle mise en scène, totalement improbable et délicieusement gothique, Sakamoto va imaginer les héros, témoin de l’arrivée désastreuse du Demeter, puis cible du terrifiant Dracula, qui va prendre possession de l’un d’eux et commencer à semer le trouble partout où il passe. Le choix de cette possession est savoureuse à souhait, car elle concerne un personnage à la figure trouble, qui fait du somnambulisme et change de genre dans ces moments-là sans s’en rappeler ensuite, ce qui le rend fascinant. En plus, du mystère qui va entourer l’arrivée du Comte va donc s’ajouter cet étrange personnage au milieu de cette bande singulière fait d’un frêle artiste, d’un noble au nom de preux chevalier mais fort peu courageux, d’un génie asiatique fan de photographie et d’un riche propriétaire texan noir. Chacun cachant bien sûr quelque chose.



Ce fut une lecture fascinante, envoûtante, organique dans sa représentation des manifestations de Dracula, ce que j’ai adoré, car cela reprend des concepts vus précédemment mais pas forcément développés comme j’aurais aimé (kof kof Vampire knight kof kof). Ici, c’est étrange, perturbant et puissant. On sent dans chaque fibre de nous ces étranges poussées de mousse, ces vaisseaux sanguins qui s’accrochent tel des fils, et les images pour célébrer l’arrivée de Vlad qui sont percutante et terrifiante à la fois, restant bien imprimées en nous. J’adore déjà l’univers gothico-moderne imaginé par le mangaka, qui exploite très bien la dichotomie entre la modernité en cours du moment et les racines anciennes, païennes, de ces mystères qui vont venir nous frapper. Le tout dans une Académie bien passéiste où les traditions vont être chamboulées par une femme, que voilà un traitement inattendu.



Ainsi après un début un peu fade, j’ai été plus que ravie de vivre l’expérience graphique envoûtante et percutante que j’attendais dans cette revisite assurément originale qui montre comment un auteur peut s’approprier une auteur culte pour proposer ses propres messages. J’ai hâte de partir en quête de ces mystères avec les jeunes héros en construction de l’histoire, de percer leurs secrets et d’être envoûtées par leurs possessions. Fascination quand tu nous tiens, que ce soit le retour de Sakamoto ou de Dracula, je suis comblée !
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Le dessin de ce manga est magnifique, gothique et travaillé à souhait.

Mais j'ai trouvé l'histoire complètement décousue, difficile à suivre, trop décalée pour moi. Dommage, parce que les critiques étaient bonnes, mais je n'ai vraiment pas adhéré à cette version revisitée de Dracula.

Dracula ayant bercé mon enfance, c'est tout naturellement que je me suis laissé tenter par ce premier tome de #DRCL . Une très belle façon de découvrir Shin'Ichi Sakamoto 🥰



Pour celles et ceux qui ne connaissent pas l'univers, nous sommes en Angleterre, fin XIXe siècle. Dans une pension prestigieuse, la petite Mina tente de se faire une place parmi l'élite. Victime de moquerie, elle n'en perd pas son objectif et garde un œil sur la belle Lucy - appelée aussi Luke. Alors qu'un mystérieux bateau, le Déméter, fait irruption pas loin de là, leurs vies vont basculer ... Lucy va se faire attaquer par un "monstre" avec des effets quasi immédiats... Le début des problèmes !



Que ce soit par son histoire ou son graphisme, j'ai pris une sacrée claque ! On retrouve un univers sombre, glauque (dans le bon sens 😁) et pourtant très entraînant.

Effectivement, Mina ne vient pas du tout de la même classe sociale que ses camarades et la rousseur de ses cheveux n'aident pas à ce qu'elle s'intègre. Pourtant, elle redouble d'une force mentale ... C'est impressionnant.



Bien entendu, ce n'est que le premier tome donc une mise en place de l'histoire et déjà, il y a du lourd ! Forcément, je ne vais pas m'arrêter là et il faudra patienter pour que la suite soit disponible 😅 En attendant, je vous invite à découvrir cette pépite 🥰
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Excellente surprise que ce premier tome. J'étais sceptique quand à la qualité d'une énième adaptation de l'œuvre de Stocker mais je n'ai pas été déçue.

Déjà il faut dire que le dessin est absolument fabuleux, d'une grande finesse et très expressif. J'en regrette de ne pas avoir accès aux planches en grand format pour pouvoir en apprécier tous les détails.

L'histoire, adaptée à la façon dark academia, est retranscrite de façon très moderne tout en gardant l'essence horreur et gothique et l'œuvre originale.

J'attends la suite avec grande impatience.

L’auteur, que l’on connaît notamment pour sa série gothique Innocent, qui met en récit la famille des bourreaux français Sanson, oscille ici entre des séquences horrifiques et hallucinatoires dessinées d’une main de maître et une mise en scène de personnages aussi magnétiques qu’intrigants
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Avec son trait fin et faussement maniéré, Shin’ichi Sakamoto se coule avec une grande aisance dans les codes du roman gothique, laissant ses exubérances visuelles se déployer dans des pleines ou doubles pages saisissantes.
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Boum! Une histoire archi-vue et revue, mais qui continuera toujours de faire rêver... Revoilà le Comte Dracula, ainsi que les autres personnages de l'œuvre originale de Bram Stoker. La revisite est pour le moment très prometteuse, grâce notamment à un graphisme magnifique. J'ai aussi apprécié les choix plutôt inclusifs qui sont apportés. Mention spéciale à Renfield pour l'instant.

