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Critiques de Sarah Lark (471)
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L'île aux mille sources

L'île aux mille sources est un superbe roman d'évasion avec secrets de famille qui se déroule en Jamaïque au XVII siècle.

L'histoire de Nora Reed, une jeune femme de bonne famille, commence en Angleterre en 1729. Elle est amoureuse de Simon Greenborough, le secrétaire de son père, un riche négociant. Ils nourrissent tous deux des rêves d'ailleurs et d'aventure, d'une vie simple sur une île avec un poste dans une colonie pour Simon. Cependant, lorsque Simon demande sa main à son père, malgré sa bonne éducation et son ancien titre de noblesse qu'il a perdu avec le domaine familial à cause d'un père qui lui a laissé des nombreuses dettes après sa mort, il essuie un refus catégorique. Fortement ébranlé, il meurt d'une tuberculose malgré les soins apportés par Nora. Elle trouvera alors dans l'aide qu'elle apportera aux pauvres gens de l'East End en nourriture et en soins médicaux auxquels elle se forme auprès d'un médecin, l'énergie qui lui permettra après deux ans de deuil d'épouser Elias Fortnam, maître d'une plantation de canne à sucre en Jamaïque plus pour suivre l'âme de Simon que pour Elias. Une fois installée, Nora devra s'adapter à la vie de maîtresse de maison au milieu d'une plantation dont elle va découvrir les conditions révoltantes de vie des esclaves. Elle jouera le rôle de médecin mais se trouvera vite malgré elle imbriquée dans des histoires de convoitise et de jalousie. Cependant, avec Doug, le fils de son mari qui revient après plusieurs années d'études en Angleterre et la découverte de l'Europe, Nora trouvera un certain réconfort et le soutien dont elle a besoin pour faire évoluer les mentalités. Mais les passions et trahisons des uns et la révolte des autres vont mener Nora à connaître bien des tourments...

Sarah Lark, l'autrice de la trilogie du Nuage Blanc et des Rives de la terre lointaine qui se déroulaient toutes deux en Nouvelle-Zélande frappe très fort avec ce début de nouvelle saga qui se passe dans les Caraïbes. Je la préfère encore davantage aux deux premières. Mon seul reproche c'est qu'elle s'étale un peu trop à mon goût en longueur dans la dernière partie que j'aurais apprécié plus concise. Mais sinon, c'est une saga d'évasion originale, efficace et prenante, riche en aventures et en rebondissements avec une héroïne courageuse très attachante. Un premier tome tout en émotions qui présage d'une formidable nouvelle saga !
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L'île aux mille sources

Au milieu de paysages idylliques, Sarah Lark nous offre une histoire intense.



Fiancée en secret à Simon, l'assistant sans ressources de son père, Nora, riche héritière, est dévastée lorsque son bien-aimé succombe à la tuberculose. Alors qu'elle tente avec difficulté de se reconstruire en venant en aide aux plus démunis, une proposition de mariage se présente en la personne d'Elias Fortnam, un homme de l'âge de son père, cultivateur de canne à sucre en Jamaïque. Si Nora accepte, ce n'est pas tant pour l'homme - pour qui elle n'éprouve aucun sentiment - que pour le rêve nostalgique qu'il représente: en effet, lorsque Simon était encore en vie, lui et Nora souhaitaient partir vivre, un jour, sur une île tropicale. Malheureusement, arrivée sur place, la jeune femme comprend vite l'horreur de l'esclavage obligeant hommes, femmes et enfants à travailler sans relâche dans un climat de peur constant. Mais alors que Nora tente de faire évoluer les conditions de vie des esclaves, elle se heurte à l'obstination cruelle de son mari. Bientôt soutenue par Doug, le fils de ce dernier, Nora n'est cependant pas au bout de ses peines puisque, dans les montagnes de l'île, grossit de plus en plus le peuple des Noirs marrons, anciens esclaves bien décidés à revendiquer leur liberté et leur territoire.



Depuis de nombreuses années, je souhaitais découvrir la plume de cette romancière dont j'ai si souvent vu les œuvres mentionnées dans l'actualité. Ceci dit, je m'étais fait une tout autre idée du style de l'auteure: je ne m'attendais pas à ce que ce soit si éprouvant. Sarah Lark ne lésine pas quand il s'agit de dénoncer l'horreur - physique et psychologique - de l'asservissement d'humains par d'autres êtres humains; la violence des coups de fouet, les mutilations comme punitions, les viols ne nous sont donc pas épargnés, et c'est vraiment déstabilisant quand on s'attend à un roman plus doux. Autant dire que j'ai été mal à l'aise durant une bonne partie de ma lecture, davantage encore car je ne me suis pas beaucoup attachée aux personnages: j'ai, par exemple, eu du mal à cerner l'héroïne qui m'a semblé, à certains moments-clé du récit, étrangement passive quand je l'attendais passionnée et impétueuse, elle va vivre de terribles évènements de manière assez résignée alors qu'elle possède pourtant un caractère fort et une volonté de faire exemplaire.

Le point fort de ce récit est sans conteste le sujet et son développement. En basant l'histoire principale dans le courant du XVIIIe siècle sur l'île de la Jamaïque, alors colonisée par l'Angleterre, c'est une période importante de l'Histoire qui nous est présentée. Y sévissait l'esclavage et des actions ignobles de propriétaires sur leur "marchandise". Sur cette île a fini par naître le peuple des Noirs marrons de Jamaïque (le marronnage faisant référence à un esclave en fuite); d'anciens esclaves, donc, regroupés au cœur des montagnes Jamaïcaines pour y vivre dans une paix relative puisque des descentes étaient parfois effectués sur des plantations afin de libérer les esclaves et de voler les biens. Et l'auteure évoque ce passé tumultueux avec précision et dans un soucis de réalisme certain. Cette part active du récit m'a vraiment passionnée !



