La rivière en effet naissait au cœur de la forêt vierge, la grande forêt de Nyungwe à l’orée de laquelle était bâti notre enclos. Nyungwe, c’était le domaine des singes. Ma mère défendait âprement nos champs contre leurs razzias incessantes. « Inutile, disait-elle, de se battre contre eux, ils sont les plus forts, mais ils ont aussi leurs sages.