Citation de collectifpolar
Devant la porte de la chambre, il hésita. Quand on est dans l’œil du cyclone, comment en sortir ? Sûrement pas en comptant sur l’aide de la personne qui voltige à cos côtés. Alors, comment pourrait-il soutenir sa fille ?
Sandra avait été l’épicentre de leur petit univers. Pour Lisa, elle était de toutes les confidences, exaltait les joies et calmait les peines. Lui n’était qu’un de ces pères subvenant aux besoins matériels. De ceux qu’on croise au café du matin ou bien tard le soir, pour un dernier baiser sur le front avant de s’endormir.
Deux coups de phalanges sur la porte.
- Oui !
La voix de Lisa lui parvint comme provenant d’un monde englouti. Il poussa la porte. Une fraction de seconde, il eut l’impression que c’était la petite fille de huit ans qui était de l’autre côté, celle pour qui le creux de l’épaule paternelle était toujours un refuge suffisant et salvateur. A elle, à Lili, il aurait encore su parler. Mais la personne qui l’attendait n’était plus une enfant. C’était presque une femme.
Sandra avait été l’épicentre de leur petit univers. Pour Lisa, elle était de toutes les confidences, exaltait les joies et calmait les peines. Lui n’était qu’un de ces pères subvenant aux besoins matériels. De ceux qu’on croise au café du matin ou bien tard le soir, pour un dernier baiser sur le front avant de s’endormir.
Deux coups de phalanges sur la porte.
- Oui !
La voix de Lisa lui parvint comme provenant d’un monde englouti. Il poussa la porte. Une fraction de seconde, il eut l’impression que c’était la petite fille de huit ans qui était de l’autre côté, celle pour qui le creux de l’épaule paternelle était toujours un refuge suffisant et salvateur. A elle, à Lili, il aurait encore su parler. Mais la personne qui l’attendait n’était plus une enfant. C’était presque une femme.