Si j'ai malheureusement eu du mal à me remettre de l'étonnement face à un roman plus brutal que je ne m'y attendais, l'histoire qu'il nous conte est aussi fascinante qu'enrichissante !
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L'île aux mille sources

Fan de Sarah Lark, j’attendais avec impatience la traduction en français de sa série « Jamaika » et notamment sa sortie en poche. Une lecture rapide car passionnante du début à la fin, j’ai pu enchaîner avec le tome 2 (merci Mylène des Editions L’Archipel) et c’est une saga majestueuse qui nous est proposé. Comme toujours, une ode aux voyages dans des contrées lointaines où l’histoire de la Jamaïque et de l’esclavage a une place très importante. Un coup de cœur comme je les aime et mon conseil lecture pour cet été.



Londres, automne 1729.



Nora Reed, fille d’un riche planteur de coton, de sucre et de tabac a une relation secrète avec Simon Greenborough, un noble désargenté et secrétaire de son père.



Cette relation interdite de pas leur différences sociales ne les empêchent pas de rêver d’un futur dans les colonies, vers des contrées lointaines et exotiques.



A tout juste dix-sept ans, Nora est une jeune femme qui rêve de se marier avec Simon et de partir pour la Jamaïque. Ne s’encombrant pas des convenances, ni de sa réputation, elle considère tout le monde avec égalité.



Simon, son fiancé est pragmatique, plus conscient des réalités depuis la déchéance de sa famille, il sait que le père de Nora n’acceptera jamais sa relation avec elle, lui un simple employé. Tout son salaire sert à éponger les dettes laissées par son père et à subvenir aux besoins de sa mère et de ses sœurs.



Les ennuis se succèdent et malgré la force de leur amour, Thomas Reed refuse la demande en mariage de Simon tandis que Nora va perdre sa réputation pour tenter de sauver celui qu’elle aime atteint d’une grave maladie.



Londres-Jamaïque, 1729-1732.



Plus que l’ombre d’elle-même, Nora ne trouve de l’énergie qu’en allant aider les pauvres de l’East-End. Une façon de se rapprocher de Simon et de s’éloigner de la vie mondaine qui l’étouffe et l’exaspère. Comment supporter de vivre dans l’opulence alors que la misère est toute proche ?



Désespérée de l’état de sa fille, son père utilise des subterfuges pour la réintroduire dans la société.



Quand Nora rencontre Elias Fortnam, un riche planteur installé en Jamaïque, elle y voit l’occasion de réaliser le rêve de Simon et le sien. Malgré leur différence d’âge (elle a l’âge d’être sa fille), Nora qui ne croit plus en l’amour voit dans cette union purement stratégique le prix de sa liberté.



Son arrivée à Cascarilla Gardens va se révéler des plus brutales quand elle se rend compte du traitement des esclaves. Sous ses décors paradisiaques, Nora va découvrir l’inhumanité des maîtres, ces riches planteurs qui torturent les esclaves, violent les femmes et enfants… Leurs conditions pour survivre est inimaginable.



Pour son mari, Nora n’est qu’un objet, une marionnette utilisée pour briller en société, ce qu’il ne sait pas c’est que Nora compte bien changer les mentalités en utilisant son statut de femme et maîtresse de Cascarilla Gardens.



Sa passion pour la Jamaïque, sa soif de liberté n’aura de cesse de rejoindre celle des esclaves qui attendent l’heure de la vengeance.



Jamaïque, printemps 1733.



L’inhumanité atteint son comble quand d’horribles crimes sont commis dans les plantations incluant Cascarilla Gardens. Des soupçons commencent à germer dans l’esprit de Nora. Tandis que celle-ci a secrètement une relation avec son beau-fils Doug, elle doit faire face aux conséquences de la vengeance des Marrons et des esclaves.



Seul l’amour d’un esclave pourra peut-être la sauver d’une mort certaine.



Nora saura-t-elle assouvir sa soif de justice et faire face à un amour aux douces saveurs de l’interdit ?



Une très belle saga où Sarah Lark ne dissimule aucun sujet aussi sensible soit-il (esclavage, viols, massacre, amour interdit, différences de classes sociales…).



L’histoire de la Jamaïque prend vie sous nos yeux à l’image de Nora qui découvre le pire de l’être humain dans un décors censé représenter le paradis. La beauté luxuriante et flamboyante de la Jamaïque prend vie sous nos yeux écarquillés de même que le contexte historique si bien décrit sous la plume de Sarah Lark.



Avec un suspense jusqu’à la dernière page, on ne peut que recommander la lecture de cet ode au voyage et à l’histoire.



Une saga flamboyante aux mille saveurs qui saura charmer ses lecteurs et où sous les passions, la haine et les trahisons se dissimule l’enfer dans un lieu paradisiaque !
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L'île aux mille sources

Un roman parfait pour les vacances : dépaysement et plaisir de lecture garantis, j’ai testé.

Je suis rentrée immédiatement dans l’histoire : à Londres, Nora, jeune héritière, tombe amoureuse d’un des secrétaires de son père. Tous deux rêvent d’îles lointaines, le père de Nora fait du commerce avec ces ces pays.

La première partie du roman se déroule à Londres entre les quartiers pauvres où réside Simon et les beaux quartiers.

