SYBILLE
Sybille descendit jusqu’au sel de la plage
D’où montaient des arbalètes d’ailes au del
Comme pour conjurer la fuite des nuages
Ou Sybille embrassa si belle l’arc-en-ciel
Elle trouva dans un coquillage des dunes
L’indiscernable murmure d’une rumeur
À peine plus que le silence de la lune
À peine moins que la musique de son cœur
Puis indécise elle réfléchit sur la plage
Au secret de la mer qui mêle ses labours
Et quand elle entendit parler le coquillage
Elle sut que c’était la voix de son amour