Il s'agit du tout premier manga de Sakamoto que je lis et je suis absolument époustouflé par ce tome. Par une réécriture du Dracula de Bram Stocker, j'ai été très surpris de découvrir une narration limpide et mystérieuse au possible d'une histoire bien connue. Et c'est sans parler du coup de crayon de l'auteur pour lequel j'aurais été prêt de m'arracher les yeux. C'est un vrai coup de cœur ! {18}

J’ai découvert ce nouveau manga sur le stand Ki-oon (décoré par le château de cette histoire, magnifique !) lors du FIBD 2024. Et oui, encore une nouvelle découverte à Angoulême, une des raison pour laquelle j’adore ce festival !! 🙂



J’aime beaucoup cette maison d’édition, Ki-oon, j’ai lu plusieurs de leurs mangas, dont A Silent Voice, Les Carnets de l’Apothicaire, Bride Stories… (que je vous conseille évidement !) Je me suis donc attardée sur leur stand pour découvrir leurs nouveautés. Je pensais repartir avec un manga, éventuellement, si j’avais un coup de cœur. J’hésitais entre plusieurs livres quand une dame a commencé à me parler et je suis repartie avec 2 mangas… il s’agissait de l’attaché de presse de Ki-oon, qui est aussi une très bonne vendeuse !



Ce manga est, comme son nom l’indique, une adaptation du roman Dracula de Bran Stocker. (que je n’ai pas encore lu).



... suite de ma critique sur mon blog
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📚À la fin du XIXeme siècle, le Demeter, un bateau russe, s'échoue sur les berges de Londres. À l'intérieur, une dangereuse créature a massacré tout l'équipage avant de s'enfuir dans les ruelles sombres de la capitale. Au même moment, quatre élèves d'un prestigieux établissement scolaire ridiculisent leur camarade Mina Murray. L'un d'entre eux, Luke, ne s'imagine pas devenir la première victime de l'étrange visiteur.



🖊#DRCL de Shin'ichi Sakamoto est une oeuvre d'une beauté étourdissante. En adaptant, à sa façon, l'oeuvre de Bram Stoker, le mangaka nous happe dans un récit sombre et angoissant qui n'en est, pour le moment, qu'à ses prémisses. Il est effectivement encore trop tôt pour parler de coup de coeur tant il y a encore à dire sur les personnages ainsi que sur les transformations adoptées par le mangaka pour moderniser ce classique de la littérature fantastique. Cependant, on appréciera une appropriation bien marquée du mythe, mélange de respect et de modernité, à l'image d'une Mina Murray se battant pour être jugée à égalité avec la gente masculine. Une oeuvre puissante qui ne laissera pas indifférent.



🧔 chronique complète :
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Je n'avais jamais lu Shin’ichi Sakamoto et je suis très heureuse de l'avoir découvert avec ce premier tome de #DRCL. N'ayant pas eu d'attente particulière quant à ce nouveau titre de chez Ki-oon avant d'entamer ma lecture, la surprise en a été d'autant plus importante !



Dans #DRCL, le mangaka reprend le mythe de Dracula et c'est la raison pour laquelle je me suis intéressée au titre. Un bateau Russe débarque en Angleterre avec à son bord une créature qui a décimé l'intégralité du petit équipage. Une force mystérieuse, pas humaine du tout, qui s'échappe de la cale dès son arrivée pour aller à la rencontre malencontreuse de Luke qui figure parmi les cinq jeunes protagonistes qui vont se pencher sur ce mystère épais et impénétrable.



Quel bijou ! Une pépite scénaristique, avec sa relecture ultra originale et intrigante du comte Dracula. Narrative, avec son synopsis pointilleux maîtrisé à la perfection (flashbacks et prolepses). Un bijou au casting quatre étoiles, porté par des personnages atypiques dont on découvre avec délectation au fil des pages les caractéristiques qui les rendent tour à tour toujours plus captivants. Et enfin, une pépite graphique avec le trait magnifique du mangaka reconnaissable entre mille qui explose et impressionne toujours plus, jusqu'à des doubles pages phénoménales et gigantesques qui nous en mettent plein la vue.



En conclusion, ce premier tome de #DRCL offre bien plus que ce que l'on pourrait en attendre. De l'action, du gore, beaucoup de mystère qui envoûte et captive, Shin’ichi Sakamoto entame ici sur les chapeaux de roue une nouvelle série qui promet d'être inoubliable.



Merci à Babelio et aux édition Ki-oon pour cette découverte que j'ai adorée ! Je n'ai jamais autant aimé sortir de ma zone de confort et #DRCL a apporté un souffle nouveau sur mon attrait un peu en sourdine jusque là des mangas.