La suite du livre nous entraîne en Jamaïque dont le premier nom signifie « île aux mille sources ».

Sarah Lark nous immerge complètement dans cette belle île : la nature et ses trésors floraux sont présents tout au long du récit.

L’histoire de Nora se confond avec certains événements marquants de ce pays comme la révolte des esclaves.

À la fois roman d’aventure et romance, une lecture très agréable : les personnages sont attachants, les rebondissements multiples et le rythme trépidant.

Un très bon cocktail pour passer un bon moment.
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L'île aux mille sources

C'est le premier roman de cette auteure que je lis et j'ai vraiment beaucoup aimé.

Nous débutons le récit au début du XVIII siècle, en 1732, à Londres. Là, nous faisons la connaissance de Nora, une jeune femme de 17 ans dont le père est un riche négociant. Elle est choyé par son père qui est veuf et par les employés de celui ci. Au début du récit, Nora, est très amoureuse de Simon un employé de son père. Une idylle qui va se terminer de manière tragique et c'est là que le voyage de la jeune femme va débuter car elle va se marier avec un riche planteur de canne à sucre qui l'emmènera avec lui vivre en Jamaïque.

Je n'en dit pas plus car ce roman est un véritable voyage. Une aventure hors du commun que va vivre Nora avec un courage et une force de caractère incroyables. Dès les premiers chapitres on découvre une Nora sur d'elle, qui est d'une solidité à toute épreuves (et pourtant elle va vivre des épreuves très durs) et surtout une Nora tellement généreuse.

J'ai été bouleversé par son envie de rendre la vie meilleure pour les esclaves, de les soutenir et s'assurer qu'ils soient bien traité. Et autant dire que son mari ne lui facilite pas les choses, il lui faut ruser pour pouvoir au moins les soigner de son mieux. Et elle se révélera une très bonne guérisseuse.

La plume de l'auteure est incroyablement fluide et agréable à lire. Et les paysages décrit sont juste majestueux ! J'ai adoré découvrir cette île des Caraïbes. Sa faune et sa flore est très riches et l'auteure nous permets de découvrir tout cela à travers les yeux de Nora. À côté de ça, Sarah Lark, nous décrit sans détour l'esclavagisme qui sévissait à cette période sur les plantations. Une description franche des conditions de vie de ces humains réduit à n'être considéré que comme des animaux.

Enfin j'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture et je ne peux que vous la recommander si vous ne l'avez pas lu.
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L'île aux mille sources

Un roman pas toujours facile à lire lorsque l'auteur traite de l’esclavage en Jamaïque au XV111ème siècle.

Mais Nora et son beau fils sont des planteurs d'une nouvelle génération avec des idées avant-gardistes pour apporter plus de libertés et de considérations aux esclaves.
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L'île aux mille sources

Dans ce livre nous découvrons Nora, qui décide d'aller rejoindre la société de son père, un riche négociant anglais, en voiture car il pleut énormément. En chemin, elle croise Simon, son bien-aimé, qui est trempé par la pluie.

Simon et elle souhaiteraient l'autorisation du père de Nora pour que Simon puisse la courtiser librement. Malheureusement, il décède de la tuberculose, laissant Nora dans un chagrin d'amour car pour elle c'était l'homme de sa vie.

Pour continuer à vivre le rêve qu'elle avait avec Simon, elle accepte d'épouser Elias Fortman, un planteur de canne à sucre, et de le suivre en Jamaïque. Cependant, arrivée là-bas, elle déchante énormément car elle se rend compte que l'esclavage est monnaie courante dans ce pays…

Nora est extrêmement attachante, elle souhaite aider tous ceux qui en ont besoin, elle a vraiment un énorme cœur.

L'histoire est écrite à la troisième personne et le style d'écriture de l'auteure est hyper fluide et agréable à lire.

En bref, j'ai vraiment aimé ce livre, le caractère de Nora qui est une vraie battante et le style de l'auteure.
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L'Île de la mangrove rouge

J'avais énormément aimé le premier tome de la saga de Sarah Lark : L'île aux mille sources, c'est donc avec joie que je me suis plongée dans L'île de la mangrove rouge, et avec joie que j'ai retrouvé Doug et Nora, les protagonistes que je connaissais.



Cette lecture a toutefois été parasitée par un personnage toxique (qui suit bien les traces de son père) et un autre qui m'a agacée. Heureusement, cela ne nuit que relativement peu à l'ensemble de l'histoire, et la plume de Sarah Lark est véritablement entrainante.



J'ai à nouveau aimé découvrir les aspects « historiques » en rapport à l'esclavagisme ; alors que nous avions précédemment découvert les plantations de Jamaïque (anglaise), nous sommes ici propulsés à Saint Domingue (française), où les cultures et les pratiques sont différentes. A la canne à sucre sont préférés le café et le tabac, et les enfants esclaves travaillent dès leur plus jeune âge à des tâches moins « rudes » que la culture de la canne. J'ai également apprécié côtoyer des personnages ouverts et justes, qui contrebalancent les excès de certains contremaîtres ou planteurs (mèz). On constate qu'il est difficile de faire évoluer les choses, même en employant les meilleurs arguments du monde comme sait si bien le faire Nora. Les blancs se considèrent comme tous puissants et la vie de leurs esclaves leur importe moins que la rentabilité de leur affaire.



