Mais personne n'oublie jamais rien, en réalité, bien que parfois on prétende le contraire, quand ça nous arrange. Les souvenirs sont permanents. Les douloureux demeurent tristes, malgré les années, quant aux heureux, on ne peut jamais les recréer - pas avec la même joie. La mémoire entretient sa propre affliction. Et cela paraît si injuste : que le temps transforme tristesse et bonheur en une source de douleur.