Séverin Montagnet-Alarie n'était pas étranger à la Mort.
Elle le traitait comme un fils. Elle le tirait du sommeil, le poussait à mettre ses ambitions à l'épreuve et le rassurait - à la façon d'une mère qui écarte les cheveux du front de son fils et remonte sa couverture jusqu'au menton - en lui disant qu'aucune ambition n'était trop grande pour lui. Après tout, la Mort serait toujours là. Et aucune peur n'était comparable à celle qu'elle inspirait.