Il est intéressant d'apercevoir, l'espace d'un instant, un retournement de situation quand les maîtres commencent à être assassinés. le climat de tension et de peur qui se crée est tout de même moins perceptible que si l'ensemble du récit se déroulait sur une plantation. La question de perception des choses et celle des moyens employés se pose constamment : quels actes peuvent réellement être justifiés ? Nous voyons éclore le début d'une révolte qui mettra encore quelques années à aboutir.



Une chose est flagrante, que l'homme soit noir ou blanc, il peut tout aussi bien être bon que cruel. Aucune histoire de couleur là dessous.



A l'esclavagisme s'ajoute la piraterie. J'ai adoré découvrir ces hommes engagés dans le pillage des bateaux des colons, voir leur techniques d'approche et l'esprit de camaraderie qui règne sur leur vaisseau.



Dans ce second opus, nous suivons la fille de Nora et Akwasi, Deirdre, qui a la chance de ressembler à une blanche malgré ses origines. Nous suivons également Jefe / Caesar, le fils du même Akwasi, qui est né libre et a été élevé par sa mère, elle aussi affranchie, mais en qui brûle une haine féroce. C'est le fameux personnage toxique, celui dont on a l'impression qu'il fait toujours les mauvais choix, souvent au détriment des autres. Vraie tête brûlée, il rêve de suivre les traces de son père. Il est plutôt bien loti, mais il veut plus. Il croit que tout lui est dû. Deirdre, quant à elle, a été couvée par ses parents ; elle prend, plus d'une fois, les traits d'une enfant capricieuse et gâtée. J'ai eu beaucoup de mal à justifier certaines de ses actions, d'autant plus avec les dommages collatéraux associés.



Nous suivons également Victor, l'époux de Deirdre, qui est un homme parfait. C'est un peu l'impression qu'il donne ; désintéressé de la fortune de sa famille, à l'écoute de tout le monde, y compris des noirs sur lesquels il ne porte pas le même regard que la population blanche en général. J'ai retrouvé en lui certains traits de Doug, comme j'ai retrouvé des traits d'Akwasi en Jefe.



J'ai beaucoup aimé le personnage de Bonnie, jeune fille noire maltraitée par son maître, qui prend son destin en main et dont le courage n'a d'égale que sa volonté de s'en sortir. Même si elle est, elle aussi, affectée par les décisions prises par d'autres, elle va apprendre à s'affirmer et se laisser aider.



En plus de me faire voyager, au gré de superbes paysages (et d'autres moins idylliques), L'île de la mangrove rouge m'a fait passé par toutes les émotions: enchantement, agacement, stress… Sarah Lark ne ménage pas ses personnages et le hasard fait souvent bien les choses, lorsque le chemin des différents protagonistes se croise nous laissant entrevoir que le monde est vraiment petit !



Malgré les quelques difficultés que j'ai pu avoir avec certains personnages ce fut une lecture des plus agréables, qui se finit peut être un peu rapidement car nous avons presque l'impression de laisser tout le monde en plan. J'ai toutefois apprécié la page finale du roman, qui fait le trait entre évènements historiques et les libertés prises par l'auteure quant au devenir de Macandal.




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L'Île de la mangrove rouge

J'avais beaucoup aimé le premier tome avec Nora qui m'avais touchée dans sa sincérité et sa gentillesse.



Dans ce second tome on suit la fille de Nora, Deirdre. 

Qui, malheureusement, ma été insupportable. Capricieuse et ne se soucient peu des autres j'ai eu beaucoup de mal avec son personnage.

D'un autre côté, la romance entourant Deirdre a été un peu précipitée, je n'en parle pas plus parce que je ne veux pas vous spoiler mais j'ai été un peu déçue de ce côté.

On retrouve aussi Jefe (un personnage du premier tome) qui lui aussi ne m'a pas du tout séduite.



Bref assez parlé du négatif car il y a quand même beaucoup de point positif.

- Bonnie, une jeune esclave qui fuit son maître est une véritable survivante et pour moi elle est le personnage le plus profond du roman.

- Il y a aussi l'écriture de l’autrice qui est toujours aussi magnifique et qui nous plonge dans un voyage à couper le souffle.

- Le contexte historique est superbement bien décrit (comme dans le premier tome). On est immergés dans les plantation du 18ème siècle et où l'esclavage est un des fondements de la société.

Vous l'aurez compris j'ai beaucoup aimé ma lecture même si je n'ai pas franchement aimé les personnages principaux. Heureusement que la plume de l’autrice ainsi que son talent pour les différentes descriptions m'ont permis de me plonger dans l'intrigue avec délectation.
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L'Île de la mangrove rouge

Nora a vieilli, sa fille a grandi. Deirdre est un caractère affirmé. Elle aime les longues chevauchées, et ne prétend pas épouser n’importe qui. Mais Nora n’est pas inquiète: un jeune homme bien sous tous rapports vient de faire son apparition dans leurs vies.



J’avais suivi l’histoire de Nora dans le premier tome de cette saga, L’île des mille douceurs. J’avais vraiment apprécié cette première partie, elle m’avait fait découvrir un nouvel endroit du Monde, ainsi que son histoire mouvementée.







Cette suite reprend la trame après avoir laissé passer quelques années. Deirdre n’est plus une petite fille, c’est aujourd’hui une jeune femme accomplie. On s’attache donc à cette nouvelle génération, qui fait écho à celle que nous avions connue dans le premier tome.



Le thème de l’esclavage y est toujours présent. Avec tous les risques, les peurs, et les conséquences qu’il provoque. Des esclaves affranchis à une famille aimante, des révoltés prêts à tout pour gagner leur liberté, des indécis vivant dans la crainte. Tous les cas de figure sont représentés, et ce panel démontre entièrement la difficulté pour ces hommes et ces femmes à se créer une place dans le Monde.



Néanmoins, j’ai trouvé ce roman un peu trop romancé à mon goût. Des histoires d’amour qui engluent le sujet principal sous une couche de mièvrerie m’ont un peu lassée. Bien sûr, comme dans toutes ses sagas, Sarah Lark fait une place belle aux familles, aux histoires d’amour, à la généalogie. On passe de génération en génération au fil des tomes. Mais je dois dire qu’elle a peut-être un peu forcé le trait cette fois.



Pour autant, j’ai passé un bon moment de lecture, et je pense que nous ne sommes pas encore au bout de l’histoire de Nora et de Deirdre. Nous les quittons dans une situation qui ne me semble pas terminée. Des personnages n’ont pas dit leur dernier mot, et d’autres attendent une fin heureuse. De quoi donc donner de la matière pour un dernier tome, à mon avis.
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L'Île de la mangrove rouge

J'ai bien aimé ma lecture même si quelques points m'ont dérangés. Ça reste du bon Sarah Lark avec une saga familiale dans un contexte historique. Si vous aimez le genre, vous passerez un bon moment.

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On retrouve Deirdre, la fille de Nora, qui à 18 ans fait son entrée dans le monde huppé de la Jamaïque. Souvenez-vous que Deirdre est "mûlatre" mais affranchie. En parallèle, on retrouve Jefe, son demi-frère qui vit de façon plus précaire.

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Leurs chemins vont se rencontrer et c'est cette rencontre qui m'a dérangée dans l'histoire. Même si je comprend l'intérêt de leur retrouvaille et la façon de faire, j'aurais préféré que l'auteure nous trouve autre chose. Je ne peux pas vous en dire trop sans spoil malheureusement.

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Hormis ce point, j'ai aimé découvrir les plantations françaises et leurs fonctionnements. La traite des êtres humains  est un point important dans ce roman tout comme dans le premier. On va se centrer sur les conditions et la révoltes des esclaves en plein XVIII ème siècle. Ce tome est un peu plus sanglant que le premier n'a pu l'être (en tout cas dans mon souvenir).

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On se retrouve entre les plantations françaises, un bateau pirate et des bals fastueux; un beau mélange que l'auteure manie très bien. Je vous le conseille si vous avez lu le première tome.
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L'Île de la mangrove rouge

Si dans L'île aux mille sources, la première partie de cette sage, on a suivi avec fascination le destin aussi tumultueux de Nora, une forte personnalité, une âme d'un humanisme coriace, mais ici, dans L'Île de la mangrove rouge, la deuxième de la saga, c'est le destin de Deirdre, la fille de Nora qui situe notre héroïne entre deux murs, de quel coté lui faudra-t-il se tourner mais le choix est aussi capricieux que le personnage lui-même...
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L'Île de la mangrove rouge

Le commentaire de Lynda :



Ce roman fait suite à L'Île aux mille sources, on y retrouve les mêmes personnages, les mêmes décors, mais nulle besoin d'avoir lu ce titre pour lire celui-ci, du fait que l'auteure nous fait des petits rappels du premier roman, nous arrivons à nous situer très facilement.

Deirdre, fille de Nora, est une jeune métisse affranchie, âgée de 18 ans, elle se prépare à faire son entrée dans le monde, alors qu'elle devrait se laisser courtiser, elle n'a qu'un seul homme dans sa mire.

Alors que dans l'île aux mille sources, Nora était le personnage principal, c'est Deirdre qui prend le centre de cette histoire.

C'est dans une atmosphère assez spéciale que nous traversons cette lecture. On profite à plein des descriptions des colonies, de l'esclavage et des plantations, c'est le côté que j'ai aimé dans cette lecture, j'ai appris beaucoup, et les bonnes et belles descriptions de l'auteure, m'auront permis de voyager pendant cette époque, et y voir le fonctionnement des plantations, et surtout comment les esclaves y étaient traités.

Le personnage de Deirdre, du moins au début de la lecture, est fort, marquant, cette jeune femme a une volonté hors de l'ordinaire, mais par contre, j'ai trouvé un peu triste, que son caractère et son attitude change rapidement quand des conflits se présentent.

Il y a plusieurs personnages que nous allons suivre tout au long de l'aventure, certains que l'on aime d'emblée et d'autres que l'on déteste également dès le premier contact. Un personnage que j'ai aimé, c'est Bonnie, une esclave, et à travers ce personnage, l'auteure nous entraîne sur la mer des Caraïbes, vivre toute une aventure. On y retrouve des pirates et on assiste également à des rebellions.

C'est un climat social exceptionnel que nous ressentons dans cette lecture. De mon côté, j'y ai trouvé quelques longueurs, mais qui ne m'ont pas empêché d'apprécier cette lecture historique. Je me répète en vous disant que tout ce qui entoure les plantations, l'esclavage, les pirates, les îles, tout ça m'a passionné, mettant pour moi au 2e plan, le côté romance de ce roman.

L'auteure nous offre une aventure sans pareil à travers ces pages, les personnages sont assez forts, marquants aux traits de personnalité fort différents de l'un à l'autre. Ajoutez à cela une fin qui vous surprendra, vous avez tout ce qu'il faut pour une bonne lecture.

Que vous dire de plus, si vous aimez l'aventure, les romans historiques, ce roman est pour vous, je vous le recommande.


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L'Île de la mangrove rouge

Pour ceux qui n’avaient pas forcément été convaincus par la thématique liée aux tribus Ashantis particulièrement présente dans le premier opus de cet saga, je tiens à vous rassurer en vous disant que celle-ci est juste évoquée dans cette suite à travers des flash-backs liés aux destins des personnages principaux : Nora, Doug, Deirdre, Maanu et Jefe.



Mais tout comme dans le premier volet, ce sont les femmes qui occupent le haut du pavé à travers les personnages de Deirdre et de Bonnie. Cependant, les deux héroïnes ne brillent pas pour les mêmes raisons. Deirdre est l’exemple même de la jeune fille éduquée par un couple de colons progressistes, même si son père est un guerrier Ashanti, et amenée à faire un beau mariage. C’est d’ailleurs ainsi que débute le roman puisqu’elle rencontre l’homme idéal en la personne de Victor Dufresne, médecin de son état. Elle se retrouve alors confrontée à la famille du jeune homme qui, même s’ils ignorent ses véritables origines, se montre particulièrement peu accueillante avec elle. Une seule chose importe à la belle-mère : voir sa bru lui donner un petit fils. En gros, ce que l’on attendait à l’époque de toute jeune fille de bonne famille. Pour le progressisme, on repassera ! Mais ce qui anime surtout Deirdre tout au long du roman, c’est l’amour… Problème : pas l’amour qu’elle porte à son mari (même si elle n’a rien à lui reprocher) mais celui qu’elle éprouve pour un beau jeune homme noir qui débarque une nuit dans leur propriété. Alors, ceux qui sont allergiques aux histoires sentimentales, je vous préviens, il faudra repasser, car là vous avez une mélange d’Angélique et d’Emmanuelle (je vous recommande la scène où Nora découvre la liaison extra-conjugale de sa fille, ça vaut bien un retour dans les seventies !). On aime ou on n’aime pas. Perso, il n’en aurait pas fallu beaucoup plus pour que la nausée arrive.



Et il y a Bonnie, la jeune esclave qui pour mettre un terme à l’exploitation que lui fait subir son précédent maître va tour à tout se transformer en meurtrière, pirate puis mère idéale. C’est sans aucun doute, le personnage le plus attendrissant du roman avec, bien entendu, celui de Léon, que je vous laisse découvrir. Malgré tout ce qu’elle va devoir traverser et subir, on sent dans cette jeune fille particulièrement frêle une force absolument étonnante, un dévouement complet à l’encontre de celui qui lui a sauvé la vie (Victor) et un combat intérieur pour se convaincre qu’elle aussi a droit au bonheur. Bonnie est ma chouchoute absolue dans ce second tome.



Autre facette intéressante de ce nouvel opus, c’est la dimension roman d’aventures que prend l’intrigue qui ne se limite plus à la dimension historique. En effet, on a toute une partie de l’histoire concernant la piraterie où l’on découvre le quotidien de ces hommes, leur hiérarchie, leurs techniques d’attaque et je dois dire que j’ai trouvé cela passionnant. Il ne s’agissait pas simplement de combattants sanguinaires mais bel et bien d’hommes, d’époux, de pères désireux d’offrir à leurs familles un avenir plus radieux. La dernière scène mettant en scène cet équipage révèle à quel point ces hommes avaient de l’honneur et se respectaient les uns les autres. Une belle leçon de vie !



Mes têtes à claques à moi



La queue du Mickey revient cette fois à Deirdre et Jefe. Vous me direz que le côté romance n’est pas trop mon truc ? Et vous n’auriez pas tort mais franchement là, en plus, ces deux personnages sont d’une immaturité sans nom. On a l’impression de voir des enfants gâtés qui font des caprices à longueur de journée, l’un parce qu’il ne supporte pas la suprématie blanche (on peut, certes, le comprendre, mais on constate quand même que son côté antipathique n’aide pas non plus à susciter de la compassion). Quand à Deirdre, je m’étonne encore que Nora ne lui ait pas donné une ou deux baffes, tant elle est insupportable ! Voilà c’est dit !



Au final, un roman, malgré la romance, qui m’a procuré de bons moments de lecture et qui donne véritablement envie de connaître la suite et notamment l’histoire de Bonnie, de Léon et de la petite Namelok.
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L'Île de la mangrove rouge

Je commence cette lecture commune avec @manonlit_et_vadrouilleaussi avec de vagues souvenirs du tome 1. Seulement que j'avais passé un bon moment de lecture avec une héroïne déterminée et un contexte historique très intéressant. 



Ce second tome de cette saga est essentiellement consacré à la fille de Nora, Deirdre. 

Qui pour moi est tout le contraire de sa mère. Je l'ai trouvé capricieuse, égoïste et m'a agacé à plusieurs reprises durant ma lecture. Ce qui la rend beaucoup moins sympathique que sa mère. Je n'ai aussi pas adhéré à la romance qui l'entoure, d'autant plus que ça arrive très vite, ça manque de crédibilité et cause quelques clichés ... Un duo de personnages légèrement détestable.  



La vraie héroïne de ce roman est Bonnie. Son destin, son évolution ont été les passages les plus intéressants du bouquin. Elle va se donner les moyens pour changer de vie. Elle est touchante et a été mon personnage préféré. 



Sarah Lark a nouveau nous dresse les conditions des esclaves dans les Caraïbes du 18ieme siècle. C'est écrit avec réalisme et m'a appris encore des choses sur ce sujet. Elle dépeint les détails de la vie sur les plantations, que ça soit le travail des esclaves ou les comportements effrayants des contre-maîtres. Elle offre une vision multiple des esclaves. Ceux qui ont été affranchi, ceux qui se sont révoltés. 



Un souffle romanesque nous embarque sur un bateau pirate, une partie que j'ai adoré découvrir, pour son lot de suspense et de rebondissements ! 



L'île de la Mangrove Rouge malgré ses quelques faiblesses est un roman dépaysant avec de nombreuses péripéties pour un moment sympa de lecture. Même si je ne garderai pas un aussi bon souvenir que le tome 1. 
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L'Île de la mangrove rouge

Je ne pensais pas qu’il y aurait une suite à L’île aux mille sources, l’auteure avait brillamment mis un point final à cette superbe aventure en Jamaïque. Mais lorsque j’ai appris par Mylène des éditions l’Archipel que L’île de la mangrove rouge de Sarah Lark était tout simplement la suite, je me suis réjoui d’avance.



Résumé de l’éditeur



Jamaïque, 1753. Deirdre, la fille de Nora et de l’ancien esclave Akwasi, vit dans la plantation de sa mère et de son beau-père. Les garçons de l’île, fascinés par la jeune métisse, ne cessent de lui tourner autour. Mais Deirdre n’a d’yeux que pour un seul homme : le Dr Vincent Dufresne…



Après L’île aux mille sources, Sarah Lark entraîne de nouveau ses héroïnes dans les décors enchanteurs des îles caribéennes. Mais, sous les tropiques, le temps comme le destin se montrent parfois capricieux…



Ce roman laisse place à la nouvelle génération, qui elle non plus n’est pas dénuée de charme. Deirdre prend la place de l’héroïne et laisse sa mère, Nora, au second plan de l’intrigue. Il est temps pour ce jeune personnage de tout juste dix-huit ans de faire son entrée dans le monde. Jeune et belle, Deirdre a tout pour plaire mais son statut de métisse risque de compliquer les choses. Ce personnage diffère assez de Nora dans sa jeunesse, insouciante, elle ne se méfie pas assez des lois qui régissent le métissage et l’esclavage d’une manière plus générale. Elle se lance à corps perdu dans son histoire d’amour avec son jeune français qui la conduire à Cap Français. Grâce à cette rencontre, le lecteur découvre un nouvel aspect de la vie des planteurs dans les Caraïbes, c’est le point de vue français que l’on aperçoit, on en apprend plus sur leur vision de l’esclavage et sur les différents types de plantations. On apprend à apprécier ce personnage singulier, mais au fil des pages on commence à regretter Nora, son sens de la retenue, sa fougue et son intelligence.



Le personnage qui sort vraiment du lot dans ce roman c’est Bonnie. Une jeune esclave qui vit à Grand Cayman et qui se fait maltraiter par son maître. On se plonge volontiers dans ses aventures à travers les mers des Caraïbes. Piraterie et rébellion, le lecteur est servi ! C’est un personnage féminin fort, combatif, qui, malgré un début dans la vie chaotique fait ce qu’elle peut pour s’éloigner de sa condition. Il n’y a pas de doute, lorsqu’il s’agit de Bonnie, on termine sur une note agréable et pleine d’espoir.



Vu que l’on parle des personnages féminins (ce sont elles qui mènent la danse dans ce roman après tout), il y a tout de même quelque chose qui me dérange chez Sarah Lark. Dans le premier tome de cette série, Nora qui se retrouve esclave et qui se fait violenter pendant des années devient presque transparente. Elle baisse les bras bien rapidement et cela ne colle pas avec la construction du personnage. Il en va de même pour Deirdre, qui, une fois confrontée à divers conflits, se laisse aller et oublie son caractère fougueux et vindicatif.



On se laisse rapidement voguer au fil des pages, l’alternance des personnages facilite notre lecture et nous permet une fois encore d’avoir différents points de vues sur l’histoire des colonies dans les Caraïbes. On ne se lasse pas du style de Sarah Lark, un mélange de roman d’aventures, d’Histoire et de passion ! Ce roman est bourré de rebondissements et de cliffhangers, on ne s’ennuie pas.



C’est encore une belle réussite !
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L'Île de la mangrove rouge

Mon avis



Je remercie les Editions de l'ARCHIPEL et en particulier Mylène de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « L'Ile de la mangrove rouge », roman de Sarah LARK auteure dont j'ai lu tous les ouvrages tant j'aime sa plume légère et majestueuse.



La très jolie couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée et j'ai retrouvé avec grand plaisir Nora et Doug les protagonistes du premier opus : « L 'Ile aux mille sources ».



L'auteure nous transporte en 1753, de la Jamaïque à Saint-Domingue et nous découvrons le destin de Deirdre, la fille de Nora, ses espoirs, ses doutes, ses histoires d'amour. En effet la jeune métisse, en âge de trouver un mari, tombe amoureuse du Dr Vincent Dufresne, un Français, veuf depuis peu et dont l'épouse ressemblait fortement à notre héroïne.



Comme à son habitude Sarah LARK a le don de nous faire voyager dans le temps et dans les espaces magnifiques et en l’occurrence dans les îles caribéennes : un vrai régal pour le lecteur.



Elle décrit avec moult détails la vie dans les plantations de café et de tabac où les esclaves travaillent sans relâche dans des conditions très difficiles, sous l’œil mauvais des contremaîtres...



L'histoire est trépidante, passionnante dépaysante et les rebondissements tiennent vraiment en haleine jusqu'au dénouement.



J'ai ADORE cette romance historique, très bien documentée qui aborde divers thèmes tels que l'esclavagisme, la quête des origines, le racisme, la piraterie, la rébellion, le tout se déroulant dans un cadre idyllique mais dans lequel la vie de certains personnages n'est pas toujours facile...



Je recommande vivement ce magnifique roman aux amateurs du genre qui, comme moi, passeront un excellent moment de lecture.





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Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com










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L'Île de la mangrove rouge

J'avais vraiment beaucoup aimé L'île aux mille sources de Sarah Lark qui m'avait permise de découvrir l'univers de l'auteure. Alors quand j'ai vu que L'île de la mangrove rouge nous permettait de retrouver des personnages de la 1ère partie, j'avais hâte de commencer ma lecture !



Dans le précédent tome nous avions découvert l'histoire de Nora. Cette fois c'est celle de sa fille, Deirdre, qui nous est raconté.

Deidre est une jeune femme métisse. Elle a été élevée comme une "blanche" puisqu'elle a été adoptée par le mari de sa mère.

Deirdre ayant grandi dans l'insouciance, elle est assez naïve et inconsciente du regard de la haute société sur elle.



J'ai adoré la première moitié de l'histoire même si elle n'est pas simple. On retrouve les complexités et les usages de l'époque que Sarah Lark détaille très bien. Bon avec une certaine dureté et beaucoup de réalisme selon moi, mais c'est aussi pour cela que j'avais beaucoup aimé L'île aux mille sources !



Dans cette premier partie on découvre Deirdre. La jeune femme ne semble pas vraiment se rendre compte de la chance qu'elle a en comparaison des domestiques alors qu'elle aurait pu être traitée comme eux ! En plus ses parents sont extraordinaires, compréhensifs et ouverts... A tel point qu'ils laissent Deirdre choisir son époux ! Alors forcément elle apparaît comme capricieuse mais ça ne gêne pas trop (encore). Son côté capricieux qui apparaît aussi comme de l'insouciance fait partie de son caractère et, il faut le dire, ce genre de personnalité existe !



Donc jusque là tout va bien ! Mais arrivée à la deuxième partie, il s'est passé quelque chose que je n'ai pas du tout aimé lire. Cela a fait ressortir le côté capricieux de Deirdre mais cette fois d'un côté que je n'ai pas du tout apprécié ! Elle m'a agacé à un point... je ne pourrais pas mettre les mots pour décrire ce que j'ai ressenti ! La jeune femme a tout ce qu'elle veut mais elle veut encore autre chose et ne fait pas attention aux gens qui sont autour d'elle et qu'elle pourrait blesser !

Ce sentiment a été accru par le fait que, comme j'avais lu l'histoire de la mère de Deirdre, je connaissais certains "secrets". Alors la tromperie de Deirdre prend un virage assez dangereux et choquant !



En tout cas pour moi, je trouve qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu L'île aux mille sources pour comprendre ce tome-ci... et je me demande s'il n'est pas peut-être mieux de ne pas avoir lu ce premier tome. Comme ça on a droit à l'effet de surprise à la révélation du secret de Nora à sa fille, Deirdre (ce qui n'est pas le cas si on a déjà lu le premier tome !).



Donc je ressors de cette lecture avec un avis assez mitigé. J'aime toujours la plume de Sarah Lark qui est hypnotisante mais pour le coup je n'ai pas accroché avec ce qu'elle fait faire à ses personnages dans cet opus...
Lien : https://livrescroquer.blogsp..
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L'Île de la mangrove rouge

Voici une lecture qui m’a accompagnée en ce début de vacances grâce au partenariat avec les éditions l’Archipel.





Après avoir lu l’été dernier L’île aux mille sources je retrouve cet été Nora et les îles caribéennes. Lire sera donc toujours une belle façon de voyager.



Cette fois, Nora laisse sa place à Deirdre en tant que personnage principal. Cette fille issu de l’union forcée de Nora avec l’ancien esclave Akwasi est désormais introduite dans le grand monde où elle succombe au charme du docteur Victor Dufresne. Tout semble idyllique mais les destins se croisent et parfois sous l’angle de la tragédie.



Nora est une jeune femme peu ordinaire…Métisse, esclave par sa naissance, elle a grandi dans la plantation de son beau père qui la protège comme sa propre fille. Mais alors que son mariage et le départ pour une autre colonie devraient la mettre à l’abri de son véritable statut, elle succombe à une irrésistible passion pour un pirate sans savoir qu’il s’agit de son demi-frère !



Comment cette histoire se terminera-t-elle ? dans un bain de sang ? Quand en plus de la tragédie familiale, gronde la révolte des esclaves, tout laisse croire à une fin tragique sous le soleil des tropiques.



J’ai été ravie de repartir sous les tropiques et de retrouver Nora. Si l’histoire fonctionne grâce à son suspense et sa tension, j’ai parfois été exaspérée par le personnage d’enfant gâtée de Deirdre. La rencontre entre les deux amants est un peu trop prévisible car l’on voit les fils se tisser peu à peu et le dénouement est conforme à ce que j’imaginais et laisse présager une suite que je prendrai plaisir à lire.



En résumé : une saga familiale sous les tropiques.
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L'Île de la mangrove rouge

J'ai autant apprécié ce 2nd tome que le premier, pour l'aspect historique de l'intrigue mais également les sujets abordés, surtout l'esclavage ici. Deirdre est peut être un personnage un peu difficile à apprécier, son attitude laissait parfois vraiment à désirer. Sarah Lark offre encore une fois une histoire passionnante et très bien écrite, j'ai vraiment passé un très bon moment !
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